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Philippe Fauché
Biographie Philippe Fauché
Naissance à Carcassonne le 05 mars 1961.
Philippe Fauché a passé son enfance et une grande partie de sa jeunesse dans le petit village viticole de Capendu (Aude), près des Corbières. Famille d'origine modeste, son père était artisan, sa mère couturière. Deux ans d'études supérieures à l'Université Paul Sabatier à Toulouse, en physique-chimie et informatique, ce qui était l'erreur d'orientation du siècle. Avant qu'il parvienne à décrocher son DEUG, sa situation familiale (père au chômage), et une dépression carabinée, le contraignent à arrêter les frais et retourner chez lui. Il passe alors les concours administratifs (deuxième erreur d'orientation du siècle), et décroche celui des Douanes. Pourquoi les Douanes ? Parce que c'est l'administration qui a envoyé les papiers d'inscription la première. Après un stage théorique de six mois à Rouen, qui lui donne une bonne idée de l'enfer sur terre et confirme définitivement sa hantise des voyages, il part pour son premier poste à Modane (Haute-Savoie). Quatre années passées là-bas lui feront prendre la montagne en grippe une bonne fois pour toutes. Puis il obtient sa mutation à Lyon en 1990 et y est toujours, ayant décrété que les voyages ça suffisait comme ça.
Et l'écriture dans tout ça ?
Tout petit déjà, il adorait la lecture. Comme ses parents s'opposaient à ce qu'ils considéraient (et considèrent toujours) comme une stupide perte de temps, il se procurait des bouquins en fraude grâce à sa tante, qui faisait les librairies à sa place. Alexandre Dumas, "Le Club des Cinq", Jules Verne, tous les grands classiques de "La Bibliothèque verte". À l'adolescence, après avoir goûté à Gilbert Cesbron, Hervé Bazin et Jean-Paul Sartre, il rencontre par hasard J.R.R. Tolkien et ne s'en remettra jamais tout à fait. S'ensuit une orgie de littérature fantastique classique : Isaac Asimov, Alfred Elton van Vogt, Wells, Frank Herbert, Jack Vance, Philip K. Dick, Scot Card, Clarke, etc. plus tout ce qui touche de près ou de loin au steampunk et à l'heroic-fantasy.
Plus tard, l'âge venant, mais la sagesse toujours pas, il s'intéresse de plus près à la littérature policière, fait un bout de chemin avec Sherlock Holmes, le trompe avec Hercule Poirot, se console avec Frère Cadfael. Le polar noir américain lui fait des clins d'œil de plus en plus appuyés, Mike Hammer et le Spirit en tête.
Cela fait quelques années à peine qu'il écrit, essentiellement des nouvelles et des contes, et a, à sa grande surprise, décroché quelques petits prix locaux : le prix de Sathonay-Camp en 2009 et 2011, le prix de la Plume et l'Écran en 2011 (2e place). Une de ses nouvelles est même retenue pour publication par la regrettée société d'édition Popfictions de Montréal en 2010.
Sachant cela, une de ses amies le pousse à envoyer "quelque chose" au concours de nouvelles de Quais du Polar. Il écrit assez rapidement une histoire de détective et de chandelier, sans se faire d'illusions, mais avec un grand plaisir. Si l'écriture n'est pas un plaisir, pourquoi écrire ? Quand il apprend qu'on lui a décerné Le Prix Agostino de la nouvelle policière, il croit d'abord à un canular ou à une erreur d'aiguillage. Il faudra la confirmation écrite, puis la cérémonie de remise des prix, pour qu'il y croie vraiment.
Récompenses :
Prix Agostino de la nouvelle policière 2012