Grandes affaires criminelles de France

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vendredi 29 mars

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Essai - Policier

Grandes affaires criminelles de France

Historique - Assassinat - Faits divers MAJ lundi 08 mars 2021

Note accordée au livre: 3 sur 5

Poche
Réédition

Tout public

Prix: 9 €

Sylvain Larue
Avec la collaboration d'Alain Dommanget, Bernard Schaeffer, Jean-Charles Gonthier, Jean-Michel Valade, Gérard Massé, Jean-Michel Cosson, Nathalie Michau, Jean-Philippe Savignoni & Alain Moro
Riom : De Borée, février 2021
378 p. ; illustrations en noir & blanc ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-8129-2703-4
Coll. "Histoire et documents poche"

Affaires conclues

Voilà une réédition poche d'un ouvrage en grand format sorti en 2008. Comme dans Tueurs en série de France, Crimes passionnels de France de Sylvain Larue ou Femmes criminelles de France de Serge Cosseron et Jean-Marc Loubier, il s'agit d'une compilation des plus célèbres affaires dans un format poche, souple et agréable avec une chronologie dédiée, courte et bien faite, et au moins une photo, généralement de l'assassin. Ici, dans ce tome, les photos de victimes à la place de celle de l'assassin représentent a) classiquement en studio : Brigitte Dewère (la jeune victime dans l'affaire du notaire de Bruay-en-Artois en 1972), b) judiciairement à la morgue, absolument affreuses : Mme Kinck, tuée par Jean-Baptiste Troppmann en 1869 (vingt-neuf coups de couteau) avec ses cinq enfants (photo aussi des cinq enfants) dans un champ de luzerne à un kilomètre de la gare de Pantin. Troppmann s'enfuira et sera pris au Havre avant d'apparaître au centre d'une sinistre histoire où il avouera aussi le meurtre de M. Kinck et du fils aîné en d'autres lieux. Le sommaire des ces grandes affaires criminelles est donc des plus "classiques". On commence par "L'Auberge rouge" de Peyrebeille en 1832 et on finit par Patrick Henry en 1977 qui évite la peine de mort pour kidnapping, demande de rançon et mort de l'enfant caché sous son lit. Entre eux, les "vedettes" de l'époque : les dames Lafarge, Bompart, Caillaux, Papin, Nozière et l'ineffable Marie Besnard ; et les messieurs Bonnot, Villain, Seznec (innocent ?), Mestorino, Gorguloff, Weidmann, Dominici (innocent ?), Desnoyers (prêtre qui assassine sa maîtresse enceinte de lui et l'éventre pour bénir puis défigurer le fœtus), Rapin, Léger, Buffet et Bontems, Goldmann et Ranucci. Là encore, comme dans Tueurs en série en France où il manque des noms comme Fourniret ou Dupont de Ligonnès, il aurait certainement fallu réactualiser ce tour d'horizon. Depuis les années 1970, d'autres grandes affaires ont occupé les médias. Signalons par exemple, l'affaire Omar Raddad, le docteur Godard, le professeur Viguier, la famille Flactif, la famille Troadec et Jonathann Daval le mari de la joggeuse. Ce sera sans doute pour un prochain tome plus contemporain. En tout cas, là encore, Sylvain Larue (et ses co-auteurs) fait preuve d'un grand professionnalisme malgré cette tendance qu'avaient certains, chez De Borée, comme ici Alain Demmanget pour l'Affaire Patrick Henry, de romancer leur récit en se mettant dans la peau d'un témoin (ici une jurée).

Citation

Il reste là, pétrifié, incrédule, fixant l'objet, la chose... qui le regarde aussi : car cette... chose gluante et flasque, posée sur la marche devant lui, c'est un œil, un œil humain !

Rédacteur: Michel Amelin lundi 08 mars 2021
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