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Mariama était une guerrière comme on dit ici pour parler des femmes courageuses et fortes. Mais même les guerrières ont du vague à l'âme. On peut être forte tout en étant perdue, lorsqu'on se retrouve face à soi même.
Laurence Gavron - Hivernage
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vendredi 29 mars

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King Vidor

MAJ jeudi 26 juin 2014
© D. R.

Biographie King Vidor


Naissance à Galveston le 08 février 1894.
Mort à Paso Robles le 01 novembre 1982.
Originaire du Texas où son grand-père, réfugié de la Révolution hongroise de 1848, s'est établi, King Vidor n'a que six ans quand il survit au grand ouragan qui sévit sur sa ville natale. Un événement qu'il relatera dans le numéro de mai 1935 du magazine Esquire sous le titre "Southern Storm".
Il débute sa carrière professionnelle comme caméraman de films d'actualité et projectionniste de cinéma. En 1913, il réalise son premier documentaire, La Grande parade militaire, puis s'installe en 1915 à Hollywood où il est tout d'abord scénariste et réalisateur pour une série de six courts-métrages sur la délinquance juvénile pour le juge Willis Brown.
Marié à l'actrice de films muets Florence Vidor, il travaille par la Goldwyn et s'octroie un certain succès notamment à travers sa réalisation de La Grande parade (1925), considéré comme l'un des meilleurs films muets des années 1920, et qui est un film épique pacifiste. Ce succès ouvre les voies du financement au réalisateur qui alors est influencé par l'expressionnisme allemand incarné par Murnau. Il tourne en 1928 un drame réaliste,La Foule, avant de s'orienter vers des comédies.
L'arrivée du parlant est synonyme de changement de genre. King Vidor se lance dans le film noir et, surtout, dans le western avec un succès contrasté. Non crédité pour des scènes qu'il tourne en noir et blanc au Kansas pour Le Magicien d'Oz (1939), il dirige Spencer Tracy dans Le Grand passage (1940), Gregory Peck dans Duel au soleil (1946) et Kirk Douglas dans L'Homme qui n'a pas d'étoile (1955) avant de conclure sa carrière par deux grandes fresques cinématographiques hollywoodiennes, Guerre et Paix avec Audrey Hepburn et Henry Fonda (1956) et Salomon et la Reine de Saba avec Yul Brynner et Gina Lollobrigida(1959).
King Vidor est considéré comme l'un des réalisateurs les plus créatifs dans l'histoire de Hollywood qui, malgré une réputation de dissident du système, a acquis un grand respect à travers une carrière riche étalée sur plus de quarante ans tant dans le cinéma muet que le parlant.
Marié successivement à Florence Arto, Eleanor Boardman et Elizabeth Hill, celui qui avait rejoint en 1944 l'anti-communist Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals a été vainement nommé cinq fois aux Oscars avant de recevoir le titre honorifique en 1979.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
  • 01/01 Cinéma: La Passion et ses travers
    Pour la nouvelle année, L'Action Christine* nous offre une semaine de passions, qui peuvent prendre des formes diverses et variées allant jusqu'à débusquer au cours d'un procès Douze hommes en colère. Le film de Sidney Lumet est un modèle du film noir avec Henry Fonda. Mais ça peut aussi survenir au détour d'une crise économique avec Gary Cooper et ce fameux Rebelle, de King Vidor, ou encore dans un camp militaire de Géorgie avec Elizabeth Taylor et Marlon Brando dirigés par John Huston. La Fièvre dans le sang avec Natalie Wood et Warren Beatty, après une pleine semaine à l'affiche, s'immisce également dans cette thématique sur fond de lutte des classes et d'amours impossibles. Quant à Gregory Peck et Ava Gardner, ils affrontent l'enfer du jeu dans Passion fatale de Robert Siodmak. Le reste n'est évidemment pas non plus à négliger. De quoi entamer avec délices une nouvelle année...

