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Martin Winckler
Biographie Martin Winckler
Naissance à Alger le 22 février 1955.
De son vrai nom Marc Zaffran, Martin Wincker est médecin, romancier et essayiste.
Diplômé de la faculté de médecine de Tours, il exercera dans un cabinet de campagne de 1983 à 1993 tout en collaborant au magazine Prescrire. Mais dès 1984, il écrit ses premières nouvelles. C'est aussi le moment où il opte pour un nom de plume hommage à l'écrivain oulipien Georges Pérec. Il vole à Gaspard Winckler, personnage de La Vie mode d'emploi, son nom. Quant à lui, il s'offre un prénom. En 1989, il publie son premier roman, La Vacation, dans lequel apparait le docteur Bruno Sachs, qui obtiendra la renommée en 1998 alors que sort La Maladie de Sachs, primé la même année par les jurés du Livre Inter. Le roman sera même adapté au cinéma avec Albert Dupontel.
Cinq ans auparavant, Martin Winckler a quitté partiellement le "médicinat" et opté pour une carrière littéraire à plein temps entrecoupée de traductions. Il tient pendant une année, à partir de la rentrée 2002, une chronique quotidienne sur France Inter, "Odyssée" dans laquelle il aborde les pratiques de la médecine française et... la diffusion des séries télévisées. Car il faut dire que c'est un inconditionnel des séries, enfin, surtout celles en provenances des États-Unis. Il leur a d'ailleurs consacré différents ouvrages.
L'expérience n'est pas renouvelée. Martin Winckler s'est posé sur la toile et continue à écrire des romans, des essais, des ouvrages collaboratifs qui tous collent à ses thèmes de prédilection.
site : http://martinwinckler.com/
Bibliographie*
Romancier :
- 2011 - Les Invisibles (Fleuve noir "Thriller", mai 2011)
Préfacier :
- 2014 - La Grande anthologie des chambres closes et du crime impossible, 1 (Manannan, juin 2014)
Actualité
- 19/07 Presse: Martin Winckler évoque Edward D. Hoch
Le 20994e numéro du Monde daté du vendredi 20 juillet propose dans sa rubrique "Été des livres" de donner la parole à un écrivain afin qu'il "évoque un trésor caché de sa bibliothèque". Le premier à la prendre n'est autre que Martin Winckler, à jamais catalogué romancier de La Maladie de Sachs. Sa maladie à lui, plutôt chronophage, est son addiction aux séries américaines (ne lui parlez pas des françaises, il les abhorre), mais là n'est pas le sujet. Avec trois-quarts de page mis à sa disposition, Martin Winckler raconte sa passion pour les nouvelles appréhendées dans les Hitchcock Magazine, qu'il piquait à sa mère. Aussi n'est-il pas surprenant que l'ouvrage qu'il déniche pour l'occasion dans sa bibliothèque est un recueil de nouvelles d'Edward D. Hoch, Les Chambres closes du Dr. Hawthorne. Qui plus est lorsqu'il avoue avoir un faible pour les meurtres impossibles (il rend d'ailleurs en une mise en abyme un hommage appuyé à Roland Lacourbe, qui fit nombre d'anthologies du genre). Ceux que l'on retrouve principalement dans ces mystérieuses chambres closes - fort éloignées des maisons du même type. D'Edward D. Hoch, Martin Winckler dit qu'il est marquant et attachant avec "son style sec et efficace, ses constructions diaboliques, son intelligence et son humour noir délectables". Il le rapproche de William Irish, autre maitre incontesté de la nouvelle noire américaine, et de James Mallahan Cain. Enfin, il s'attarde sur le personnage d'Ed Hoch, médecin de campagne (évidemment que la proximité s'imposait), protagoniste de soixante-douze enquêtes.
Évidemment, comme il n'y a rien sans rien, signalons également que Martin Winckler a fait récemment paraitre au Fleuve noir Les Invisibles.
Les Chambres closes du Dr. Hawthorne, d'Edward D. Hoch. Anthologie présentée par Roland Lacourbe. Traduit de l'américain par Danièle Grivel (Rivages, "Mystère" n° 34 - 436 p. ; 10,65 €.).
Les Invisibles, de Martin Winckler (Fleuve noir, "Thriller" - 278 p. ; 19,77 €.).
Liens : William Irish |Roland Lacourbe |James Mallahan Cain - 16/07 Prix littéraire: Prix Campus des lecteurs 2012-2013