k-libre - auteur - Jim Thompson

Vous devez vous dire que je suis un imbécile. C'est ce que je me dis moi-même quand je m'entends aujourd'hui.
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Jim Thompson

MAJ mercredi 07 avril 2010
© D. R.

Biographie Jim Thompson


Naissance à Anadarko le 27 septembre 1906.
Mort à Los Angeles le 07 avril 1977.
Jim Thompson, né dans l'Oklahoma, est le fils de "Pop", un shérif de comté parti au Mexique chercher fortune dans le pétrole. Resté auprès de sa mère, Birdie, institutrice, Jim Thompson s'initie aux classiques avant que la famille ne se retrouve et s'installe au Texas où Pop, devenu riche, a ouvert un cabinet juridique. Jim Thompson travaille dans des journaux dès l'âge de 16 ans et multiplie les petits boulots. Il écrit alors dans des Pulps. Il fume, boit, tombe gravement malade et nourrira son œuvre de ses nombreuses expériences qui le placent toujours dans le camp des humbles et des vaincus du rêve américain.
Jim Thompson publie son premier véritable roman noir en 1949 (Cent mètres de silence) puis enchaînera des livres devenus depuis, tous genres confondus, des classiques de la littérature. Il collabore à des scénarisations à Hollywood, avec Stanley Kubrick (L'Ultime Razzia, Les Sentiers de la gloire), réalise des scénarios pour la télévision (L'Homme de fer). Il meurt cependant le 7 avril 1977 dans la plus totale indifférence. Ses romans pessimistes où l'on pardonne peu continuent pourtant de prouver l'éclatant génie d'un des grands écrivains américains du XXe siècle.


On en parle : 813115 (Photo) | La Vache qui lit118 (Article)

Bibliographie*

Romancier :

Portrait :

Scénario inspiré de son œuvre :

Actualité

  • 01/11 Télévision: Mercredi soir c'est roman noir
  • 15/11 Café littéraire: Soirée culturo-culinaire spéciale Jim Thompson
  • 01/11 Édition: Parutions de la semaine - 1er novembre
  • 21/02 Télévision: Soirée Jim Thompson sur Ciné+
  • 31/10 Festival: Livres en tête s'offre du polar
  • 19/10 Édition: Parutions de la semaine - 19 octobre
  • 26/09 Site Internet: Citations diaboliques
  • 21/05 Télévision: On se lève tous pour... The Killing
    Au vu de ce titre, les cinéphiles penseront évidemment à celui du film noir que Stanley Kubrick a réalisé en 1956. Devenu en français L'Ultime razzia, il est basé sur un scénario coécrit par Kubrick et Jim Thompson, d'après le roman Clean Break de Lionel White (publié en France dans la "Série noire" gallimardienne*).
    Mais l'on parle ici d'une série télévisée danoise dont les deux premiers épisodes de la première saison, datée de 2007, ont été diffusés sur Arte le mardi 18 mai en deuxième partie de soirée, à partir de 22 h 30. Il paraît qu'elle a remporté un très grand succès en Scandinavie - certains commentateurs parlent de "véritable phénomène"...
    Il est vrai que les deux premiers épisodes sont prometteurs. D'où vient donc leur attrait ? De l'histoire qu'ils laissent entrevoir ? Non : elle est plutôt convenue dans la sphère des intrigues policières - on retrouve dans un lieu souvent fréquenté par de jeunes enfants des effets abandonnés et l'on avertit la police. Simultanément, des parents inquiets signalent la dispariton de leur fille âgée de dix-neuf ans. Il s'avère qu'elle a été violée et tuée ; son corps a ensuite été dissimulé dans le coffre d'une voiture appartenant à l'équipe de militants d'un homme politique en pleine campagne électorale. De sa construction, alors, qui semble très habile ? Sans doute. Et sans doute, aussi, du subtil équilibre narratif qui s'établit entre le déroulement de l'enquête criminelle et les problèmes personnels des personnages.
    Cela suffirait à attirer le spectateur exigeant. Mais il y a plus. Notamment cette manière assez rare de soutenir un ton résolument réaliste et quotidien par une image extrêmement léchée, remarquable en ce qu'elle reste sobre tout en offrant de superbes ambiances nocturnes et des cadrages complexes sans jamais incliner vers l'esthétisation outrancière. Et puis ce rythme qui est à la lenteur. C'est une lenteur qui fait sens, qui permet aux événements, aux décors, aux êtres, de s'installer dans le récit. Ce n'est pas une lenteur où l'on s'ennuie. Cette lenteur s'imprime aussi dans la durée télévisuelle de la série - chaque épisode correspond à une journée d'enquête. Cela repose de ces fictions accélérées/formatées où l'on vous boucle un dangereux psychopathe en 52 minutes chrono grâce aux performances de cerveaux surdoués assistés d'ordinateurs surboostés. Et de ces séries décalées, déjantées, "qui décapent"...
    Bref, The Killing a de quoi s'attacher de nombreux spectateurs. Enfin... les deux premiers épisodes : il ne faut jamais s'engouer qu'avec prudence. Au cas où la déception serait prématurément au rendez-vous.

    *Lionel White, En mangeant de l'herbe (traduit de l'anglais - États-Unis - par France-Marie Watkins) Gallimard coll. "Série noire", 1955, 192 p. - ISBN 2070472825.

  • 18/05 Cinéma: Premiers jours de tournage...
  • 16/02 Édition: Soul of a People : The WPA Writers' Project Uncovers Depression America
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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