k-libre - auteur - Taylor Stevens

Malgré mes années d'absence, malgré mon envie d'être loin d'ici, je sentais encore que je connaissais bien ces gens et que je pourrais les amener à me dire au moins un semblant de vérité
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vendredi 29 mars

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Taylor Stevens

MAJ mercredi 24 août 2011
© D. R.

Biographie Taylor Stevens


"Dans une réalité alternative, j'ai passé mes années de formation avec mes parents et mes frères et sœurs, à faire acte de présence à l'école tout en étudiant HBO, Michael Jackson, les fringues fluo et les cheveux hérissés. Dans la réalité, j'ai passé mon enfance à mendier dans les rues de Zurich à Tokyo, à cuire des plats et laver du linge pour des centaines de personnes tout en cherchant à survivre à une existence sordide dans une communauté religieuse apocalyptique. Mon innocence et mon éducation prirent fin alors que j'avais douze ans.

Coupée de ma famille, parfois livrée à des sadiques, sans le moindre accès aux livres ou à la télévision, coupée du monde extérieur, l'imagination devint un mécanisme de survie. Adolescente, je racontais des récits fantastiques aux autres enfants de la communauté, jusqu'à ce que les gourous de la secte découvrent mon péché. Plusieurs livres manuscrits furent confisqués et brûlé, et on m'ordonna de ne plus jamais écriRe — ou sinon, le châtiment serait à la hauteur.

La culture nomade de la secte devint le voyage d'une adolescente à travers quatre continents et deux douzaines de pays, culminant par quatre années en Afrique de l'Est et du Centre — le décor de Dernière piste. Durant ce voyage, j'ai vu ce que l'humanité avait de meilleur comme de pire, et n'eus pas à aller chercher bien loin pour trouver la profondeur spirituelle et les conflits tiraillant mes personnages ; je puise largement dans ma propre expérience et celle de mes proches.

J'avais passé la vingtaine quand je me libérai, et laisser tout ce que je connaissait était effrayant, mais aussi un nouveau départ. Refusant de mourir avec des regrets et des "et si", ou en pleurant mes années perdues, j'entrepris de reprendre ce qu'on m'avait arraché. Par l'expérience et en observant mes maîtres, j'appris l'art de l'écriture et, peu à peu, mon sens du récit me revint. Apprendre des bases qui, pour d'autres, semblent évidentes ne fut pas facile, mais d'un autre côté, si un jour je dois préparer le petit déjeuner pour cent cinquante personnes, je suis parée."

NdR - Cette biographie est une traduction littérale de celle qui figure sur le site en américain de Stevens Taylor.



site : http://www.taylorstevensbooks.com/

Bibliographie*

Romancier :

  • 2011 - Dernière piste (Presses de la Cité "Sang d'encre", septembre 2011)
  • 2011 - Infiltrée (Presses de la Cité "Sang d'encre", septembre 2012)

Actualité

  • 21/09 Édition: Parutions de la semaine - 21 septembre
    C'est une semaine plutôt tranquille dans le petit monde littéraire. Pour une fois les choix restent en des dimensions mesurées. La Demeure éternelle, avant-dernier roman de William Gay, est sans aucun doute le livre de la semaine avec une vision de l'Amérique de 1943, et ce même si son écriture peut déranger. Loin d'être minimaliste, elle est déliée à l'extrême avec une touche de gothique. Soudain trop tard, de l'Espagnol Carlos Zanon est une balade dans les bas-fonds barcelonais en compagnie d'amis, et c'est toute une fresque qui va être au centre d'un drame schizophrène. Le drame, il en est fortement question dans cette réédition remarquable de Nous avons toujours vécu au château, de Shirley Jackson. Le roman nous est proposé par les éditions Rivages en poche et dans une nouvelle traduction de Jean-Paul Gratias. Deux sœurs et un oncle, ultimes rescapés d'un drame élisabéthain empoisonné, vivent reclus dans une maison encerclée de villageois haineux, quand un cousin débarque et détruit le fragile équilibre. Simplement brillant. Nous n'oublierons pas non plus Clockers, de Richard Price avec son éternelle mais belle et noire immersion dans un monde américain urbain gangrené par les trafics de drogue et la corruption. Quant au reste, signalons les nombreuses parutions en grands caractères. Une semaine riche avec Arnaldur Indridason, J.-M. Erre et Élisa Vix...
    Mais vous êtes bien entendu invités à découvrir tous ces romans et recueils de nouvelles :

