Marginalia nºHors série 16

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Marginalia n°Hors série 16

Fanzine

MAJ mercredi 22 septembre 2010
Visuel de la revue Marginalia n°
Pays : Canada





Prix: Gratuit €
Marginalia n°Hors série 16
Octobre 2010
Parution aléatoire
40 p. : 21.00 x 30.00 cm
ISSN
Comment se procurer la revue ?

Marginalia
Adresse : 565, rue de Provence, (P.Q.) Longueuil, Canada
E-mail : nspehner@sympatico.ca
Site : http://marginalia-bulletin.blogspot.com/

Ce qu'il faut savoir sur la revue
Entre 1986 et 1994, Norbert Spehner, un chercheur franco-canadien, éditeur de Marginalia, a publié un certain nombre de bibliographies qui recensaient les études internationales sur les littératures dites de genre : Écrits sur le fantastique, Écrits sur la science-fiction, Écrits sur le roman policier, et Écrits sur le roman d'espionnage dans l'intention de faire un sorte de cartographie mondiale des thèses, essais, monographies et autres études sur les paralittératures. Les éditeurs du Québec étant de plus en plus réticents à publier ce genre d'ouvrage de référence et les biblios nécessitant des mises à jour constantes, l'idée lui est venue alors de publier un bulletin avec lequel il pourrait continuer le "grand œuvre" entamé avec les premières bibliographies. Dès novembre 1993, il faisait parvenir un premier bulletin trimestriel gratuit d'une vingtaine de pages à quelques amis et spécialistes des littératures populaires. Par la suite, les frais postaux devenant prohibitifs, il le proposait moyennant une modeste participation financière aux frais postaux. Avec l'avènement d'Internet, le bulletin est maintenant disponible gratuitement soit par envoi direct en format PDF soit sur diverses pages Internet dont le site officiel du CERLI, Scribd.com, fr.calameo.com et évidemment Marginalia-bulletin où on peut télécharger et imprimer chaque livraison depuis le vingt-huitième numéro (les numéros précédents se sont malheureusement volatilisés dans l'hyper-espace !).
Le sous-titre de "Marginalia" est explicite : bulletin bibliographique des études sur les littératures et le film populaires". Il s'agit, dans chaque numéro, de faire la recension la plus complète possible des études sur la science-fiction, le fantastique, la fantasy, le roman policier, le roman d'espionnage, le récit historique, la bande dessinée, le roman sentimental et érotique, le western, le roman de guerre, le roman d'aventures et la littérature pour jeunes. Les entrées sont multilingues : français, anglais, allemand, italien et espagnol. Dans la mesure du possible et selon l'espace disponible, chaque titre est accompagné d'un descriptif (quatrième de couverture ou critique personnelle) et dans le cas de collectif, on s'efforce d'en donner le sommaire détaillé, quand il est disponible. Le bulletin a des correspondants dans le monde entier et rejoint toute une brochette de spécialistes des divers genres concernés. Les éditeurs et écrivains concernés sont invités à faire part de leurs publications. À cet effet, une dizaine de collaborateurs réguliers, venus de divers horizons, font parvenir des informations pertinentes. "Marginalia" est une publication unique dans son genre. Le bulletin, qui compte trente pages (petits caractères sur deux colonnes) paraît de manière régulière depuis les tout débuts. Fin 2010, il atteindra, le cap des soixante-sept numéros, ce qui représente des milliers de références et de notices bibliographiques. Un formidable instrument de recherche pour quiconque, étudiant, enseignant ou simple amateur, est intéressé par la science-fiction, le western, le roman policier et toutes ces lectures passionnantes qui meublent nos loisirs.
Depuis juin 2008, Norbert Spehner publie aussi des numéros hors série thématiques qui tentent de cerner l'ensemble des études consacrées à un thème spécifique. Les sujets abordés jusqu'à présent sont : le western (deux numéros : littérature et cinéma), le film de guerre, l'horreur au cinéma, le roman noir, le film noir, Sherlock Holmes (deux numéros), Dracula (deux numéros), Jules Verne, le roman policier au Québec. Ces numéros spéciaux sont disponibles sur les divers sites internet du bulletin.

Dans ce hors-série numéro 16 bilingue franco-anglais de Marginalia, Norbert Spehner propose de s'attarder sur Ian Fleming et son agent très spécial au permis de tuer, James Bond 007 ("Je pense que ce que j'aimerais beaucoup, c'est pouvoir aller vers une fille, dans une soirée, et lui dire, sans mentir parce que ce serait mon nom : 'My name is Bond, James Bond.'", Hervé Le Tellier, Les Amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable). Divisé en deux parties inégales commentées, Marginalia s'attaque d'abord à sir Ian Fleming, puis aux écrits sur James Bond, qu'il soit le personnage humain transpirant de peur et d'incertitudes tel qu'il apparait dans les romans ou le sex-symbol qui s'en sort sans une égratignure dans les films. L'auteur et son personnage fascinent. Les publications sont nombreuses et sûrement pas exhaustives (mais quarante pages quand même - de quoi satisfaire l'aficionado qui s'apprête à jouer au Scene-it spécial James Bond). Quelques-unes sont décrites à partir de ce qu'a fourni on le suppose l'éditeur ou l'auteur. L'on retrouve la revue Polar de François Guérif ou des secrets d'agents secrets (Ian Fleming pendant la Seconde Guerre mondiale) ou même des citations. Le tout sobrement illustré - rappelez-vous ces génériques de film où James Bond pointe son arme vers nous alors même qu'il se trouve dans un œil psychédélique envoûtant. Se glissent ici et là entre les nombreuses publications en français et en anglais un titre en allemand (de la RDA ? Sans conteste, il nous provient d'un agent double de Marginalia). Le tout se termine sur une affiche d'un James Bond au côté de deux des fameuses James Bond Girls en bikini, lui Walther PPK phallique dressé. Il manque un appareil critique (publication importante ou qui apporte quelque chose ou pas), un peu comme d'habitude, mais cela donne un bon outil de recherche à quiconque s'intéresse à l'OSS 117 britannique !

Sommaire du dossier James Bond 007
À propos de Ian Fleming, par Norbert Spehner
À propos de James Bond, par Norbert Spehner

Comité de rédaction : Norbert Spehner
samedi 16 octobre 2010

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