k-libre - auteur - Jacques Tourneur

On traverse la ville, des trous noirs béent à tous les coins de rue et tirent vers eux la tôle de l'ambulance, Stepanovic est agenouillé à côté de la foutue civière où je suis allongée, il me tient, il tient ma main et me chante un truc, j'aime bien la mélodie, mais le texte est à vomir.
Simone Buchholz - Hôtel Carthagène
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Jacques Tourneur

MAJ mercredi 15 mai 2013
© D. R.

Biographie Jacques Tourneur


Naissance à Paris le 12 novembre 1904.
Mort à Bergerac le 19 décembre 1977.
Jacques Tourneur est le fils de Maurice Tourneur, illustrateur et réalisateur français. À l'âge de dix ans, il arrive avec son père aux États-Unis. Ils y resteront un peu plus d'une décennie avant de revenir en France non sans que Jacques Tourneur ait obtenu la nationalité américaine en 1919. C'est en qualité de monteur de films que son père réalise qu'il fait ses premières gammes professionnelles dont Les Gaietés de l'escadron (1932), adaptation d'une pièce de Courteline, qui narre le train-train sous tous ses aspects d'un escadron de chasseurs à cheval où l'on retrouve Fernandel, Jean Gabin et Raimu. S'il monte d'autres films pour d'autres réalisateurs, il ne tarde pas à passer derrière la caméra. Il réalise ainsi quatre films en France entre 1931 et 1934 avant de partir de nouveau - seul cette fois - pour les États-Unis à Hollywood. Là, il est tout d'abord à la réalisation de nombreux courts-métrages avant d'être - dans le cadre de longs-métrages d'importance - nommé à la direction des secondes équipes. À ce titre, il n'apparaitra jamais au scénario. Sa réalisation d'un documentaire romancé sur les prisons, They All Came Out (1939), lui ouvre les portes de la réalisation. Ce sera à la RKO où il est imposé par le producteur Val Lewton pour des films de série B. Il se fait remarquer pour ses films fantastiques - La Féline (1942), Vaudou (1943), L'Homme-léopard (1943) -, et réalise de très honorables films noirs dont le merveilleux Griffes du passé (1947) ainsi que le très psychologique Angoisse (1944). On lui doit également quelques westerns comme le surprenant Le Gaucho, western argentin, et même un péplum, sur la fin de sa carrière, tourné en Italie, La Bataille de Marathon (1959) avec Mylène Demongeot. Il est au générique de quelques épisodes de séries cultes américaines (Bonanza et La Quatrième dimension). En 1966, il revient s'installer en France, en Dordogne, non loin de Bergerac.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
  • 11/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus (II)
  • 04/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus
  • 16/12 Cinéma: Tant qu'il y aura des hommes
  • 20/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien
  • 09/07 Cinéma: Jerry Lewis et films noirs
  • 02/07 Cinéma: Vincente Minelli & Films noirs : acte II
  • 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
  • 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
  • 03/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte II
  • 25/09 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes
  • 03/07 Cinéma: Western et Kirk Douglas - acte II
  • 27/06 Cinéma: Western et Kirk Douglas
    Le ciné-club parisien L'Action Christine continue son inlassable exploration des films de (mauvais) genres, que ce soit par un biais thématique, de réalisateurs ou d'acteurs. Cette semaine, il s'arrête à la fois sur le western et sur Kirk Douglas. Commençons par ce dernier. Il fait l'objet d'une rétrospective où le spectre de son talent est mis à bonne épreuve. Si l'on ne peut que regretter l'absence du très bon Out of the Past de Jacques Tourneur (il est vrai qu'il doit se contenter du second rôle, puisque le premier est dévolu à Robert Mitchum), comment ne pas s'enthousiasmer des Sentiers de la gloire ou des Vikings ? Bien sûr, ces deux films ne sont aucunement noirs, mais les sujets et les genres ne sont pas si loin que ça. Le premier est un film de guerre qui dénonce la guerre, le second un film d'aventure (qui ne dénonce pas l'aventure). Sans oublier L'Emprise du crime, qui a lui seul fait que l'on assume d'avoir proposé en cette dépêche toute la programmation d'un acteur fabuleux... La deuxième thématique de la semaine touche un genre connexe au noir. Il s'agit du western. Mais le western avec un grand W, l'un de ceux qui broient du colt et de la winchester. les films pour la plupart sont connus de tous. Grandioses bien évidemment. Malheureusement peut-être les Indiens n'ont qu'à bien se tenir. Il n'empêche qu'il y a là l'occasion de passer quelques heures dans une salle obscure sans s'en rendre compte !

