k-libre - auteur - Lewis Allen

Il aurait dû se réjouir de cette soudaine activité dans une zone morte, mais cette évolution se traduisait plutôt par une immense angoisse s'infiltrant dans ses entrailles toujours plus profondément. La porte qu'il avait tant de fois tentée de forcer s'était ouverte d'un coup. Il avait peur de ce qui se trouvait derrière, et par-dessus tout, de celui qui lui avait fourni la clé. Le cadavre gelé aux traits familiers était là pour lui, il le savait dans chaque cellule de son corps.
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Lewis Allen

MAJ jeudi 11 juillet 2013
© D. R.

Biographie Lewis Allen


Naissance à Oakengates le 25 décembre 1905.
Mort à Santa Monica le 03 mai 2000.
Originaire d'une petite ville anglaise du Shropshire, Lewis Allen quitte l'école tôt pour rejoindre la marine marchande durant quatre ans. De retour sur le plancher des vaches, il entame une brève carrière d'acteur avant de travailler dans le management pour le théâtre à Londres.
Au début des années 1940, il part s'installer aux États-Unis où il réalise Freedom Comes High, un film de guerre de propagande en 1943 avant de se voir proposer un premier film, l'année suivante, sur une trame fantastique et sur fond de fantôme en Angleterre, La Falaise mystérieuse, avec Gail Russell qu'il retrouve aux côtés de Joel McCrea dans un film à l'intrigue similaire, L'Invisible meurtrier, en 1945, sorte de suite non-officielle.
En 1947, il dirige David Niven et Loretta Young dans The Perfect Marriage, une comédie romantique, puis filme son premier western, La Furie du désert (avec Burt Lancaster dans un de ses tous premiers rôle, un an après Les Tueurs, de Robert Siodmak). En 1948, il retourne en Angleterre filmer Une âme perdue, un mélodrame à l'époque victorienne, puis Verdict secret, un drame sur fond de procès de criminels de guerre nazis dans l'Allemagne occupée.
Réalisateur discret à la filmographie réduite, il consacra une carrière de trente années à des films de genres très honnêtes et redonna, en 1954, à Frank Sinatra une aura qu'il avait perdu dans Je dois tuer, l'un de ses films les plus connus qui, moins de dix ans avant Dallas, relate la tentative d'assassinat du président des États-Unis. Quatre ans plus tard, il dirige Sean Connery et Lana Turner dans une comédie sentimentale anglaise, Je pleure mon amour.
Alors qu'il sent sa carrière de réalisateur cinématographique sur le déclin, il s'oriente délibérément vers la télévision. Pendant un peu plus de dix ans, il tourne des épisodes de Perry Mason, The F.B.I. et Mission: Impossible. On lui doit également quarante-deux épisodes de Bonanza. Il prend sa retraite en 1977.
D'un point de vue personnel, Lewis Allen s'est marié deux fois. D'abord avec l'agent littéraire Dorothy Skinner, avec qui il eut un garçon, puis avec Trudy Colmar. Il s'éteint en 2000 à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans.


Bibliographie*

Réalisateur :

  • 1954 - Je dois tuer (Wild Side "Vintage Classics", avril 2012)

Actualité

  • 18/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale - acte II
  • 11/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale
  • 21/08 Cinéma: Le Mystérieux docteur Korvo
  • 06/08 Cinéma: Égéries et série B - acte II
    Thématiques inchangées en cette semaine aoûtienne à L'Action Christine*. Et pour les malheureux qui auraient été absents de la Capitale la semaine dernière, les quatre pépites de série B. ne se sont pas fait la malle. Ce sont les mêmes films. En revanche, la programmation de l'autre salle propose de nouveaux films. Bien sûr, tous ne sont pas de notre genre de prédilection. Mais la plupart s'en approchent. Ainsi, si Quinze jours ailleurs, de Vicente Minelli n'entre dans aucune de nos catégories, il n'en est pas de même pour Une femme dangereuse, de Raoul Walsh. Mais, un peu comme d'habitude, nous vous laissons faire votre choix...

    Quatre pépites du film noir : richesse de la série B
    "Pépinière de nouveaux auteurs, terrain d'élection de cinéastes chevronnés, la Série B est indissociable de l'ère des grands studios et d'une forme de cinéma hollywoodien tristement disparu depuis une vingtaine d'années. Méprisée par les incompétents paresseux qui ne voyaient en elle que le refuge d'une bande de cinéastes sans talent, confrontés tout à la fois à des sujets sans intérêt et à des budgets de misère, la Série B était au contraire, pour ceux qui voulaient bien la fréquenter, une succession de surprises... C'est dire que, contrairement à une idée souvent répandue, un film de Série B peut être une véritable œuvre d'auteur, produite avec un soin exceptionnel, le même que celui qui présidait à la fabrication de films plus onéreux. La présence des mêmes techniciens, le fait que les scénaristes travaillaient indifféremment pour des films de Série B ou de Série A et surtout la grande modestie des cinéastes hollywoodiens - y compris les plus célèbres - créaient une perpétuelle osmose au sein du studio, entre ces deux types de films."
    Patrick Brion (extraits de la préface de Série B, de Pascal Mérigeau & Stéphane Bourgoin, éditions Edilig)

    - Je dois tuer (Suddenly), un film de Lewis Allen avec Frank Sinatra.
    - La Tigresse (Too Late For Tears), un film de Byron Haskin avec Lizabeth Scott & Dan Duryea.
    - Le Balafré (Hollow Triumph), un film de Steve Sekely avec Paul Henreid & Joan Bennett.
    - Il marchait la nuit (He Walked By Night), un film de Alfred L.. Werken & Anthony Mann avec Richard Basehart.

    Mercredi 8 août :
    Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Jeudi 9 août :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Vendredi 10 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Samedi 11 août :
    La Tigresse (Too Late For Tears), de Byron Haskin (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 12 août :
    Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Lundi 13 août :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Mardi 14 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).

    Actrices magiques : Gene, Janet, Ida & Cyd
    Gene Tierney, Janet Leigh, Ida Lupino et Cyd Charisse, quatre actrices magique sont à l'honneur à l'Action Christine au mois d'août. Éblouissantes !

    Mercredi 8 août :
    Le Vaisseau fantôme (The Sea Wolf), de Michael Curtiz (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 9 août :
    Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town), de Vicente Minelli (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 10 août :
    Acte de violence (Act of Violence), de Fred Zinnemann (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 11 août :
    La Femme aux cigarettes (Roadhouse), de Jean Negulesco (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 12 août :
    Péché mortel (Leave Her to Heaven), de John M. Stahl (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 13 août :
    Ville haute ville basse (East Side, West Side), de Mervyn LeRoy (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 7 août :
    Une femme dangereuse (The Drive by Night), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Il marchait la nuit |Je dois tuer |Patrick Brion |Michael Curtiz |Alfred L. Werker |Anthony Mann |Mervyn LeRoy

  • 01/08 Cinéma: Égéries et série B
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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