    Grand format :
    Le Chevalier noir, de Michel Abega (L'Harmattan Cameroun, "Lettres camerounaises")
    Dernier voyage, collectif (Luce Wilquin, "Noir pastel")
    La Demeure éternelle, de William Gay (Le Seuil, "Policiers")
    Les Disparus de Juarez, de Sam Hawken (Belfond, "Noir")
    Bloodmoney, de David Ignatius (Jean-Claude Lattès")
    Le Calice empoisonné, de Bernard Knight (Pygmalion, "Policiers")
    Mortels regards, de Michael Koryta (Calmann-Levy, "Robert Pépin présente")
    La Catastrophe, de Krystyna Kuhn (City, "Young adults")
    Morofisc, de Patrick-Jérôme Lambert (de Midi)
    Le Guide du Tuard, de Jacques Mondolini (Oslo, "Osaka")
    L'Archange est nu, de José Noce (Krakoen, "Forcément noir"
    Copycat, de James Patterson & Howard Roughan (L'Archipel)
    Au temps pour moi, de Serge Scotto (L'Écailler)
    Le Visage de la camarde, d'Alexandre Serres (Le Masque d'or, "Adrénaline")
    Infiltrée, de Taylor Stevens (Presses de la Cité, "Sang d'encre")
    Autour 2 Luna, de Ygg (Édilivre, "Classique")
    Soudain trop tard, de Carlos Zanon (Asphalte, "Fictions")

    Poche :
    Carte blanche, de Jeffery Deaver (J'ai lu, "Thriller")
    Minuit, impasse du cadran, de Claude Izner (10-18, "Grands détectives")
    Nous avons toujours vécu au château, de Shirley Jackson (Rivages, "Noir")
    Sang d'encre au Mans, de Bernard Larhant (Alain Bargain, "Enquêtes & suspense")
    Alerte rouge à Brest, de Martine Le Pensec (Alain Bargain, "Enquêtes & suspense")
    Le Commissaire Stradius : le papa soleil, de Benoît Martin (Orphie, "Policier outre-mer")
    Le Réseau Phénix, de Don Pendleton (Vauvenargues : Hunter, "L'Éxecuteur")
    Clockers, de Richard Price (10-18, "Domaine policier")
    Perfidie du crime, de Nora Roberts (J'ai lu, "Roman")
    La Mort d'Auguste, de Georges Simenon (LGF, "Policier")
    L'Ours en peluche, de Georges Simenon (Presses de la Cité, "Petits noirs")
    Partie italienne, de Laurence Vanhaeren (Le Masque d'or, "Adrénaline")

    Grands caractères :
    La Muraille de lave, de Arnaldur Indridason (À vue d'œil, "Collection 16-17")
    Le Sang de l'hermine, de Michèle Barrière (Feryane Livres en gros caractères, "Policier")
    Sous haute tension, de Harlan Coben (Feryane Livres en gros caractères, "Policier")
    Le Mystère Sherlock, de J.-M. Erre (À vue d'œil, "Collection 16-17")
    Intrigue à Venise, d'Adrien Goetz (Feryane Livres en gros caractères, "Policier")
    Les Trois crimes de Noël, de Christian Jacqu (Feryane Livres en gros caractères, "Policier")
    L'Enfant témoin, de Robert Rotenberger (À vue d'œil, "Collection 16-17")
    La Nuit de l'accident, d'Élisa Vix (À vue d'œil, "Collection 18-19")
    Liens : La Muraille de lave |Le Sang de l'hermine |Soudain trop tard |Minuit, impasse du Cadran |Mortels regards |Au temps pour moi |Arnaldur Indridason |Michèle Barrière |Harlan Coben |Jeffery Deaver |William Gay |Claude Izner |Bernard Knight |Michael Koryta |Jacques Mondoloni |José Noce |James Patterson |Howard Roughan |Richard Price |Robert Rotenberg |Serge Scotto |Georges Simenon |Élisa Vix |Jean-Paul Gratias |Carlos Zanón

  • 16/09 Édition: Parutions de la semaine - 16 septembre
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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