k-libre - auteur - Raoul Walsh

La-haut, je serai comme Gulliver. Le ciel, la mer, les continents, la ville, les hommes, la violence et puis l'amour, la mort, la naissance, ce trou noir niché au fond de mon crâne qui a avalé mes années profondes, ce pouls qui ne s'arrête jamais, ce corps que je n'ai pas choisi, tout serait clair, dégagé, à portée de main. Et j'écrirai un livre
Frédéric Castaing - Siècle d'enfer
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Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
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vendredi 29 mars

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Raoul Walsh

MAJ vendredi 20 septembre 2013
© D. R.

Biographie Raoul Walsh


Naissance à New York le 11 mars 1887.
Mort à Simi Valley le 31 décembre 1980.
D'ascendance irlandaise aussi bien par sa mère que son père, Raoul Walsh grandit à New York où il côtoie Virginia O'Hanlon, qui demanda au New York Sun si le Père Noël existait et dont la colonne parue le 21 septembre 1897, "Yes, Virginia, there is a Santa Claus", fait aujourd'hui partie du folklore américain. Membre de l'Omega Gamma Delta, une confrérie fondée en 1902, pendant ses études, il fraye également avec la famille Barrymore dont le fils John fera une carrière d'acteur.
La carrière cinématographique de Raoul Walsh, elle, débute en 1914. Il est à la fois devant et derrière sa caméra avant de devenir l'assistant de David Wark Griffith. Il joue d'ailleurs en 1915 dans Naissance d'une nation, un film qui aurait pu établir un record au box office, le rôle de John Wilkes Booth, l'homme qui assassina le président Abraham Lincoln. De 1914 à 1929, il réalise cinquante-neuf films dont quatorze en 1915 ! Il croise la route d'Ernst Lubitsch pour Rosita, en 1923, un film muet avec Mary Pickford.
C'est en 1929, alors qu'il fait des repérages pour In Old Arizona, un film qu'il doit diriger tout en étant l'acteur vedette, qu'il perd un œil dans un accident de voiture lorsqu'un lièvre fracasse son pare-brise. Il abandonne le rôle, ne jouera plus jamais, mais assure la réalisation. C'est donc Warner Baxter qui remporte l'Oscar du Meilleur acteur qui aurait pu lui être dévolu. Raoul Walsh décide de porter un bandeau, qui ne l'abandonnera alors plus.
Les années 1930 amènent leur lot de stars. Au premiers jours du parlant, il tourne pour la Fox La Piste des géants, un western ferroviaire, qui donne la vedette à l'inconnu John Wayne, qui mettra encore six ans avant d'être révélé au grand public sous la direction de John Ford.
Raoul Walsh s'attaque à de nombreux films de genre - du western au film noir - avec des acteurs tels Humphrey Bogart (High Sierra, 1941), James Cagney (L'Enfer est à lui, 1949) ou Errol Flynn (La Charge Fantastique, 1941). Il multiplie les succès aussi bien à la Paramount qu'à la Warner où il tourne Les Fantastiques années 20 (1939), l'un des films cultes de gangsters avec James Cagney et Humphrey Bogart, High Sierra (1941), avec Ida Lupino et Humphrey Bogart, et L'Enfer est à lui (1949), où il révèle la face psychotique de James Cagney. Sous sa direction, Bogart joue aussi bien le criminel endurci que l'implacable justicier.
En 1953, son contrat avec la Warner expire. S'il réalise encore plusieurs films dont trois avec Clark Gable, il prend sa retraite en 1964. Marié à trois reprises (Miriam Cooper, Lorraine Miller puis Mary Simpson), il est un des membres fondateurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 04/12 Cinéma: Le Parrain, du 35 mm (bis)
  • 13/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir - acte II
  • 07/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir
  • 31/07 Cinéma: Film noir, Gene Wider & Jerry Lewis
  • 09/07 Cinéma: Jerry Lewis et films noirs
  • 01/07 Cinéma: Rétrospective Marlene Dietrich
  • 04/06 Cinéma: Le film noir, Les Incorruptibles et deux coups d'État - acte II
  • 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
  • 05/12 Cinéma: Humphrey Bogart - Acte II
  • 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
    L'Action Christine* retrouve un certain calme avec ses deux festivals pour ses deux salles. Aucun n'est à strictement parler cette semaine, mais et Robert Ryan et les réalisateurs hollywoodiens sont des thématiques qui forcément imposent le genre. Si le premier est surtout connu pour ses interprétations dans des westerns de série B. et des films de guerre, il n'en demeure pas moins l'un des plus grands acteurs de sa génération immortalisé à l'écran dans Nous avons gagné ce soir mais aussi La Chevauchée des bannis. Quant aux réalisateurs, il suffit de savoir que l'on y trouve Fritz Lang et Alfred Hitchcock pour des films qui sont La Cinquième victime et Soupçons, pour justifier que l'on en parle en cette dépêche. Alors ?

