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Grand format
Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais par Chloé Royer
Paris : Belfond, janvier 2021
404 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-7144-7935-8
Coll. "Noir"
Je prends, je tue, je jette à la poubelle
Erika Foster est une policière qui, pour des raisons administratives, a dû quitter des services actifs, où elle travaillait avec un collègue, pour un service plus calme de bureau, la brigade des stups. Mais elle s'y ennuie. Un soir, alors qu'elle est de sortie avec un ex-collègue, ce dernier reçoit une demande d'enquête en banlieue londonienne. Ils se rendent sur les lieux pour découvrir une jeune femme, torturée, tuée et déposée dans une poubelle. Erika Foster, qui veut aider et retrouver une place normale dans les services de police, parvient à obtenir de revenir à la criminelle afin de pouvoir s'occuper de cette affaire. Très vite, malgré l'obstination de ses supérieurs - qui regrettent vite de lui avoir offert une chance -, elle obtient la certitude qu'il s'agit-là de l'œuvre d'un tueur en série.
Le roman de Robert Bryndza est un roman de facture éminemment classique dans lequel nous allons suivre une policière mise sur la touche et qui revient sur le devant de la scène. Le tout de façon procédurale avec les méthodes de la police anglaise et ses rapports dangereux entretenus avec les médias sur fond de "qu'en-dira-t-on ?". L'intrigue alterne avec les "travaux" du tueur en série continuant son œuvre. Il y aura une enquête, des fausses pistes et ce seront des erreurs du tueur qui provoqueront la fin. Le style est lui aussi, classique, et mélange avec bonheur la description de scènes violentes, des détails sur le quotidien des policiers ou de l'assassin, des moments de pur suspense et une bonne intelligence pour entraîner le lecteur sur de fausses pistes. Tous ces éléments sont montés avec soin pour une lecture qui ne chamboule pas le genre du thriller mais qui en constitue une variation d'artisan qui utilise avec soin les éléments nécessaires pour écrire un texte s'inscrivant dans la bonne moyenne des romans policiers.
Citation
Cadavre de jeune femme, salement amochée. La police scientifique est ralentie par le mauvais temps, elle aussi. C'est le commissariat du coin qui est arrivé en premier.