Meurtre pour de bonnes raisons

Rien ne les rassemble, sinon cette minable arrogance qu'ils ont d'être plus forts que les autres. Isolés les uns des autres, ils ne sont rien, ensemble, ils sont tout. Voilà ce qui motive l'adhésion inconditionnelle de chacun au groupe : la conscience de son impuissance individuelle. Ce sont des soumis, des asservis qui se bercent de l'illusion d'un pouvoir qu'ils n'ont pas et n'auront jamais à titre personnel. Ils sont bien trop faibles et bien trop pleutre pour ça.
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mardi 16 avril

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Roman - Thriller

Meurtre pour de bonnes raisons

Historique - Tueur en série MAJ mercredi 17 février 2010

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 17 €

Olivier Kourilsky
Paris : Glyphe, mars 2009
236 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-35285-057-1

Actualités

  • 17/02 Prix littéraire: Prix Littré 2010
    Le prix Littré est de ces prix littéraires transgenres qui, de-ci de-là, distinguent soit un roman noir ou policier, soit un essai lié de près ou de loin à ce vaste champ et qui, par là, se taille une place sur k-libre. Le prix Littré, décerné pour la première fois en 1963 par les membres de l'Académie Littré et doté par le Groupement des écrivains médecins (association à but non lucratif créée en 1945), récompense chaque année un ouvrage - fiction ou documentaire - écrit en langue française et paru au cours des quinze mois précédant la date de remise du prix qui, par quelque aspect, reflète les qualités propres à l'éthique médicale. Que l'auteur soit ou non médecin, l'intrigue, les personnages ou les idées développées doivent être empreints de cet humanisme caractérisant la pratique de la médecine.
    Le prix Littré 2010 vient d'être attribué à Olivier Kourilsky pour son roman Meurtre pour de bonnes raisons, publié en mars 2009 par les éditions Glyphe*.
    Olivier Kourilsky est médecin. Il dirige le service de néphrologie-dialyse du Centre hospitalier Sud-Francilien (Évry) et enseigne au Collège de médecine des Hôpitaux de Paris. Il a déjà publié deux romans aux mêmes éditions Glyphe, Meurtre à la morgue et Meurtre avec préméditation.
    I. Roche/k-libre

    * Éditions Glyphe
    85, avenue Ledru-Rollin
    75012 Paris
    Liens : Olivier Kourilsky

La Sale Guerre régurgitée

1959. La sale Guerre d'Algérie. Un village est encerclé. La traque des "fellouzes" s'organise. Une battue sauvage, menée par des sadiques qui laissent libre cours à leurs instincts les plus bas. Paris, novembre 1996. Bistouri électrique. Selon une composition désormais classique, les récits vont alterner : celui de la sale guerre et celui d'un hôpital en proie à des actes de malveillance. Sans compter que dans les rues avoisinantes, un tueur en série sévit. Le commissaire enquête : le meurtre de Toufik, un petit dealer parisien, et celui d'un patient dans le bloc opératoire de l'hôpital, tandis que le professeur Lambertin gère en toute quiétude sa carrière au sommet de la hiérarchie médicale, tout en soignant sa notoriété de séducteur patenté. Au sein de son service, Agnès, interne inquiète, chirurgienne, penchée bientôt sur le passé de son père, un ancien d'Algérie. Agnès troublée par le malaise d'un nouveau patient à l'évocation de la personnalité de Lambertin, son amant d'une nuit. Qui est-il donc en vérité ? Pourquoi ces gestes de malveillances dans un hôpital jusque-là sans histoire ? Pourquoi ces anciens d'Algérie, combattants ou fils de combattants, soudain rassemblés pour le pire dans une aussi étroite configuration ? Le père d'Agnès est mort en Algérie. D'un banal accident de la route au volant d'un véhicule militaire. Est-ce si certain ? Mais à remonter le fil de l'histoire, ce que découvre Agnès n'est rien moins que l'horreur où des millions d'innocents ont plongé.

Olivier Kourilsky, praticien lui-même, s'adonne avec passion à l'écriture de thrillers dont son éditeur confie qu'ils connaissent un franc succès commercial. La technique est consommée il est vrai, l'art du récit poussant au mieux l'intrigue avec juste ce qu'il faut de rebondissements pour ne pas lasser le lecteur. Le polar, quand il n'est définitivement plus un mauvais genre en somme.

Citation

Il était fasciné par les scènes de violence et il demandait souvent à accompagner les bidasses lors des opérations.

Rédacteur: Joël Jégouzo dimanche 07 février 2010
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