François Darnaudet est né 7 jours avant l’avant-première cinématographique de J’irai cracher sur vos tombes qui occasionna le décès de Boris Vian. De cette curieuse coïncidence, l’étrange plumitif en déduisit qu’il se devait de poursuivre à travers les siècles l’œuvre de Vernon Sullivan. Malgré l’antipathie réciproque des éditeurs français, il a publié 17 romans et 50 nouvelles. En vrac, on retrouve sa signature au Fleuve Noir (« Gore »), chez Baleine (« Le Poulpe »), au Passage, à Hara-Kiri, dans Fluide Glacial, chez Denoël ou Nestiveqnen, au Rocher, dans la Rivière Blanche ou la Mare Nostrum, chez ActuSF et sur la plupart de ses chèques postaux.
Agaçant personnage de la liste 813 de Boris Lamot, il y est surnommé par Rémi Schulz « l’anar-Naudet » à cause de ses incessantes interventions provocantes. À l’approche de la cinquantaine et du cinquantenaire du décès de Vian/Sullivan, il a décidé d’imprimer à 50 exemplaires Bison Ravi et le Scorpion rouge, enquête littéraire sur Les Casseurs de Colombes de Boris Vian et La Ville fermée de Jean Forton, deux textes inédits prévus à publication aux éditions du Scorpion dans les années 50…
Au programme de ce premier festival qui s’inscrit dans le territoire à l’instar de Toulouse, polars du Sud et du Festival du Polar de Pau, des tables-rondes, une double lecture-performance autour d’un roman d’Anne Bourrel, une pleine semaine cinéma noir, un rallye-enquête. Les programmateurs ont fait un joli travail avec la participation des commerces du […]