k-libre - festival

Non, je suis le pire des fils de pute, Luisa. Et je dois me faire face chaque jour. Dans le miroir, dans une flaque d'eau, quand je conduis, quand je mange et quand je vais aux chiottes. Et même quand je vois ce putain de ciel gris que vous avez par ici. Toujours.
Antonio Manzini - Piste noire
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

samedi 23 novembre

Contenu

Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale 2011

MAJ lundi 25 avril 2011
Affiche Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale 2011
Pays : France

Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale 2011



Adresse : 61 Grand-Place, 60000 Arras
E-mail : coleresdupresent@wanadoo.fr
Téléphone :
Site : http://www.coleresdupresent.com/cgi-bin/db2www.cgi/coleresdupresent.mac/index

Actualité

Le festival

Il n'aura pas fallu longtemps aux membres de l'association Colères du présent pour songer que leurs actions en faveur de la littérature dite "populaire" et leurs initiatives visant à réveiller les consciences quant aux questions politico-sociales seraient avantageusement complétées - et leur portée, leur impact, accrus - par l'organisation d'un salon livresque. Créée en 2001, l'association mettait en place le premier Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale d'Arras le 1er mai 2002.
Pour cette association militante, dont le travail est mû par l'intime conviction que les progrès sociaux reposent sur une diffusion la plus large possible de la culture sous ses formes les plus diverses, il ne faisait aucun doute qu'il fallait d'une part pallier l'absence d'événement salonnier de ce type à l'échelle de la région Nord-Pas-de-Calais et, d'autre part, raviver la valeur symbolique de cette date du 1er mai qui semble peu à peu perdre son sens politique. En d'autres termes, il s'agissait, par une initiative culturelle que l'on allait s'efforcer de reconduire à chaque 1er mai, de rappeler que la vigilance idéologique et la lutte sociale sont toujours d'actualité. Et nécessaires.
Parrainé par Didier Daeninckx, le salon de 2002 rassembla environ mille visiteurs. Depuis, la fréquentation ne cesse de croître. Le salon prend chaque année plus d'ampleur, avec de plus en plus d'auteurs invités et des animations toujours plus nombreuses et attractives. Mais l'objectif du salon reste d'amener festivement vers le livre et la culture ceux qu'ils n'atteignent pas facilement en même temps qu'est rallumée la flamme signifiante du 1er mai "Fête du travail".
N'aurait-on pas oublié le polar, dans tout ça ? Nullement. D'abord parce que, même abusivement, l'assimilation se fait très souvent entre polar et "littérature populaire". Ensuite parce que, ancrés dans ces zones où se transgressent les lois autant que les normes communément admises des comportements humains, les romans policiers sont en prise directe avec les failles - et les faillites - d'une société donnée. D'ailleurs, il n'est qu'à regarder qui, en dehors de Didier Daeninckx, s'est agrégé au projet de Colères du présent : Jean-Bernard Pouy, Jérôme Leroy, Frédéric H. Fajardie pour ne citer qu'eux. Et les "polardeux" sont très présents parmi les auteurs invités chaque année.
I. Roche/k-libre

Cette édition

Ça y est... Le dimanche 1er mai 2011, le salon atteint sa première décennie d'existence, et l'association Colères du présent va dignement célébrer cela. Sans doute moins par attachement à ces échéances décimales dont on jalonne les empreintes que laissent dans nos mémoires gens et événements - comme pour s'excuser de les oublier entre temps - que par nécessité de gueuler plus fort que de coutume : elle devient proprement insupportable, cette propension des sociétés soi-disant "modernes" à se montrer toujours plus soucieuses d'engranger des profits quand il faudrait s'attacher à soulager les hommes, à penser uniquement en devises quand il faudrait raisonner en termes d'harmonie et de mieux-être avec la nature. Insupportable, aussi, la systématisation d'exploitations éhontées quand il faudrait instaurer des échanges basés sur le respect mutuel... À quoi vient s’ajouter cette détestable particularité française, la lepénisation galopante : pour n'être pas nouvelle, comme le rappelle Caryl Férey dans son édito (à lire en page 3 du programme téléchargeable ici), elle n'en est pas moins glaçante.
Oui, décidément, il convient de s'indigner. Mais de façon constructive, par exemple en ranimant les utopies pour tâcher de les concrétiser. Le Salon d'Arras est, à n'en pas douter, un acteur majeur de cette belle ambition...
Et cela justifie d'autant plus que le dixième anniversaire soit fêté. Si le salon ne change pas vraiment de dimensions – une seule journée de manifestations pluridisciplinaires mais avec des "bonus avant" et des "bonus après" - et ne s'abandonne pas non plus aux festivités trop bruyantes pour être porteuses de sens, le "coup" sera néanmoins marqué, avec force, par la parution de quelques livres de circonstance :
- Colère du présent, de Jean-Bernard Pouy, coédité par les éditions Baleine et Colères du présent, vendu dix euros au profit de l'association ;
- Une série, Les Aventures de Nour et Norbert, éditée par Ravet-Anceau en partenariat avec l'ACSE Nord-Pas-de-Calais, dont le premier tome, "Mauvaise mine", sort officiellement en libraire le 23 avril ;
- Les Marques du fouet, de Gérard Streiff (La Manufacture de livres) – un polar que l'auteur a écrit au cours d'une résidence que Colères du présent avait organisée au Mali.
À la périphérie de la journée salonnière proprement dite, on mentionnera, au musée des Beaux-arts d'Arras, une exposition dédiée à Frédéric H. Fajardie, "Feu sur le quartier général", qui se tiendra du 1er mai au 24 juillet.
Le fichier .pdf vers lequel nous avons déjà indiqué le lien est très complet, très bien conçu, et très agréable à feuilleter, mais il nous semble utile de donner ci-après un petit aperçu du...

