Gataca

Le passé m'explosait à la figure, j'en avais les poils qui se hérissaient. La haine, oui, la haine qui nous avait submergés ce soir-là, je la ressentais vivante. Un animal terrifiant, la haine.
Gildas Girodeau - La Paix plus que la vérité
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jeudi 18 avril

Contenu

Roman - Thriller

Gataca

Énigme - Assassinat - Scientifique MAJ jeudi 05 mai 2011

Note accordée au livre: 5 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 20,9 €

Voir plus d'infos sur le site livresque-du-noir.fr (nouvelle fenêtre)

Franck Thilliez
Paris : Fleuve noir, avril 2011
508 p. ; 23 x 14 cm
ISBN 978-2-265-08743-9
Coll. "Thriller"

Actualités

  • 13/04 Édition: Parutions de la semaine - 13 avril
    Semaine des retours voire, pour l'essentiel, des seconds romans avec Robert Goddart, Marek Krajewski, Eva-Marie Liffner ou encore Jacques Saussey. Loin devant, James Patterson, San-Antonio (que Fleuve noir s'ingénie à vendre en grand format après des années de poches...) et Nora Roberts. Des millions de pages à eux trois dans des domaines certes très variés.
    Si vous ne trouvez pas votre bonheur dans les romans grands formats (jetez quand même plus d'un œil à Dernier shoot pour l'enfer, de Ludo Sterman et à Triple crossing de Sebastian Rotella), il vous reste des poches intéressants. Rivages propose quelques inédits, et Folio retire toute une gamme de Jo Nesbø. Que demander de plus ?

    Grand format :
    Derrière la haine, de Barbara Abel (Fleuve noir, "Thriller")
    Prise directe, de Eoin Colfer (Gallimard, "Série noire")
    Seuls les innocents n'ont pas d'alibi, de Georgio Faletti (Robert Laffont)
    La Mauvaise élève, d'Alessia Gazzola (Presses de la Cité, "Sang d'encre")
    Heather Mallander a disparu, de Robert Goddart (Sonatine)
    La Mort à Breslau, de Marek Krajewski (Gallimard, "Série noire")
    Apokalypse, de P. J. Lambert (De Midi)
    Le Rêveur et la peine, de Eva-Marie Liffner (Rivages, "Thriller")
    La Trahison dans le sang, de Eric van Lustbader (City, "Thriller")
    Private Londres, de James Patterson & Mark Sullivan (L'Archipel)
    Possession, de Nora Roberts (Harlequin, "Mira")
    La Clé de l'Apocalypse, de James Rollins (Fleuve noir, "Thriller")
    Triple crossing, de Sebastian Rotella (Lian Levi, "Policier")
    Film noir à Odessa, de William Ryan (Les 2 teres)
    Les Clés du pouvoir sont dans la boîte à gants, de San-Antonio (Fleuve noir, "San-Antonio, grands formats")
    San-Antonio. 10, de San-Antonio (Robert Laffont, "Bouquins")
    Quatre racines blanches, de Jacques Saussey (Les Nouveaux auteurs)
    Sherlock Holmes : enquêtes inédites, collectif (Le Masque d'or, "Adrénaline")
    Dernier shoot pour l'enfer, de Ludo Sterman (Fayard, "Noir")
    Seuls les morts ne rêvent pas, de Vidar Sundstol (Grasset)

