Terreur apache

En général, le maire sait comment les gens votent. Ça ne varie pas beaucoup d'une élection à l'autre. Ici, les opinions politiques se transmettent de père en fils.
Martin Walker - Meurtre en Périgord
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

vendredi 29 mars

Contenu

Roman - Western

Terreur apache

Ethnologique - Guerre - Crépusculaire MAJ jeudi 02 mars 2023

Note accordée au livre: 5 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 9,2 €

William Riley Burnett
Adobe Walls - 1953
Postface de Bertrand Tavernier
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Fabienne Duvigneau
Arles : Babel, novembre 2013
298 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-330-05110-5

Actualités

  • 11/09 Librairie: Bertrand Tavernier et la collection "L'Ouest le vrai" à Ombres blanches & à la Cinémathèque (Toulouse)
  • 16/04 Cinéma: Westerns et charlatanisme
  • 09/04 Cinéma: Tyrone Power est Le Charlatan à L'Action Christine
  • 02/04 Cinéma: Shane & Lancaster : acte II
  • 27/03 Cinéma: Shane & Lancaster : acte I
    L'Action Christine fait un focus sur le western de George Stevens, L'Homme des vallées perdues. Peu le savent, mais le film a remis à l'honneur l'excellent roman éponyme de Jack Schaefer. Un éblouissant film en technicolor, avec un héros de dix ans. Une histoire du Grand Ouest, que n'aurait pas dédaigné Charles Williams. L'histoire d'une sourde révolte contre la violence et les grands propriétaires. Un western à voir. Le festival de la semaine est consacré à Burt Lancaster. L'on peut dire ce que l'on veut de l'homme, le comédien aux yeux étincelants est extraordinaire. S'il ne fallait voir que deux films cette semaine, alors incontestablement il faudrait prendre son billet pour Les Tueurs, de Robert Siodmak d'après une nouvelle d'Ernest Hemingway, et Le Prisonnier d'Alcatraz, de Howard Hawks...

    Exclusivité : L'Homme des vallées perdues, de George Stevens
    "L'un des westerns les plus célèbres dans les années qui suivirent sa réalisation, avant qu'ait lieu la nécessaire réestimation des valeurs consacrées du genre. Shane ne peut en aucun cas être mis sur le même plan qu'un western de Ford ou de DeMille, de Mann ou de Nicholas Ray. C'est avant tout un superbe spectacle familial, un admirable album d'images, filmé dans des extérieurs magnifiques auxquels le Technicolor de l'époque donne une saveur poétique toute particulière. George Stevens tint à conserver dans plusieurs de ses plans des variations de luminosité très spectaculaires et rarement tolérées par les chefs opérateurs. Réaliste dans le détail des décors, des costumes, de la lumière, le film présente une vision simplifiée et idéalisée de la vie dans l'Ouest, telle qu'elle est vue par un gamin de dix ans, fils d'un couple de colons, et qui est sans doute le personnage le plus important de l'histoire. Sa présence nettement marquée dans la plupart des scènes justifie en partie le shématisme de l'action, son culte du héros "bigger than life", son manichéisme presque caricatural (dans un rôle de tueur sadique qui le fit remarquer du public et qui allait inspirer le dessinateur de bande dessinée Morris, le créateur de Lucky Luke, pour le personnage de Phil Defer, Jack Palance frôle la parodie). Une scène résume l'aura du personnage : quand il entre dans un saloon désert, le chien présent se lève et, la queue basse, sort du champ de la caméra, sans doute pour aller lécher sa patte. Shane appartient à cette lignée de films d'aventures pour enfants dont le thème central est justement la découverte de la violence et de la beauté du monde par un enfant et n'a rien à voir avec le nouveau courant du western adulte et moderne des années 1950. "
    Jacques Lourcelles (Dictionnaire du cinéma/Robert Laffont).

    Mercredi 27 mars :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 28 mars :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 29 mars :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 30 mars :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 31 mars :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 1sup>sup>er avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 2 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    Festival : Burt Lancaster
    "À l'occasion de la réédition de Fureur apache de Robert Aldrich, nous vous proposons neuf films, dans lesquels Burt Lancaster fait preuve de sa capacité à interprêter des rôles totalement opposés, allant du combattant libertaire au 'looser' désabusé. Quel que soit le personnage, il lui donne une vérité indéniable, le marquant de son grand talent, de son jeu extrêmement travaillé et de sa forte présence. Ces œuvres de grands réalisateurs sont des jalons incontournables de sa longue et riche carrière d'acteur."

    Mercredi 27 mars :
    Le Vent de la plaine (The Unforgiven), de John Huston (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 28 mars :
    Elmer Gantry le charlatan (Elmer Gantry), de Richard Brooks (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).
    Vendredi 29 mars :
    Le Grand chantage (Sweet Smell of Success), de Alexander Mackendrick (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 30 mars :
    Les Tueurs (The Killers), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 31 mars :
    The Swimmer (The Swimmer), de Frank Perry (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 1er avril :
    La Flèche et le flambeau (The Flame and the Arrow), de Howard Hawks (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 2 avril :
    Le Prisonnier d'Alcatraz (Birdman of Alcatraz), de Howard Hawks (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Homme des vallées perdues |Fureur apache |L'Homme des vallées perdues |George Stevens |Robert Aldrich |William Riley Burnett |Jack Schaefer

Grein de violence

William Riley Burnett prétendait que ses meilleurs romans étaient ses westerns. Force est d'admettre, après la lecture de Terreur apache, qu'il pourrait bien avoir raison. L'auteur de Quand la ville dort part à la conquête du Grand Sud-Ouest avec beaucoup de talent. L'histoire débute en 1886 en Arizona et va nous emmener à la frontière mexicaine. Au départ, il y a la scission des Apaches d'une réserve indienne. Des luttes de pouvoir opposent le vieux chef indien Porfirio et le jeune et fougueux Toriano. Le premier fait figure de sage et il se murmure qu'il a des origines mexicaines. Le second est d'une lignée pure. Alors Toriano part avec une poignée de fidèles déclarer la guerre aux Blancs. Pour ne pas être en reste, Porfirio prend aussi le sentier de la guerre, mais des négociations avec l'armée aboutissent, et si celle-ci élimine Toriano, les Apaches retourneront paisiblement dans leur réserve. Le roman décrit lentement cette course-poursuite entre le féroce Toriano et des éclaireurs de l'armée menés par Walter Grein, un homme autant intraitable qu'efficace, au point d'être surnommé par les indiens "L'Apache blanc". "Apache" signifie "ennemi", nous apprend Burnett à un moment de ce roman qui dépeint avec beaucoup de maîtrise les rapports humains et les incompréhensions qui en naissent à travers trois portraits d'hommes mus pour certains par des traditions et pour d'autres par un ego motivé par l'ego qui voit ou croit déceler chez ceux d'en face. Un roman sombre qui propose une descente aux enfers, celle des Apaches.

Citation

Les Apaches aussi ont un code. Le voici : le plus fort, c'est celui qui tue le plus de monde. Après lui vient le plus grand voleur. Et en troisième position - mais c'est aussi une force -, le plus grand menteur. Vous me suivez ? Comment voulez-vous qu'un homme comme Busby puisse traiter avec des gens pareils ? Son indulgence, ils en rient. Ils la voient comme une faiblesse. Ils ne comprennent qu'une seule chose : la force.

Rédacteur: Julien Védrenne jeudi 16 août 2012
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page