Londres Noir

Qu'est-ce qui vient de se passer exactement ? Jules est rapidement déstabilisé. En général, il a plusieurs coups d'avance sur ses adversaires ou ses proies, sauf quand il perd pied. Cette femme l'a bousculée sans ménagement. Bizarrement, cette confrontation lui a plu.
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vendredi 19 avril

Contenu

Nouvelle - Noir

Londres Noir

Urbain MAJ lundi 24 novembre 2014

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 20 €

Collectif
London Noir - 2006
Anthologie présentée par Cathi Unsworth
Barry Adamson (nouvelle)
Joolz Denby (nouvelle)
Cathi Unsworth (nouvelle)
Mark Pilkington (nouvelle)
Michael Ward (nouvelle)
Joe McNally (nouvelle)
Patrick McCabbe (nouvelle)
Sylvie Simmons (nouvelle)
Ken Hollings (nouvelle)
Ken Bruen (nouvelle)
Martyn Waites (nouvelle)
Max Décharné (nouvelle)
Desmond Barry (nouvelle)
John Williams (nouvelle)
Dan Bennett (nouvelle)
Stewart Home (nouvelle)
Jery Sykes (nouvelle)
Traduit de l'anglais par Miriam Perier
Paris : Asphalte, octobre 2010
256 p. ; 20 x 15 cm
ISBN 978-2-918767-04-6
Coll. "Asphalte noir"

Actualités

  • 20/04 Édition: Parutions de la semaine - 20 avril
  • 17/04 Édition: Carto-crime chez "Folio policier"
  • 03/04 Librairie: Des Villes noires pour Longtemps
    Les éditions Asphalte nous ont déjà donné à de nombreuses reprises l'occasion de voyager dans les villes les plus énigmatiques de la planète. Un concept acheté à l'Américain Akashic Books simple et qui a fait ses preuves : une ville, un anthologiste de renom, et d'autres auteurs qui se partagent la ville avec leur prose, leur vécu citadin et leur imagination. C'est ainsi que l'on a pu (re)découvrir Londres, Brooklyn, Paris, Los Angeles, Rome... Au total six destinations culte.
    Paris Noir, Londres Noir et Los Angeles Noir ressortent en ce mois d'avril en poche dans la collection "Folio policier" de Gallimard. Alors, si vous les avez ratés en grand format, vous n'avez aucun excuse pour voyager en charter livresque et arriver ainsi à la même destination à peu de frais. Dans le même temps, les éditions Asphalte font paraître Delhi Noir.

    Pour célébrer cet événement double, Gallimard et Asphalte organisent une soirée à la librairie Longtemps (22, avenue Mathurin-Moreau - 75019 Paris) le jeudi 12 avril à partir de 19 heures. Vous ne trouverez pas sur place les auteurs de Los Angeles et Londres, mais seront en nombre ceux de Paris (étonnant, non ?) puisque réunis autour de l'anthologiste Aurélien Masson (par ailleurs directeur de la "Série noire") sont annoncés D.O.A., Jérôme Leroy, Patrick Pécherot et Chantal Pelletier. Vous aurez le droit en prime aux présences de Sébastien Doubinski, traducteur de Delhi Noir et d'Ingrid Astier, absente de l'anthologie Paris Noir mais dont les romans s'articulent autour de la Seine, fleuve parisien par excellence !
    On nous promet du vin californien, de la bière anglaise et moult grignotages made in India. Gageons que les surprises seront françaises.
    Comme le stipulent en un message Estelle Durand et Claire Duvivier, éditrices urbaines et urbaines : "Entrée libres pour les amateurs de Noir, de villes, de livres et d'alcool !"
    Liens : Paris Noir |Los Angeles Noir |Ingrid Astier |Jérôme Leroy | D.O.A. |Patrick Pécherot |Chantal Pelletier |Sébastien Doubinsky

  • 21/06 Édition: Soirée romaine... à Paris

Tout est dans le titre !

