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Jacques Tourneur
Biographie Jacques Tourneur
Naissance à Paris le 12 novembre 1904.
Mort à Bergerac le 19 décembre 1977.
Jacques Tourneur est le fils de Maurice Tourneur, illustrateur et réalisateur français. À l'âge de dix ans, il arrive avec son père aux États-Unis. Ils y resteront un peu plus d'une décennie avant de revenir en France non sans que Jacques Tourneur ait obtenu la nationalité américaine en 1919. C'est en qualité de monteur de films que son père réalise qu'il fait ses premières gammes professionnelles dont Les Gaietés de l'escadron (1932), adaptation d'une pièce de Courteline, qui narre le train-train sous tous ses aspects d'un escadron de chasseurs à cheval où l'on retrouve Fernandel, Jean Gabin et Raimu. S'il monte d'autres films pour d'autres réalisateurs, il ne tarde pas à passer derrière la caméra. Il réalise ainsi quatre films en France entre 1931 et 1934 avant de partir de nouveau - seul cette fois - pour les États-Unis à Hollywood. Là, il est tout d'abord à la réalisation de nombreux courts-métrages avant d'être - dans le cadre de longs-métrages d'importance - nommé à la direction des secondes équipes. À ce titre, il n'apparaitra jamais au scénario. Sa réalisation d'un documentaire romancé sur les prisons, They All Came Out (1939), lui ouvre les portes de la réalisation. Ce sera à la RKO où il est imposé par le producteur Val Lewton pour des films de série B. Il se fait remarquer pour ses films fantastiques - La Féline (1942), Vaudou (1943), L'Homme-léopard (1943) -, et réalise de très honorables films noirs dont le merveilleux Griffes du passé (1947) ainsi que le très psychologique Angoisse (1944). On lui doit également quelques westerns comme le surprenant Le Gaucho, western argentin, et même un péplum, sur la fin de sa carrière, tourné en Italie, La Bataille de Marathon (1959) avec Mylène Demongeot. Il est au générique de quelques épisodes de séries cultes américaines (Bonanza et La Quatrième dimension). En 1966, il revient s'installer en France, en Dordogne, non loin de Bergerac.
Bibliographie*
Réalisateur :
- 1944 - Jours de gloire (Montparnasse "RKO", février 2004)
- 1952 - Le Gaucho (Sidonis "Western de légende", mars 2013)
- 1955 - Le Juge Thorne fait sa loi (Sidonis "Western de légende", janvier 2012)
Actualité
- 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
- 11/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus (II)
- 04/02 Cinéma: Bo Widerberg et les réalisateurs méconnus
- 16/12 Cinéma: Tant qu'il y aura des hommes
- 20/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien
- 09/07 Cinéma: Jerry Lewis et films noirs
- 02/07 Cinéma: Vincente Minelli & Films noirs : acte II
- 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
- 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
- 03/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte II
- 25/09 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes
S'il est question pour cette énième semaine d'un énième festival polar à L'Action Christine, force est de constater que la rotation de ces nombreux films de genre est effective. Évidemment, on retrouve Le Port de la drogue, de Samuel Fuller ou Quand la ville dort, de John Huston, mais il y a caché ici et là quelques perles signées Roger Corman ou Robert Siodmak qu'il ne faut surtout pas négliger. Ne pas négliger est le mot d'ordre concernant cette semaine puisque le deuxième festival s'intéresse à l'image de la femme dans le cinéma hollywoodien. Si la programmation par ses choix n'est pas à foncièrement parler noire, le mercredi et le jeudi lanceront quand même les festivités de bien belle manière avec Jacques Tourneur et Alfred Hitchcock. Et puis, il n'y a pas que le noir dans la vie !
Festival 1 : le polar
"Par les sorties récentes des "5 pépites de la Série B", de Mark Dixon détective et du Mystérieux Docteur Korvo, vous avez pu constater que le POLAR couvre un vaste domaine. Des histoires d'hommes ou de femmes conduits à s'engager dans une voie criminelle, par un mauvais choix d'existence, par un contexte social dur ou injuste ou par faiblesse psychologique, les sujets ne manquent pas pour réaliser des œuvres passionnantes qui nous fascinent par la violence exposée, mais aussi par la vision sans concession qu'elles offrent de la société. Car la plupart des réalisateurs ne font pas de leurs personnages des héros positifs, montrant plutôt des individus inadaptés, souvent médiocres, tentant de survivre dans un monde sans pitié, et parfois de vrais déments, brutes sadiques ou psychopathes charmeurs et machiavéliques. Voici un programme qui en fait la démonstration."
Mercredi 26 septembre :
Adieu, ma belle (Murder, my Sweet), de Edward Dmytryk (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 27 septembre :
L'Enfer de la corruption (Force of Evil), de Abraham Polonsky (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 28 septembre :
Les Amants traqués (Kiss the Blood Off My Hands), de Norman Foster (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 29 septembre :
Le Port de la drogue (Pickup on South Street), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 30 septembre :
Quand la ville dort (The Asphalt Jungle), de John Huston (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 1er octobre :
Blood Mama (Blood Mama), de Roger Corman (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 2 octobre :
Le Suspect (The Suspect), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Festival 2 : les grands rôles féminins du cinéma hollywoodien
Du 26 septembre au 9 octobre, l'Action Christine vous propose de voir ou revoir une sélection de films qui mettent en lumière les grandes actrices du cinéma hollywoodien dans des rôles mythiques : Marilyn Monroe, Anne Bancroft, Gene Tierney, Barbara Stanwyck, Jennifer Jones, Bette Davis, Esther Williams...
Mercredi 26 septembre :
La Féline (Cat People), de Jacques Tourneur (14 heures, 15 h 30, 17 heures & 18 h 30).
Jeudi 27 septembre :
Mr. and Mrs. Smith (Mr. and Mrs. Smith), de Alfred Hitchcock (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Vendredi 28 septembre :
Qu'est-ce que maman comprend à l'amour ? (The Reluctante Debutante), de Vicente Minelli (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Samedi 29 septembre :
Now, Voyager (Now, Voyager), de Irving Rapper (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Dimanche 30 septembre :
Madame Bovary (Madame Bovary), de Vicente Minelli (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 1er octobre :
Le Bal des sirènes (Bathing Beauty), de George Sidney (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Mardi 2 octobre :
Chagrin d'amour (Smilin' Through), de Frank Borzage (14 heures, 16 heures & 18 heures).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : Quand la ville dort |Edward Dmytryk |Norman Foster |Samuel Fuller |Alfred Hitchcock |Roger Corman - 03/07 Cinéma: Western et Kirk Douglas - acte II
- 27/06 Cinéma: Western et Kirk Douglas
- 10/04 Cinéma: L'Impératrice rouge et l'âge d'or d'Hollywood
- 03/04 Cinéma: Burt Lancaster et les Bad Guys
- 30/11 Cinéma: Film noir : acte IV à l'Action Christine
- 22/06 Cinéma: L'Action Christine porte les durs à l'écran
- 19/10 Cinéma: Le Polar américain à l'Action Christine