Des femmes disparaissent

Les règles, les normes et la morale, cela ne vaut pas pour moi, pense-t-elle. Pas pour les miens. On n'en a jamais tenu compte et il n'y a aucune raison pour que ça change.
Mons Kallentoft & Markus Lutteman - Bambi
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vendredi 29 mars

Contenu

Roman - Policier

Des femmes disparaissent

Enlèvement - Disparition MAJ vendredi 11 mars 2011

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 16 €

Christian Garcin
Lagrasse : Verdier, janvier 2011
186 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-86432-631-1

Actualités

  • 05/04 Prix littéraire: Sélections et présélections...
    Il y a les prix noirs, et les autres qui, sans couleur particulière (pour tant est que le noir en soit une), accrochent régulièrement un, voire des polars (ou assimilés tels) à leur sélection et parfois à leur palmarès...
    Côté noir, nous venons de découvrir les titres retenus pour les mois de février et de mars par les jurés du prix du meilleur polar des lecteurs de Points :
    - Origine, de Diana Abu-Jaber
    - Les Courants fourbes du lac Tai, de Xiaolong Qiu.
    Et côté "acolore", plus précisément en ce qui regarde le 37e prix du livre Inter, nous voyons figurer dans la liste des présélectionnés :
    - Des femmes disparaissent, de Christian Garcin (Verdier)
    - et Enlèvement avec rançon, d'Yves Ravey (Minuit).
    Liens : Origine |Diana Abu-Jaber

  • 14/03 Prix littéraire: Dernières sélections avec rehauts de noir

Un Zorro sauce aigre douce

Lorsque l'on vend sa fille à un homme pour qu'il l'épouse, ça fait rentrer un peu de liquidité. Mais lorsque le mari en question commence à la battre, ça pose des problèmes de conscience et c'est le moment de faire appel à Zuo Luo, dit Zorro. Aidé par son acolyte Bec de Canard, il repère les victimes, profite de l'absence des maris indélicats, se faufile dans d'obscurs couloirs sentant la plupart du temps l'urine et le rat mort, frappe sur les voisins chargés de surveiller la jeune femme, et repart avec la jeune femme en question sous le bras.

Mais derrière chaque exploit de Zuo Luo se dissimulent les trois femmes qui ont marqué sa vie, ces trois fantômes qui le hantent et aux côtés desquels il n'a de cesse de se glisser, se disant que peut-être il aurait pu, que peut-être il aurait dû. Le détective est en quête perpétuelle et ses pas le mènent de la Chine au Japon en passant par le Chinatown new-yorkais. Chaque fois, Christian Garcin réussit son coup, il nous régale, fait preuve d'un humour huilé à la perfection, comme les rouages de ce roman qu'il maîtrise du début à la fin. Il joue avec les codes, ceux du polar, ceux de la littérature orientale, ceux des histoires dans l'histoire, sous forme de contes qui s'égrènent comme des flash-backs cinématographiques à la Tarantino. Car l'écriture de Garcin est particulièrement cinématographique, avec un Zorro aux allures de desperado de l'Empire du Milieu, un acolyte en forme de Bernardo doté d'un peu trop de paroles... Et pour parachever le casting : Irina, la jolie serveuse aux courbes évocatrices. On a du conte, du polar, de l'humour, du cinéma. Que demander de plus ?

Citation

Les coups de pieds plurent, non pas au type, mais sur ses jambes et ses côtes, dont certaines faisaient un petit bruit sec en sa cassant, et accessoirement sur son visage. [...] Zuo Luo pouvait ainsi témoigner, à l'occasion, d'un tempérament quelque peu emporté.

Rédacteur: Gilles Marchand mercredi 23 février 2011
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