Des femmes disparaissent

Alors n'essaie pas de me convaincre que ma pauvre petite existence ait un but, n'essaie pas de me persuader qu'un Dieu infiniment bon veille sur moi. Tout cela n'est rien. Nada.
Stefán Máni - Présages
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

vendredi 29 mars

Contenu

Roman - Policier

Des femmes disparaissent

Enlèvement - Disparition MAJ vendredi 11 mars 2011

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 16 €

Christian Garcin
Lagrasse : Verdier, janvier 2011
186 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-86432-631-1

Actualités

  • 05/04 Prix littéraire: Sélections et présélections...
  • 14/03 Prix littéraire: Dernières sélections avec rehauts de noir
    Parmi les innombrables récompenses décernées tout au long de l'année qui ne concernent pas spécifiquement la littérature noire et policière, deux ont attiré notre attention dont on connaîtra tout bientôt les lauréats et qui affichent, dans leur dernière sélection, un titre des plus k-librés.
    Le prix Alexandre Vialatte d'abord, nouveau venu dans ce vaste corpus que constituent les prix littéraires puisqu'il sera remis pour la première fois le 7 avril prochain, à un roman "de langue française" remarquable par ses "qualités d'écriture, sa liberté de ton et son indépendance d'esprit". On compte six romans dans l'ultime liste des ouvrages sélectionnés, dont Des femmes disparaissent - Une enquête de Zuo Luo, de Christian Garcin, paru aux éditions Verdier en janvier de cette année.
    Puis le prix littéraire du roman d'entreprise, créé en 2009 par Place de la médiation - un organisme spécialisé dans la prévention des problèmes psychosociaux liés au travail - et visant à récompenser une Å“uvre ayant pour cadre l'entreprise, dont l'auteur fait montre d'un regard particulièrement pertinent sur cet univers. Il sera remis pour la deuxième fois le 21 mars prochain au Palais Brongniart à Paris, en présence d'Arnaud Le Gal, rédacteur en chef de la revue Les Échos, et du sénateur Jean-Pierre Godefroy. Le roman de Pascal Dessaint, Les Derniers jours d'un homme (Rivages, mars 2010), sortira-t-il lauré de la liste des douze romans en lice ?
    Liens : Pascal Dessaint

Un Zorro sauce aigre douce

Lorsque l'on vend sa fille à un homme pour qu'il l'épouse, ça fait rentrer un peu de liquidité. Mais lorsque le mari en question commence à la battre, ça pose des problèmes de conscience et c'est le moment de faire appel à Zuo Luo, dit Zorro. Aidé par son acolyte Bec de Canard, il repère les victimes, profite de l'absence des maris indélicats, se faufile dans d'obscurs couloirs sentant la plupart du temps l'urine et le rat mort, frappe sur les voisins chargés de surveiller la jeune femme, et repart avec la jeune femme en question sous le bras.

Mais derrière chaque exploit de Zuo Luo se dissimulent les trois femmes qui ont marqué sa vie, ces trois fantômes qui le hantent et aux côtés desquels il n'a de cesse de se glisser, se disant que peut-être il aurait pu, que peut-être il aurait dû. Le détective est en quête perpétuelle et ses pas le mènent de la Chine au Japon en passant par le Chinatown new-yorkais. Chaque fois, Christian Garcin réussit son coup, il nous régale, fait preuve d'un humour huilé à la perfection, comme les rouages de ce roman qu'il maîtrise du début à la fin. Il joue avec les codes, ceux du polar, ceux de la littérature orientale, ceux des histoires dans l'histoire, sous forme de contes qui s'égrènent comme des flash-backs cinématographiques à la Tarantino. Car l'écriture de Garcin est particulièrement cinématographique, avec un Zorro aux allures de desperado de l'Empire du Milieu, un acolyte en forme de Bernardo doté d'un peu trop de paroles... Et pour parachever le casting : Irina, la jolie serveuse aux courbes évocatrices. On a du conte, du polar, de l'humour, du cinéma. Que demander de plus ?

Citation

Les coups de pieds plurent, non pas au type, mais sur ses jambes et ses côtes, dont certaines faisaient un petit bruit sec en sa cassant, et accessoirement sur son visage. [...] Zuo Luo pouvait ainsi témoigner, à l'occasion, d'un tempérament quelque peu emporté.

Rédacteur: Gilles Marchand mercredi 23 février 2011
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page