Bill, dangereuse innocence

Avant qu'on m'y envoie, je n'avais qu'une idée vague de la prison. Des murs en brique froide. Des barreaux aux fenêtres. Des repas servis sur des plateaux métalliques. Des lueurs menaçantes dans tous les regards. Ces images ne sont pas dénuées de vérité, mais elles n'englobent pas toute la réalité de la prison.
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Roman - Thriller

Bill, dangereuse innocence

Vengeance - Faits divers - Horreur-gore MAJ jeudi 09 janvier 2020

Note accordée au livre: 2 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 7,5 €

Chris Loseus
Paris : Eaux troubles, août 2019
256 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-940606-26-9
Coll. "Eaux troubles poche"

Perversité gagnante

Prenez un riche Américain qui a décidé de se présenter à la candidature suprême, mais qui se retrouve inculpé pour une sombre histoire de viol sur mineurs. Il demande à un ami d'enfance d'être son avocat. Ce dernier aimerait réfléchir et rentre alors chez lui. Mais entretemps l'information a fuité, et Bill s'en est rendu compte. Bill a été autrefois le souffre-douleur d'une bande de copains dont faisaient partie l'avocat et le futur président. Il décide de se venger, car toutes ses vexations passées remontent à la surface. Il va donc se cacher chez l'avocat, massacre sa femme et son fils, et l'attend. S'il coince l'avocat et veut le faire souffrir, ses tentatives seront ralenties régulièrement par l'arrivée de personnages qui viennent voir l'homme de Loi. Tout ceci entraine de nouvelles blessures et tortures. Le tout jusqu'à une conclusion mondiale et sanglante.
Un résumé court pour un roman qui a une idée de chute finale (comme dans une nouvelle), mais Chris Loseus l'étire pour en faire un roman. C'est donc une suite de scènes violentes, plus ou moins gore et sexuées, maîtrisées mais répétitives, dans lesquelles se développent les fantasmes de violence érotique de l'auteur. L'action avance par à-coups rapides et furieux. Pour amateurs des petits polars des années 1950 dans des collections spécialisées souvent vendues en gare et que l'on achetait presque sous le manteau.

Citation

C'était bon, si bon de lire la peur sur son visage. Le gosse savait qu'il n'avait aucune chance.

Rédacteur: Laurent Greusard jeudi 09 janvier 2020
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