    Exclusivité 1 : L'Amour en première pages, de Tay Garnett
    "Tay Garnett réalise L'Amour en première page entre deux films d'aventure, Professionnal Soldier et Le Dernier négrier (pour lequel il réemploie Jane Darwell et George Sanders dans des seconds rôles). Le film s'inscrit dans une double tradition générique du cinéma américain : celle de la Screwball comedy d'abord, dont le film reprend le schéma narratif canonique (celui d'une chicane continuelle entre un homme et une femme issus de milieux sociaux différents, mais qui finiront par se marier) et les caractéristiques formels (rythme soutenu, dialogues percutants, gags proches du slapstick) et celle du film sur le journalisme, qui a souvent servi aux cinéastes pour interroger ou célébrer les valeurs de la démocratie américaine (Citizen Kane d'Orson Welles, L'Homme de la rue de Frank Capra, Violences à Park Row de Samuel Fuller, Les Hommes du président de Alan J. Pakula...). Comme Lewis Milestone avec The Front Page (1931) ou Frank Capra avec New York-Miami (1934) avant lui, Tay Garnett réunit avec brio ces deux traditions dans le même film. Alors au début de sa carrière (il a obtenu son premier rôle majeur l'année d'avant dans Le Pacte), Tyrone Power, qui vient de tourner L'Incendie de Chicago, s'impose alors comme un acteur de premier plan. Don Ameche, qui a également tourné dans L'Incendie de Chicago, se trouve lui aussi aux débuts d'une brillante et longue carrière (il tourne jusqu'à sa mort en 1993). Loretta Young, au contraire de son partenaire, a commencé à jouer dès l'âge de trois ans. Si bien qu'avant L'Amour en première page, elle est déjà apparue dans plus de cinquante films. Sa relation avec Clark Gable, alors marié, sur le tournage de L'Appel de la forêt de William Wellman en 1935 avait fait les choux gras de la presse à scandale à l'époque. On peut penser que, pour cette raison, le sujet de L'Amour en première page devait lui tenir à cœur."

    Mercredi 2 janvier :
    L'Amour en première page (Love is News), de Tay Garnett (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 h 10 & 21 h 40).
    Jeudi 3 janvier :
    L'Amour en première page (Love is News), de Tay Garnett (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 h 10 & 21 h 40).
    Vendredi 4 janvier :
    L'Amour en première page (Love is News), de Tay Garnett (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 h 10 & 21 h 40).
    Samedi 5 janvier :
    L'Amour en première page (Love is News), de Tay Garnett (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 h 10 & 21 h 40).
    Dimanche 6 janvier :
    L'Amour en première page (Love is News), de Tay Garnett (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 h 10 & 21 h 40).
    Lundi 7 janvier :
    L'Amour en première page (Love is News), de Tay Garnett (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 h 10 & 21 h 40).
    Mardi 8 janvier :
    L'Amour en première page (Love is News), de Tay Garnett (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 h 10 & 21 h 40).


    Festival : le cinéma flamboyant miroir des passions
    "Le cinéma est un miroir de la société et reflète nos actes, nos comportements et ce qui les motive. Bien souvent, la motivation est une passion plus ou moins avouée, à laquelle nous résistons ou nous succombons. Or, quoi de plus captivant qu'une histoire inspirée par une passion entraînant des individus vers une vie réussie ou vers leur perte. Il y a tout d'abord la passion amoureuse, et la haine, sa jumelle antagoniste, mais aussi la recherche du pouvoir, la soif de richesse, la volonté de justice, servir une idée, un art, le besoin de créer, la quête de liberté, etc. Ces motivations sont la trame de milliers de films, et furent l'aliment principal des grands studios hollywoodiens comme des producteurs indépendants. Elles inspirent petits et grands réalisateurs qui nous offrent des œuvres inoubliables, comme d'autres, méconnues, patrimoine du grand cinéma, un cinéma flamboyant."

    Mercredi 2 janvier :
    Le Chevalier (The Sandpiper), de Vicente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 3 janvier :
    Le Rebelle (The Fountainhead), de King Vidor (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 4 janvier :
    Douze hommes en colère (12 Angry Men), de Sidney Lumet (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 5 janvier :
    Reflets dans un œil d'or (Reflection in a Golden Eye), de John Huston (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 6 janvier :
    La Fièvre dans le sang (Splendor in the Grass), d'Elia Kazan (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 7 janvier :
    Passion fatale (The Great Sinner), dde Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 8 janvier :
    Doux oiseau de jeunesse (Sweet Bird of Youth), de Richard Brooks (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Sidney Lumet |William A. Wellman

  • 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine
  • 27/06 Cinéma: Western et Kirk Douglas
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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