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Georges-Jean Arnaud

MAJ samedi 18 décembre 2010
© D. R.

Biographie Georges-Jean Arnaud


Naissance à Saint-Gilles-du-Gard le 03 juillet 1928.
Avec plus de quatre cent cinquante romans et nouvelles, G.-J. Arnaud fait figure d'une exception dans l'art littéraire. Il est capable d'aborder tous les genres de la littérature romanesque avec la même facilité et le même talent. Il fait preuve de la même inventivité, de la même efficience dans le déroulement de l'intrigue et dans la richesse de l'histoire. Il allie une construction fine de ses personnages à un choix judicieux de sujets puisés dans la vie quotidienne, dans l'actualité sociale et politique, dans les faits de société et les travers de notre civilisation.
Avec son premier roman, Ne tirez pas sur l'Inspecteur, il obtient le Prix du quai des Orfèvres 1952, à l'âge de vingt-quatre ans, devant Léo Malet. Il doit prendre un pseudonyme car un certain Henri Girard a acquis la gloire littéraire, depuis deux ans, sous le nom de Georges Arnaud avec Le Salaire de la peur. Il retient Saint-Gilles.
Après une traversée du désert, il aborde, en 1957, aux éditions de l'Arabesque où Edmond Nouveau met en place, pour lui, une nouvelle collection : "Crimes Parfaits ?" Pour cet éditeur, il écrit des romans d'espionnage, (dont c'est la grande mode avec la Guerre froide qui fait rage) des polars et des livres érotiques. Il crée Luc Ferran dont il imagine une vingtaine d'aventures.
Il passe au Fleuve noir en 1959, pour la collection "Grands romans", puis en "Spécial police" et en "Espionnage". Il alimente presque toutes les collections de l'éditeur : "Angoisse", "Anticipation", "Gore".
En 1980, il commence "La Compagnie des glaces", une saga de quatre-vingt-dix-huit volumes, où l'auteur dresse le bilan de l'histoire du XXe siècle. Cette fresque, œuvre inclassable, quasiment unique dans l'histoire littéraire, est une synthèse de la littérature de genre car elle emprunte à la SF, au Fantastique, à l'Espionnage, au Polar, à l'Aventure, à l'Érotisme...
Le polar, dont il peut revendiquer plus d'une centaine de joyaux noirs, reste son domaine préféré. Dans ces romans il s'est fait sociologue pour dresser un portrait, un inventaire sans concession, mais si fidèle, de la société occidentale de la seconde moitié du XXe siècle, devenant le Balzac de cette période.



Présence à un festival :

2013 : Sang d'encre

Bibliographie*

Romancier :

Actualité

  • 17/02 Revue: Le Collectionneur chineur brasse du Fleuve noir
    Le Collectionneur Chineur, un journal bimestriel dédié à tous les collectionneurs en tout genre, propose dans son numéro 97 en date du 4 février 2011, un dossier à l'iconographie très riche sur le Fleuve noir intitulé "Fleuve Noir : un flot de littérature populaire". Les chiffres sont là (100 collections, 1000 auteurs, 100000 titres, 1 milliard d'ouvrages) pour nous époustoufler, et ainsi comprendre que certains se passionnent pour des livres aux couvertures chatoyantes, au contenu pour tous les gouts et où de grands noms de littérature populaire sont passés, de Léo Malet à San-Antonio, de Paul Kenny à Georges-Jean Arnaud, de K. H. Scheer à Pierre Courcel pour tous les "mauvais genres" (anticipation, western, policier, fantasy...). Et le dossier de s'attarder sur les trois collections mythiques que sont "Spécial Police", "Anticipation" et "Espionnage", de nous rappeler les illustrateurs de couverture majeurs Michel Gourdon et René Brantonne - trois mille cinq cents couvertures pour le premier, ça laisse rêveur. Bien évidemment, le dossier évoque le cas San-Antonio, et nous pousse à aller arpenter les vide-greniers à la recherche de la perle rare. Car si pour la majorité des ouvrages, les prix oscillent entre 2 et 10 €, il s'en trouve qui en valent 200 et même un, le San-Antonio numéro 11, le seul, le vrai, l'original de 1950, qui dépasse le millier d'euros... La chasse est ouverte !
    Liens : San-Antonio |Léo Malet

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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