k-libre - en marge - Justice maximum

Tous s'approchèrent pour mater, en se couvrant le nez et la bouche d'un mouchoir. Pour ce qu'on pouvait y comprendre, c'était un homme de près de soixante ans, complètement nu, très abimé. Le visage était un amas de chairs et d'os.
Andrea Camilleri - La Danse de la mouette
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

samedi 23 novembre

Contenu

DVD - Thriller

Justice maximum

Prison MAJ vendredi 25 janvier 2013

Note accordée au livre: 1 sur 5

Grand format
Réédition

Public averti

Prix: 1,9 €

Greg Yaitanes
Hard Justice - 1995
Paris : Impact, janvier 2010
19 x 14 cm

Agent double zéro

À vrai dire, au vu de la jaquette, on n'attendait pas un chef d'œuvre. Mais, là, on est comblé. À ma droite, David Bradley, un pro du cinéma à la feuille de route qui fait froid dans le dos : American Ninja 3, 4 et 5, American Samurai, Cyborg Cop, Blood Warriors... À ma gauche, Yuji Okumoto aux états de service tout aussi admirables : Crime Killer, Bloodfist 5, Ninjas en guerre... Vous voyez le niveau ? Bref, dans ce combat des chefs, Yuji Okumoto joue Jimmy Wong, un dangereux trafiquant d'armes arrêté puis transféré dans une prison où son ennemi juré, le flic Nick Adams (David Bradley), est infiltré depuis la mort de son meilleur ami, infiltré lui aussi avant d'être mystérieusement exécuté.
Manque de chance pour Nick, le trafiquant a des potes dans la place. Résultat, chaque fois que Nick sort de sa cellule, le danger rôde... Surtout que la prison est dirigée par Charles Napier au sourire toujours aussi carnassier (on l'a préféré dans Austin Powers, Le Silence des agneaux ou chez Russ Meyer), bien secondé par un maton à la matraque redoutable. Bref, Nick est en perpétuel sursis mais heureusement, il est fort. On l'a vu dès la scène inaugurale - une sorte de gun fight façon John Woo sans génie -, et il confirme dans la prison où les chorégraphies des combats sont telles qu'on croirait avoir laissé la télécommande sur ralenti. Tout l'inverse de la santé de Nick qui, après trois jours de sommeil dus à un coup de couteau dans le dos, se réveille frais comme un gardon et tente de s'évader comme un jeune premier. Mais, comme on est dans un film de prison, il va être repris et y rester jusqu'au dernier quart d'heure, histoire de participer au bouquet final où, habillé comme John Rambo – pour affronter un gang de bridés malfaisants c'est plus prudent –, il nous réserve quelques moments de bravoure et des images spectaculaires (avec des doublures reconnaissables, mais c'est un détail), toutes rassemblées dans la bande annonce qui, finalement, nous suffit largement.

Justice maximum : 85 min. réalisé par Greg Yaitanes. Avec David Bradley, Charles Napier, Yuji Okumoto, Clabe Hartley...
Bonus. Bande annonce.
Interdit aux moins de 12 ans.

Citation

À côté de nous, Beyrouth est un joli coin de campagne, un endroit où il fait bon vivre.

Rédacteur: Jean-Noël Levavasseur jeudi 24 janvier 2013
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page