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Alors elle hurla, à en déclencher la plus violente des avalanches sur toutes les pentes de l'Himalaya. L'enfant devant elle n'était pas décédé de mort naturelle. Il avait été égorgé.
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vendredi 29 mars

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Mervyn LeRoy

MAJ vendredi 20 septembre 2013
© D. R.

Biographie Mervyn LeRoy


Naissance à San Francisco le 15 octobre 1900.
Mort à Beverly Hills le 13 septembre 1987.
Issu d'une famille juive américaine ruinée par le tremblement de terre qui sévit en 1906 à San Francisco (son grand-père paternel possédait une chaine de magasins entièrement détruits, et la compagnie d'assurance de son côté était en banqueroute), Mervyn LeRoy quitte l'école à l'âge de douze ans, et devient vendeur de journaux avant de montrer un certain talent comme chanteur et de se lancer dans le vaudeville avec son cousin Jessy Lasky, avec qui il monte à Hollywood.
Il travaille dans le département de costumes de la Famous Players-Lasky (Paramount). Il joue des petits rôles dans des films muets, écrit des gags et réalise quelques comédies et des mélodrames qui obtiennent un joli petit succès malgré leur faible cout de production. En 1931, il réalise deux films-clé qui lancent également Edward G. Robinson : Five Star Final, une critique du journalisme tabloid, et Le Petit César, un classique du gangster. Il multiplie alors les réalisations, qu'importe pour lui le genre, et en 1938 il est choisi par la MGM pour être directeur de production. C'est ainsi lui qui prend la responsabilité de faire réaliser Le Magicien d'Oz par Victor Fleming en 1939 avec Judy Garland. Il révèle des acteurs comme Clark Gable, Loretta Young, Robert Mitchum et Lana Turner. Dans les années 1950, il réalise des films musicaux comme La Première sirène, avec Esther Williams, et Rose Marie, avec Ann Blyth avant de partir à la Warner où il dirige Henry Fonda et James Cagney dans Permission jusqu'à l'aube (1955), un film marin dans le Pacifique au crépuscule de la Seconde Guerre mondiale, avec une intense rivalité entre un Pacha et son second, La Mauvaise graine (1956), un thriller "féminin" avec l'interaction entre une mère et sa fille, Nancy Kelly et Patty McCormack, et La Police Fédérale enquête (1959), avec James Stewart et Vera Miles, sur fond de lutte contre le Ku Klux Klan dans la Louisiane.
Nommé aux Oscars en 1943 dans la catégorie "Meilleur réalisateur pour Prisonniers du passé, un film qui dresse le portrait d'un homme victime par deux fois d'une amnésie, et en 1940 pour avoir été le producteur du Magicien d'Oz, il reçoit un Oscar à titre honorifique en 1946 pour un court métrage avec Frank Sinatra qu'il a produit, et qui se veut un panégyrique de la tolérance, The House I Live In. Huit des films qu'il a dirigé ont été nommés dans la catégorie "Meilleur film" aux Oscars.
Il prend sa retraite en 1965, et écrit son autobiographie, Take One, en 1974, avant de s'éteindre en 1987, malade d'Azlheimer à Beverly Hills. Il a son étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 1560 Vine Street. Fan des courses de chevaux, il avait monté sa propre écurie de chevaux de courses dans les années 1940-1950.
Marié trois fois (Elizabeth Edna Murphy, Doris Warner puis Katherine Spiegel), son fils, Warner LeRoy est un restaurateur réputé. Réalisateur d'une cinquantaine de films, il est enterré au Forest Lawn Memorial Park Cemetery de Glendale.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 03/12 Cinéma: John Ford immense à la Cinémathèque
  • 04/12 Cinéma: Le Parrain, du 35 mm (bis)
  • 03/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte II
  • 06/08 Cinéma: Égéries et série B - acte II
    Thématiques inchangées en cette semaine aoûtienne à L'Action Christine*. Et pour les malheureux qui auraient été absents de la Capitale la semaine dernière, les quatre pépites de série B. ne se sont pas fait la malle. Ce sont les mêmes films. En revanche, la programmation de l'autre salle propose de nouveaux films. Bien sûr, tous ne sont pas de notre genre de prédilection. Mais la plupart s'en approchent. Ainsi, si Quinze jours ailleurs, de Vicente Minelli n'entre dans aucune de nos catégories, il n'en est pas de même pour Une femme dangereuse, de Raoul Walsh. Mais, un peu comme d'habitude, nous vous laissons faire votre choix...

    Quatre pépites du film noir : richesse de la série B
    "Pépinière de nouveaux auteurs, terrain d'élection de cinéastes chevronnés, la Série B est indissociable de l'ère des grands studios et d'une forme de cinéma hollywoodien tristement disparu depuis une vingtaine d'années. Méprisée par les incompétents paresseux qui ne voyaient en elle que le refuge d'une bande de cinéastes sans talent, confrontés tout à la fois à des sujets sans intérêt et à des budgets de misère, la Série B était au contraire, pour ceux qui voulaient bien la fréquenter, une succession de surprises... C'est dire que, contrairement à une idée souvent répandue, un film de Série B peut être une véritable œuvre d'auteur, produite avec un soin exceptionnel, le même que celui qui présidait à la fabrication de films plus onéreux. La présence des mêmes techniciens, le fait que les scénaristes travaillaient indifféremment pour des films de Série B ou de Série A et surtout la grande modestie des cinéastes hollywoodiens - y compris les plus célèbres - créaient une perpétuelle osmose au sein du studio, entre ces deux types de films."
    Patrick Brion (extraits de la préface de Série B, de Pascal Mérigeau & Stéphane Bourgoin, éditions Edilig)

    - Je dois tuer (Suddenly), un film de Lewis Allen avec Frank Sinatra.
    - La Tigresse (Too Late For Tears), un film de Byron Haskin avec Lizabeth Scott & Dan Duryea.
    - Le Balafré (Hollow Triumph), un film de Steve Sekely avec Paul Henreid & Joan Bennett.
    - Il marchait la nuit (He Walked By Night), un film de Alfred L.. Werken & Anthony Mann avec Richard Basehart.

    Mercredi 8 août :
    Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Jeudi 9 août :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Vendredi 10 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Samedi 11 août :
    La Tigresse (Too Late For Tears), de Byron Haskin (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 12 août :
    Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Lundi 13 août :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Mardi 14 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).

    Actrices magiques : Gene, Janet, Ida & Cyd
    Gene Tierney, Janet Leigh, Ida Lupino et Cyd Charisse, quatre actrices magique sont à l'honneur à l'Action Christine au mois d'août. Éblouissantes !

    Mercredi 8 août :
    Le Vaisseau fantôme (The Sea Wolf), de Michael Curtiz (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 9 août :
    Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town), de Vicente Minelli (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 10 août :
    Acte de violence (Act of Violence), de Fred Zinnemann (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 11 août :
    La Femme aux cigarettes (Roadhouse), de Jean Negulesco (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 12 août :
    Péché mortel (Leave Her to Heaven), de John M. Stahl (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 13 août :
    Ville haute ville basse (East Side, West Side), de Mervyn LeRoy (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 7 août :
    Une femme dangereuse (The Drive by Night), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Il marchait la nuit |Je dois tuer |Patrick Brion |Michael Curtiz |Alfred L. Werker |Anthony Mann |Lewis Allen

  • 05/06 Cinéma: Alfred Hitchcok et les femmes fatales à L'Action Christine
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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