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Christine Laferrière

MAJ dimanche 15 avril 2012

Biographie Christine Laferrière


Christine Laferrière découvre les joies de la traduction grâce à l'étude du latin et du grec au lycée. Sa fascination pour l'étymologie n'est pas étrangère au choix du Moyen Âge comme spécialité au cours de ses études d'anglais, qu'elle poursuit jusqu'à l'agrégation malgré une infidélité – le temps de décrocher une licence de droit après avoir été admise à la faculté du Panthéon sur examen. Elle est dès lors vouée à exercer ses qualités de dompteuse dans un lycée de banlieue parisienne (où elle sévit encore), et de pédagogue dans une université de la capitale du royaume (où elle enseigne l'art de la version anglaise au concours seize ans durant). Pour se détendre, elle décide sur un pari avec soi-même d'apprendre le tchèque (en autodidacte).
Dix ans plus tard, ses connaissances en vieil-anglais lui valent d'être pressentie pour mener à bien la traduction d'un recueil d'essais de Tolkien, à paraître aux éditions Christian Bourgois. Luttant contre le sentiment de vide qui l'envahit sitôt qu'elle a remis son travail, elle fait des propositions de traduction de romans tchèques ; quelques-unes sont retenues. Elle renouvelle en parallèle sa collaboration avec les éditions Bourgois, pour lesquelles elle traduit notamment Le Chapeau de M. Briggs, et qu'elle remerciera toujours de leur confiance.
Christine Laferrière réalise ses traductions comme elle mènerait une enquête dont l'objet n'est jamais que le mot juste. Si vous souhaitez achever de mener la vôtre sur sa charmante personne, osez lire ici ou .


Bibliographie*

Traducteur :

Actualité

  • 11/04 Édition: Christine Laferrière porte le chapeau des miles
    Michel Amelin dans sa chronique du Chapeau de M. Briggs écrivait : "À noter aussi que la traductrice aurait pu convertir les mesures anglaises (miles, yards, livres, onces et autres pieds) pour plus de lisibilité."
    Christine Laferrière, traductrice du roman, si elle a apprécié le juste traitement qui avait été accordé à l'ouvrage de Kate Colquhoun nous a précisé : "je n'ai pas converti les pieds, ni les miles car la romancière n'ayant utilisé à dessein, dans tout le texte, que des termes d'époque extraits des nombreux documents consultés (elle a glissé des phrases d'archives ailleurs que dans les citations, comme le prouvent les notes), il était logique que je fasse pareil : si les documents en question avaient été écrits en français et en France en 1864, ils auraient respecté les mesures anglaises et mentionné des pieds au lieu de mètres ! D'ailleurs, tous les termes français utilisés dans la traduction française sont antérieurs à 1870, j'ai vérifié - sauf quand l'auteur évoque une date ultérieure, bien entendu."
    Comme vous pouvez en juger, cette explication vaut son pesant d'once...
    Liens : Le Chapeau de M. Briggs : récit sensationnel du premier meurtre commis à bord d'un train anglais |Kate Colquhoun

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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