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Maj Sjöwall
Biographie Maj Sjöwall
Naissance à Stockholm le 25 septembre 1935.
Maj Sjöwall est une poétesse suédoise née à Stockholm en 1935. Après avoir suivi des études de journalisme et de graphisme, elle croise la route de l'écrivain et journaliste engagé Per Walhöö, qu'elle épouse en 1962. De leur union naîtront deux garçons.
De 1965 à 1975 (année de la mort de Per Walhöö) ils vont, par ailleurs, écrire en duo un cycle de romans policiers où la procédure tient une large place, et qui demeure aujourd'hui encore inégalé tant est fine son approche sociologique axée sur la recherche perpétuelle des racines du mal. Inauguré par Roseanna, le cycle, intitulé "Roman d'un crime", comporte dix volumes et a pour personnages principaux un groupe de policiers qui gravitent autour de Martin Beck, d'abord inspecteur principal puis commissaire de la brigade criminelle de Stockholm.
La mort de son mari a muré Maj Sjöwall dans un silence littéraire qui dura près de quinze ans. Elle a alors recommencé à écrire, à quatre mains là aussi, avec le Néerlandais Tomas Ross (La Femme qui ressemblait à Greta Garbo).
À noter que les éditions Rivages ont entamé la réédition du cycle "Roman d'un crime" en 2008.
Auteurs liés : Per Wahlöö
On en parle : 813 n° 103 (Portrait)
Présence à un festival :
2012 : 24 heures chrono du polar nordique
2010 : Un aller-retour dans le noir
Bibliographie*
Romancier :
- 1965 - Roseanna (Rivages "Noir", janvier 2008)
- 1966 - L'Homme qui partit en fumée (Rivages "Noir", avril 2008)
- 1971 - L'Abominable homme de Säffle (Rivages "Noir", novembre 2009)
- 1972 - La Chambre close (Rivages "Noir", novembre 2009)
- 2008 - Le Policier qui rit (Rivages "Noir", novembre 2008)
Actualité
- 11/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus (II)
- 04/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus
Pour la deuxième semaine, un focus est jeté sur le réalisateur Bo Widerberg, connu pour ses films à dimension sociétale, et qui a adapté fort joliment avec Un flic sur le toit (1976), l'un des "Romans du crime" de Sjöwall et Wahlöö. Mais ici, seulement trois films sont présentés pour l'occasion, et hormis le troisième, décrit un peu plus bas, les deux autres ne sont que très peu k-libres dans l'âme. Cela n'empêche évidemment pas une pointe de curiosité cinématographique ! Toujours à la pointe, mais cette fois-ci de la lutte pour la défense des films de série B. en pellicule 35 mm amenés à disparaître devant le tout numérique, le cinéclub propose une programmation (certes habituelle) de films de mauvais genres, essentiellement noirs mais parfois fantastiques, de réalisateurs qui ne le sont pas moins (fantastiques, pas noirs !) comme Richard Fleischer, Tay Garnett, Jacques Tourneur, Robert Siodmak, Nicholas Ray... À revoir sans aucun doute !
Exclusivité : trois films de Bo Widerberg
"Trois films parmi les meilleurs du grand réalisateur suédois Bo Widerberg : - Le Péché suédois (1963) : Suède, années 1950. Britt Larsson, jeune ouvrière en usine, fait la connaissance de Björn, d'origine bourgeoise, cultivé mais compliqué, qui disparaît aussitôt. Elle rencontre ensuite Robban, jeune guitariste et chanteur.
- Elvira Madigan (1967) : 1889. Un lieutenant de l'armée suédoise d'origine noble, le comte Sixten Sparre, déserte pour s'enfuir avec une célèbre danseuse de corde, la belle Elvira Madigan. Un amour fou les enflamme et chacun abandonne ses devoirs.
- Adalen 31 (1969) : 1931. À Adalen, au nord de la Suède, la grève a débuté depuis quatre-vingt-treize jours. Kjell Andersson, fils d'un docker, s'éprend d'Anna, la fille d'un directeur d'usine. La revendication se durcit quand les patrons font appel à des Jaunes, des ouvriers d'autres provinces, pour faire le travail des grévistes."
Mercredi 5 février :
Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (14 heures).
Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
Jeudi 6 février :
Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (14 heures).
Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
Vendredi 7 février :
Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (14 heures).
Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
Samedi 8 février :
Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (14 heures).
Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
Dimanche 9 février :
Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (14 heures).
Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
Lundi 10 février :
Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (14 heures).
Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
Mardi 11 février :
Elvira Madigan (Elvira Madigan), de Bo Widerberg (14 heures).
Adalen 31 (Adalen 31), de Bo Widerberg (16 heures & 18 heures).
Le Péché suédois (Barnvagnen), de Bo Widerberg (20 heures & 22 heures).
Festival : grands réalisateurs oubliés
Lorsqu'on évoque l'importance du patrimoine cinématographique américain, ce sont inévitablement les noms d'une dizaine de grands cinéastes qui viennent à l'esprit. Pourtant, sans vouloir diminuer leur talent de créateurs justement honorés, il faut reconnaître que les réalisateurs-maisons des grands studios, ceux des petites productions indépendantes et même les metteurs en scène de série B, ont participé à l'enrichissement de ce patrimoine. Ces artisans, dont le nom est bien souvent ignoré du grand public, ont réalisé des œuvres, certaines encore reconnues et d'autres maintenant oubliées, qui restent des maillons notables de l'histoire du cinéma. Ce petit programme est construit pour montrer qu'à côté des grands noms, des titres connus, il y a nombre de films passionnants. Mais aussi parce que ce n'est que pour peu de temps que nous pouvons encore montrer ces films, tous sur pellicule 35 mm, car il y a de grandes probabilités qu'avec l'avènement du numérique, certains deviennent invisibles pour longtemps dans les salles de cinéma.
Mercredi 5 février :
Désir (Desire), de Frank Borzage (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 6 février :
L'Ennemi public (The Public Ennemy), de William A. Wellman (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 7 février :
Secret de femme (A Woman's Secret), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 8 février :
Le Suspect (The Suspect), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 9 février :
La Malle de Singapour (China Seas), de Tay Garnett (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 10 février :
L'Homme léopard (The Leopard Man), de Jacques Tourneur (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 11 février :
L'Assassin sans visage (Follow Me Quietly), de Richard Fleischer (14 heures, 16 heures & 18 heures).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél. : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : L'Ennemi public |Assassin sans visage |Per Wahlöö |William A. Wellman |Nicholas Ray |Jacques Tourneur |Richard Fleischer - 28/01 Cinéma: Fritz Lang & Bo Widerberg
- 11/07 Festival: Noir Nordique parisien
- 15/03 Bibliothèque: Fondu au Noir en mars et en bibliothèque
- 06/12 Prix littéraire: Sélection 2012 du Prix BD Polar Expérience
- 01/12 Librairie: Martin Viot, le Policier qui rit
- 12/02 Édition: Parutions de la semaine - 12 février