    Poche :
    Vengeance au cœur de Lille, de Maryse Cherruel (BTF concept)
    Les Murmures, de John Connolly (Pocket, "Thriller")
    Mildred percée, de Stuart M. Kaminsky (Rivages, "Noir")
    Le Maître des noms, de Josef Ladik (Pocket, "Thriller")
    Le Visage de la folie, de Max Milan (Rivages, "Noir")
    Chasseurs de têtes, de Jo Nesbø (Folio, "Policier")
    L'Homme chauve-souris, de Jo Nesbø (Folio, "Policier")
    Rue Sans-souci, de Jo Nesbø (Folio, "Policier")
    Le Sauveur, de Jo Nesbø (Folio, "Policier")
    Dans la peau d'un mafieux, de Don Pendleton (Vauvenargues, "L'Exécuteur")
    Intime ressemblance, de Lisa Scottoline (Pocket, "Thriller")
    Dimanche, de Georges Simenon (LGF, "Policier")
    Gataca, de Franck Thilliez (Pocket, "Thriller")
    Charlene ne reviendra pas, de Lisa Unger (Pocket, "Thriller")
    Liens : Chasseurs de têtes |Le Sauveur |Dernier shoot pour l'enfer |Charlene ne reviendra pas |Mildred percée |Triple Crossing |Chasseurs de têtes |Eoin Colfer |Stuart Kaminsky |Marek Krajewski |Josef Ladik |P.J. Lambert |Eva-Marie Liffner |Jo Nesbø |James Patterson | San-Antonio |Jacques Saussey |Lisa Scottoline |Georges Simenon |Ludo Sterman |Franck Thilliez |Lisa Unger |John Connolly

  • 21/04 Radio: Bob Garcia bisse son enthousiasme pour...

Le Darwinisme pour les Nuls

Avec Gataca, plus encore qu'avec ses précédents romans, Franck Thilliez endosse à la perfection le rôle de vulgarisateur scientifique en proposant un thriller sur fond de biologie évolutive, d'ADN et de théorie darwinienne sans perdre son lecteur dans les méandres du jargon scientifique. On en reviendrait presque à regretter de n'avoir pas été plus attentif durant les cours de sciences naturelles au lycée. Les puristes pourront regretter un style narratif parfois naïf, donnant à Franck Thilliez l'apparence d'un auteur à deux visages. Celui d'un stakhanoviste lorsqu'il aborde les aspects techniques et scientifiques relatifs au thème du roman, et celui d'un romancier à l'écriture simpliste quand la narration s'attarde sur les personnages, Lucie Henebelle et Franck Sharko, ses deux héros fétiches que l'on retrouve pour la deuxième partie de son diptyque consacré à la violence et entamé avec Le Syndrome [E].

À la fin de cet opus, Franck Thilliez avait laissé ses lecteurs dans un état d'anxiété. Alors que Lucie semblait avoir trouvé le bonheur avec Sharko, Clara et Juliette, ses filles jumelles disparaissent quasiment sous leurs yeux. Gataca débute quelques mois plus tard. Lucie a démissionné de la police après la découverte du corps de Clara, sauvagement assassinée par Grégory Carnot. Elle refuse d'entendre parler de Sharko sur qui elle rejette la faute de ce meurtre. Suite à cette affaire, ce dernier est devenu l'ombre de lui-même. Il n'a plus que la peau sur les os, enchaîne les insomnies et les heures de boulot depuis qu'il a demandé à être réaffecté sur le terrain. Lorsqu'il est dépêché sur le meurtre d'une étudiante en biologie évolutive survenu dans la cage d'un chimpanzé, il est loin de se douter que cette enquête le conduira de nouveau à côtoyer Lucie. L'étudiante, qui travaillait sur une thèse portant sur les liens entre la violence et le fait d'être gaucher, avait rencontrée peu avant sa mort, de nombreux criminels catalogués extrêmement violents. Parmi eux, un certain… Grégory Carnot. La présence du meurtrier de la petite Clara dans cette affaire va amener Lucie et Franck à retravailler en équipe et à mettre les pieds dans un monde où la violence trouve ses racines dans les gènes.

Victor Hugo disait que "La naïveté est le visage de la vérité". Cette citation illustre parfaitement le sentiment que l'auteur éprouve pour ses deux protagonistes : un attachement vrai et indéfectible qui transpire à chaque ligne où ils apparaissent. C'est cette naïveté ajoutée à l'impressionnant travail de documentation et de retranscription qui font la force et la puissance de ce roman, certainement le meilleur de Franck Thilliez à ce jour.


On en parle : Alibis n°44

Citation

L'édito, en anglais, était très bref : où fallait-il chercher les causes de la violence ? Dans la société ? Le contexte historique ? L'éducation ? Ou dans ces portions de chromosomes que l'on appelle les gènes ?

Rédacteur: Fabien Hérisson mercredi 30 décembre 2015
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