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Gilles Morris-Dumoulin

MAJ jeudi 02 mai 2013

Biographie Gilles Morris-Dumoulin


Naissance au Havre le 16 janvier 1924.
Gilles-Maurice Dumoulin, orphelin de père, n'a que quatorze ans quand il commence à travailler chez un importateur de coton brut du Havre en qualité de facturier et de secrétaire. Féru des chansons de Charles Trénet, adepte des méthodes Assimil, l'homme monte à Paris en pleine Seconde Guerre mondiale chercher la gloire dans les cabarets où il chante ses propres chansons, puis il crée une association de comédiens pour jouer des pièces dans des villes de banlieue.
À la fin de la guerre, il passe quelques mois au camp Philip Morris du Havre : il est alors interprète. De l'interprétariat à la traduction, il n'y a à l'époque qu'un pas qu'il franchit pour s'attaquer à des œuvres majeurs comme Le Bal des maudits, de Irwin Shaw, ou Tant qu'il y aura des hommes, de James Jones, mais également plusieurs des romans de la série "Mike Hammer" de Mickey Spillane.
Sa rencontre avec Maurice-Bernard Endrèbe le conduit à publier sa première nouvelle dans l'hebdomadaire Qui ? détective. Armé de sa belle plume, il écrit La Soif absolue, premier roman philosophico-satyrique, qui lui vaut deux très belles lettres de Paul Flamand et de Gaston Gallimard. Le manuscrit, accepté chez Denoël, est finalement refusé : l'auteur a moins de la moitié de l'âge de son personnage, et l'éditeur juge que le roman en est décrédibilisé. Sous le pseudonyme de G. Morris, il débute dans la collection alors en vogue "Un mystère" qui, avec Qu'est-ce qu'on risque ?, propose au lecteur son premier personnage récurrent, Peter Warren, détective new-yorkais comme le veut la tradition éditoriale d'après-guerre.
En 1955, il remporte le Grand Prix de littérature policière pour, juste retour des choses, un roman noir d'atmosphère tiré de ses souvenirs du camp Philip Morris, Assassin mon frère... (1954). Après une trilogie qu'il consacre à Bernard Engleberg, un auteur de romans policiers détective, il crée deux séries aux Presses de la Cité pour la collection "Jean Bruce" avec un agent de la CIA, Cary Farrel, et Johnny Sanders.
Au Fleuve noir à partir de 1963, il écrit pléthore de romans policiers et d'espionnage au sein des collections "Spécial-Police" et "Espionnage". Puis, avec Patrice Dard - initiateur du projet et co-scénariste des premiers romans -, il signe sous le nom de plume Vic S. Val une série d'anticipation proche avec l'espion éponyme.
En 1979 sortent ses premiers romans de science-fiction dans la collection "Anticipation", s'engouffrant dans un genre qu'il ne quittera qu'à de rares occasions.
Avec Le Forçat de l'Underwood, paru en 1993, Gilles Morris-Dumoulin offre une tendre biographie. Vingt ans plus tard, retournement de situation : l'auteur inaugure une nouvelle série de polars dont le héros, Rémy Cauvin, est un scientifique féru de paranormal, insatiable curieux et écologiste dans l'âme.


Bibliographie*

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* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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