    Festival 1 : Kirk Douglas

    "Kirk Douglas fut une des douze plus grandes stars hollywoodiennes des décennies 1950-1970, mais son professionnalisme exigeant, sa volonté d'indépendance vis-à-vis des grands studios, son caractère intransigeant, le firent considéré comme une 'maverick star'. Très rapidement, il créa sa propre maison de production 'Bryna' afin de pouvoir réaliser des films dans lesquels il pouvait défendre des idées qui lui tenaient à cœur, et qui, bien souvent, était jugées progressistes. Ne cherchant pas, comme la plupart des stars, à ne tenir que des 'beaux rôles', il n'hésitait pas à jouer des personnages négatifs si le scénario, qu'il étudiait soigneusement, traitait un sujet intéressant, et pas simplement susceptible d'être distractif. Ainsi, il travailla avec les plus grands réalisateurs, Aldrich, Fleischer, Hawks, Huston, Kazan, Kubrick, Mankiewicz, Mann, Minnelli, Wilder, Wyler... marquant de sa forte personnalité des œuvres majeures du cinéma.
    Après la réédition de L'Emprise du crime, nous vous proposons de revoir ou de découvrir quelques uns des meilleurs films de sa longue carrière, dans lesquels nous pouvons juger de sa présence indéniable et de la vérité de son interprétation quel que soit le type humain qu'il incarne.
    Le mercredi 27 juin, la séance de 19 heures est présentée par Dennis Broe, écrivain et universitaire américain, spécialiste du film noir.

    Mercredi 27 juin :
    L'Emprise du crime, de Lewis Milestone (The Strange Love of Martha Ivers, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 28 juin :
    Les Vikings, de Richard Fleischer (The Vikings, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 29 juin :
    L'Homme qui n'a pas d'étoile, de King Vidor (Man Without a Star, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 30 juin :
    Les Sentiers de la gloire, de Stanley Kubrick (Paths of Glory, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 1er juillet :
    L'Emprise du crime, de Lewis Milestone (The Strange Love of Martha Ivers, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 2 juillet :
    Le Reptile, de J. L. Mankiewicz (There Was a Crooked Man, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 3 juillet :
    L'Arrangement, de Elia Kazan (The Arrangement, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    Festival 2 : Western

    "Du 27 juin au 10 juillet, les cinémas Action vous proposent de voir ou revoir des grands classiques du westerns. Cette semaine, de L'Appât à L'Homme des hautes plaines, de Ford, Mann, Ray, Eastwood, etc. Pour tous les goûts, à ne pas manquer ! "

    Mercredi 27 juin :
    L'Homme des hautes plaines, de Clint Eastwood (High Plains Drifter, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 28 juin :
    L'Or du Hollandais, de Delmore Daves (The Badlanders, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 29 juin :
    Rio Bravo, de Howard Hawks (Rio Bravo, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 30 juin :
    L'Appât, d'Anthony Mann (The Naked Spur, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 1er juillet :
    La Chevauchée fantastique, de John Ford (Stagecoach, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 2 juillet :
    Le Brigand bien-aimé, de Nicholas Ray (The True Story of Jesse James, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heure).
    Mardi 3 juillet :
    La Charge héroïque, de John Ford (She Wore a Yellow Ribbon, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heure).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Homme qui n'a pas d'étoile |Richard Fleischer |Nicholas Ray |King Vidor

  • 10/04 Cinéma: L'Impératrice rouge et l'âge d'or d'Hollywood
  • 03/04 Cinéma: Burt Lancaster et les Bad Guys
  • 30/11 Cinéma: Film noir : acte IV à l'Action Christine
  • 22/06 Cinéma: L'Action Christine porte les durs à l'écran
  • 19/10 Cinéma: Le Polar américain à l'Action Christine
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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