    Festival 1 : Robert Ryan
    "Festival Robert Ryan, du 28 novembre au 18 décembre. Son physique de costaud (1,93 m, 89 kg), son visage aux traits rudes et saillants, valurent à Robert Ryan d'être utilisé par les studios hollywoodiens le plus souvent dans les rôles de méchants, de durs dans des films noirs ou des westerns. Pourtant, en dehors de ses succès comme boxeur au lycée et à l'armée, il était un étudiant diplômé de littérature anglaise, très tôt intéressé par l'art dramatique. Après deux ans de petits boulots, il parvint à Hollywood où il fut brièvement l'élève de Max Reinhardt puis de Vladimir Sokoloff qui lui enseigne la sobriété du jeu, la maîtrise gestuelle, suivant la méthode de Stanislavski. À trente ans, il débute au théâtre (1939) et épouse une jeune débutante, la belle Jessica Cadwalader (plus tard, écrivain), qui, au cours de leur longue vie commune, lui donnera trois enfants. En 1940, il obtint son premier rôle au cinéma, mais toute sa vie il restera fidèle au théâtre, et jouera O'Neil, Pirandello, Shakespeare, Giraudoux, Brecht. En 1959, avec John Houseman et Sidney Harmon, il fonda le Theatre Group à l'UCLA (Université de Californie) et en 1968, avec Henry Fonda et Martha Scott, la Plumstead Playhouse Repertory Company. Après son engagement dans les Marines de 1944 à 1945, il retourna aux studios. Le plus étonnant dans sa féconde carrière (71 films en trente ans) est l'exigence qu'il manifesta dans le choix de ses metteurs en scène. Peu d'acteurs de la même génération peuvent en effet se flatter d'un palmarès oû figurent les noms de Cecil B. DeMille, Jean Renoir, Raoul Walsh, Max Ophuls, Anthony Mann, Budd Boetticher, Jacques Tourneur, Nicholas Ray, Joseph Losey, Fritz Lang, Samuel Fuller, Richard Brooks, Allan Dwan, (on ne les cite pas tous). N'ayant pas le statut de 'star', il partagea très souvent les premiers rôles au générique, mais marquait les films par sa présence, donnant à ses personnages une vérité et une épaisseur humaine qui gardent toute leur intensité aujourd'hui. S'il fallait en citer qu'un seul, ce serait peut-être celui du boxeur déchu mais intègre, aux réflexes quasi titanesques, de Nous avons gagné ce soir (Wise, 1949), sans doute son plus beau rôle. En plus d'être un acteur distingué et intelligent, ce fut un homme qui s'engagea dans de forts combats comme celui qu'il mena contre la chasse aux sorcières maccarthyste, son engagement aux côtés des militants pour les droits civiques et pour la restriction des armes atomiques. Il est probablement le seul acteur ayant créé une école pour promouvoir les valeurs humaines : avec sa femme, en 1951, il ouvrit et entretint la Oakwood School à North Hollywood, qui est estimée, de nos jours, comme étant une des meilleures du pays. Un 'good guy' (un type bien)... "

    Mercredi 5 décembre :
    L'Appât (The Naked Spur), de Anthony Mann (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 6 décembre :
    Un homme est passé (Bad Day at Black Rock), de John Struges (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Vendredi 7 décembre :
    Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow), de Robert Wise (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 8 décembre :
    La Maison dans l'ombre (On Dangerous Ground), de Nicholas Ray (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Dimanche 9 décembre :
    Les Douze salopards (Dirty Dozen), de Robert Aldrich (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).
    Lundi 10 décembre :
    La Course du lièvre à travers les champs, de René Clément (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).
    Mardi 11 décembre :
    Return of the Bad Men (Far West 89), de Ray Enright (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).


    Festival 2 : Hollywood les talents européens
    "Festival Hollywood : les talents européens, du 5 au 25 décembre. Peut-être une raison essentielle de l'importance de Hollywood et de l'universalité de son cinéma fut sa capacité à accueillir des talents venant du monde entier. Que ce soient des immigrés de fraîche date y trouvant leur voie et la réussite sociale, que ce soient des artistes réputés attirés par les grands studios ou chassés de leur propre pays par des régimes politiques xénophobes, tous contribuèrent à enrichir et à diversifier le cinéma américain, par leurs styles et les spécificités de leurs cultures d'origine. C'est particulièrement vrai pour les réalisateurs. De parfaits exemples peuvent être deux grands cinéastes comme Frank Capra, pauvre petit immigré italien devenu un des 'rois' de Hollywood, et Lubitsch, arrivé aux USA en 1923, auréolé de son prestige de grand metteur en scène allemand. Ils ne furent pas les seuls et en voici une illustration dans ce programme où vous trouverez des réalisateurs pourtant considérés comme 'typiquement' américains."

    Mercredi 5 décembre :
    La Cinquième victime (While the City Sleep), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 6 décembre :
    Vivre libre, de Jean Renoir (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 7 décembre :
    L'Arrangement (The Arrangement), de Elia Kazan (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Samedi 8 décembre :
    Le Suspect (The Suspect), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 9 décembre :
    Soupçons (Suspicion), d'Alfred Hitchcock (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 10 décembre :
    Stars in My Crown (Stars in My Crown), de Jacques Tourneur (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 11 décembre :
    Carrie, un amour désespéré (Carrie), de William Wyler (14 heures, 16 h 30, 17 heures, 19 heures & 21 h 30).


    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Anthony Mann |Robert Wise |Nicholas Ray |Fritz Lang |Alfred Hitchcock |Jacques Tourneur |Robert Aldrich

  • 27/11 Cinéma: Robert Ryan à L'Action Christine
  • 20/11 Cinéma: Marlene, encore et toujours
  • 14/11 Cinéma: Humphrey Bogart au Desperado
  • 13/11 Cinéma: Marlene, toujours Marlene
  • 10/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte III
  • 03/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte II
  • 14/08 Cinéma: Ida Lupino réalisatrice et actrice
  • 01/08 Cinéma: Égéries et série B
  • 24/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine - semaine II
  • 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine
  • 10/07 Cinéma: Film noir et Manpower, de Raoul Walsh
  • 03/07 Cinéma: Western et Kirk Douglas - acte II
  • 24/04 Cinéma: Marlene Dietrich et Hollywood
  • 03/08 Cinéma: L'Action Christine remet les pieds dans le polar
  • 25/07 Cinéma: Thématique polar à L'Action Christine (Paris)
  • 22/06 Cinéma: L'Action Christine porte les durs à l'écran
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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