Qu'est-ce qui fait exactement l'identité d'une ville ? Est-ce son Histoire avec un grand H ou la foultitude de micro-histoires qui composent son quotidien ? Ou l'une et l'autre sont-elles imbriquées ? L'appellation de "Noir" est prise ici au sens propre : la Londres qui est décrite est loin des fantasmes de gentlemen à melon ou des prédateurs de la phynance qui l'ont déchirée. Elle pue les pubs, les arrière-cours, les déclassés, les bas-fonds sans aucun romantisme rédempteur. Il est éloquent que la plupart des textes soient à la première personne (à l'exception du dernier, "Betamax", étrange essai expérimental à la seconde  [!] personne) : il s'agit d'autant de vignettes, d'instantanés, de portraits de personnages du quotidien. Si on y retrouve de grandes figures classiques (un truand redoutable dans "Brixton à bloc" du vétéran Ken Bruen, le policier inhumain de "Rigor Mortis", des arnaqueurs à la petite semaine dans "Trouble is a lonesome Town" de l'anthologiste Cathi Unsworth), c'est avant tout la vérité des êtres qui compte, du skinhead lunaire de la magnifique "De l'amour" aux débuts du punk décrits dans "Chelsea 3, Scotland Yard 0" ancrés dans leur contexte socio-culturel. Londres devient également la ville monstre, de la description des paumés digne d'une cour des miracles de "Maida Hell" (par Barry Adamson, ancien des Bad Seeds de Nick Cave reconverti !) à la descente aux enfers de "Sic transit gloria mundi" (par Joolz Denby, l'auteure de Stone Baby). Et curieusement, c'est là que ces textes on ne peut plus différents, même si la plupart privilégient l'atmosphère à l'intrigue, trouvent une cohérence surprenante à travers cette comédie humaine qu'ils tissent, si bien qu'on serait bien en mal d'en trouver un qui sorte du lot, qu'il soit meilleur ou pire que ses petits camarades (la qualité d'ensemble, et notamment stylistique, est remarquable). Et c'est là qu'on se dit que Londres, la monstrueuse, la dévoreuse, la putain, a gagné malgré tout : en imprégnant de sa tonalité, de sa petite musique cette antho au final extrêmement cohérente. On en sort en apnée, avec l'impression d'avoir fait un voyage tel que ne vous en offrirons les guides touristiques. Un bijou, quoi...

NB : Votre pisse-copie syndiqué allait conclure en disant que, en ce monde ethnocentrisé anglo-saxonifiant, on avait peu de chance de voir un Moscou Noir ou un Barcelone Noir... juste avant qu'Asphalte n'annonce un Rome Noir, qu'on attend donc avec impatience. Il y a des jours où il est doux de se tromper...

Partie I – Police & Thieves : "Backgammon", de Desmond Barry, "À bloc", de Ken Bruen, "Rigor Mortis", de Stewart Home, "Maida Hell", de Barry Adamson.
Partie II – I Fought the Law : "I Fought the Lawyer", de Michael Ward, "Je déteste ses doigts", de Sylvie Simmons, "Rituels au parc", de Dan Bennett, "Trouble is a Lonesome Town", de Cathi Unsworth, "Chelsea 3, Scotland Yard 0", de Max Décharné.
Partie III – Guns on the Roof : "De l'amour", de Martyn Waites, "Sic transit gloria mundi", de Joolz Denby, "New Rose", de John Williams, "L'Île aux pingouins", de Jerry Sykes.
177 Partie IV – London Calling : "Montée sur un cheval blanc", de Mark Pilkington, "Le Sud", de Joe McNally, "Who do you know in Heaven?", Patrick McCabe, "Betamax", de Ken Hollings.


On en parle : Carnet de la Noir'Rôde n°46

Citation

Londres bat au rythme de la musique du monde, chacun de ses quartiers raconte ses propres légendes populaires au travers du bhangra, du reggae, du ska, du blues, du jazz, du fado, de flamenco, de l'électro, du hip-hop, du punk ; à vous de choisir votre bande-son.

Rédacteur: Thomas Bauduret lundi 29 novembre 2010
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