Stacatto

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Roman - Policier

Stacatto

Vengeance - Assassinat - Artistique MAJ lundi 03 février 2020

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 18,9 €

Yaël König
Riom : De Borée, janvier 2020
262 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-8129-2659-4
Coll. "Marge noire"

Tuer pour créer

Nathan Godfine a commencé sa carrière dans la police à Nice. Lors de sa première enquête, il a travaillé sur le meurtre étrange d'un vieux professeur de violon, retrouvé assassiné, le visage détruit, avec une petite poupée à laquelle un doigt avait été coupé. Cette enquête ne pouvait que déboucher sur de fausses pistes, un manque d'indice, et lui ne pouvait qu'échouer. Une quinzaine d'années a passé. Godfine est devenu commissaire et il continue toujours sa carrière à Nice. Alors qu'il compte assister à un bel opéra, il est obligé de passer sa soirée avec l'un des ténors mais qui repose comme cadavre. La découverte d'une petite poupée et la nature des blessures ne peuvent que lui rappeler le premier meurtre dont il avait été chargé. L'enquête s'avère compliquée car le ténor avait une petite amie qui était prostituée, et son mentor n'appréciait que moyennement cette perte de bénéfices. Lorsqu'une deuxième victime est découverte, l'angoisse commence à monter : y aurait-il un tueur en série à Nice ?
Ponctué de courts chapitres où le lecteur se trouve dans la tête du tueur, ce qui permet de savoir avant l'enquêteur ses "motivations", Staccato est un récit qui reprend une intrigue que l'on connait déjà presque sur le bout des doigts : un personnage poursuit une œuvre mortifère incompréhensible pour les forces de police. Le récit avance sans heurts, de manière souvent prévisible, avec des acteurs eux aussi un peu prévisibles. Sans être désagréable, le roman de Yaël König s'insère dans la moyenne des séries et des textes policiers qui intéressent le temps de la lecture, mais qui ne laissent pas une trace impérissable.

Citation

À la fin de l'après-midi, Cigliano frappa à la porte du bureau de Godfine et entra sans attendre la réponse. On lui avait indiqué en bas que le commissaire était dans son bureau et qu'il semblait particulièrement maussade. Dans ces moments-là, il valait mieux l'éviter.

Rédacteur: Laurent Greusard lundi 03 février 2020
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