PROGRAMME
À dix heures tous les espaces s'ouvrent, pour accueillir gratuitement le public jusqu'à 19 heures. On retrouve le "village associatif et militant" place du Théâtre, la braderie du livre rue Paul Doumer et place de la Madeleine, les auteurs invités installés dans l'aile gauche du palais Saint-Vaast... Mais les animations sont nombreuses à essaimer un peu partout aux alentours de ces sites-piliers, et dans un périmètre assez large pour que les organisateurs aient jugé nécessaire de mettre en place un service gratuit de navettes de bus qui desservent l'ensemble du salon tout au long de la journée. À sites-piliers, événements phares... Parmi eux:
- Remise du 7e prix Jean Amila-Meckert à 11 h 30 dans l'ancien réfectoire des moines du palais Saint-Vasst, en présence de Florence Aubenas, la lauréate 2010.
- À l'Hôtel de Guînes, tout entier consacré à la littérature pour la jeunesse, spectacles et lectures se succèdent dans un joyeux foisonnement - par exemple "les coups de cœur de Michèle Moreau" : en quatre interventions, la directrice des éditions Didier Jeunesse fera découvrir ses textes préférés par quelques extraits qu'elle lira à haute voix. Ou bien L'écume des mots, un spectacle conçu par le conteur québécois Simon Gauthier que les enfants à partir de six ans pourront voir à 15 heures et 17 heures.
- Une exposition de "Têtes de lecteurs", saisies au vol par le photographe Patrick Devresse lors du salon 2010, occupera la rue du Conseil pendant toute la journée.
- La médiathèque quant à elle est lieu de débats et de lectures. Entre autres "L'imprimé et son avenir"à 14 heures.
Colères et indignations demeurant malgré tout festives, musiciens et artistes de rue séviront un peu partout à heures non fixes et tisseront au salon une attrayante toile de fond.
Reste maintenant à mentionner les auteurs invités :

Romans et essais. Philippe Annocque, Rafaële Arditti, Florence Aubenas, Nan Aurousseau, Patrick Bard, Jean-Pierre Barou, Bernd G. Bauske, Taoufik Ben Brik, Jeanne Benameur, Thierry Beinstingel, Mohamed Berrada, Laurence Biberfeld, Antoine Blocier, Pierre Brasseur, Fernand Buron, Fanny Chiarello, Jacques Cotta, Sylvie Crossman, Jean-Pierre Dacheux, Jacqueline Daussain, Frank De Bondt, Hervé Delouche, Pascal Dessaint, Amandine Dhée, Sergueï Dounovetz, Pierre Drachline, Chantal Dupuy-Dunier, Caryl Férey, Roberto Ferrucci, Patrick Font, Gérard Filoche, Isabelle Garna, Marie-Ange Guillaume, Pierre Hanot, Denis Langlois, Martine Laval, Jérôme Leroy, Michèle Lesbre, Etienne Liebig, Guyette Lyr, Dominique Manotti, Christophe Martin, Jean-Bernard Maugiron, Romain Monnery, Gérard Mordillat, Ricardo Montserrat, Monique & Michel Pinçon-Charlot, Francis Pornon, Jean-Bernard Pouy, Dominique Quélen, Michel Quint, Philippe Routier, Anne Salmon, Stéphane Sirot, Patrick Spens, Gérard Streiff Lucien Suel, Michèle Tribalat, Patrick Varetz, Flore Vasseur, Patrick Wald-Lasowski, Gilles Warembourg.
BD & illustration de presse. Babouse, Berth, Boucq, Lionel Brouck, Cabu, Jean-François Caritte, Charb, Fred Coconut, Albert Drandov, Antonio Fischetti, Yves Fremion, Philippe Honoré, Eric Ivars, Luz, Joe G. Pinelli, Riss, Slim, Tanxxx, Tignous, Willem.
Jeunesse. Richard Couaillet, Pierre Delye, Gérard Dhôtel, Emmanuelle Eeckhout, Christophe Léon, Jean Leroy, Isabelle Pandazopoulos, Eric Pintus, Odile Santi.

Parmi les invités : Patrick Bard | Laurence Biberfeld | Antoine Blocier | François Boucq | Pierre Brasseur | Pascal Dessaint | Serguei Dounovetz | Caryl Férey | Pierre Hanot | Jérôme Leroy | Dominique Manotti | Joe G. Pinelli | Francis Pornon | Jean-Bernard Pouy | Michel Quint | Patrick Spens | Gérard Streiff

Pied de page