k-libre - auteur - George Stevens

Place Denfert-Rochereau, un faux silence flottait au-dessus des statues désuètes et des squares assoupis. Autour du lion de cuivre, soudain plus lourd et plus inquiétant, la chorégraphie improvisée par les feux tricolores retenaient à peine les ombres qui glissaient dans la nuit.
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George Stevens

MAJ samedi 18 août 2012
© D.R.

Biographie George Stevens


Naissance à Oakland le 18 décembre 1904.
Mort à Lancaster le 08 mars 1975.
Réalisateur américain récompensé de deux Oscars du Meilleur réalisateur pour Une place au soleil en 1951, un drame avec Montgomery Clift et Elizabeth Taylor, et surtout Géant en 1957, une saga épique avec là encore Elizabeth Taylor, cette fois au côté de James Dean. Mais il débute dans le cinéma en qualité de directeur de la photographie de films de Laurel et Hardy. S'il tourne de nombreux films légers avant la Seconde Guerre mondiale, l'horreur de l'Histoire le façonne à jamais. Car il est l'une des personnes à filmer en 1945 le camp de concentration de Dachau. La tragédie ne cessera de le hanter au point qu'il cachera les films au fin fond de son jardin. De retour aux États-Unis, il fonde une société de production, Liberty Film, avec William Wyler et Frank Capra. Mais elle ne fait qu'un temps. Il multiplie par la suite les films à petits et grands succès jusqu'à la fin des années 1950 (son dernier film, dans les faits, remonte à 1970, Las Vegas, un couple, mais jusqu'alors, il tournait un film par an contre deux la dernière décennie). Il s'éteint en 1975 d'une crise cardiaque.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 07/04 Cinéma: Polars et plaisirs du cinéma - acte II
  • 16/12 Cinéma: Tant qu'il y aura des hommes
  • 04/09 Cinéma: Restauration et burlesque à l'Action Christine
  • 16/04 Cinéma: Westerns et charlatanisme
  • 09/04 Cinéma: Tyrone Power est Le Charlatan à L'Action Christine
  • 02/04 Cinéma: Shane & Lancaster : acte II
    En marge de ses programmations habituelles - avec une double thématique identique à la semaine précédente (à savoir L'Homme des vallées perdues, western de George Stevens à l'honneur dans une salle pendant que Burt Lancaster s'assied dans l'autre) -, L'Action Christine s'offre une semaine chargée avec un Festival du cinéma péruvien, un festival "L'Europe autour de l'Europe" et une soirée - le 9 avril à 20 h 30 - consacrée au film À peine ombre, de Nazim Djemaï, qui s'intéresse à la clinique psychiatrique. Dans ces conditions, l'on comprend aisément que les programmations qui nous sont chères soient allégées. Mais, pour ceux qui aiment Burt Lancaster, revoir Douze hommes en colère, Les Tueurs ou même Les Démons de la liberté, relèvera de la pure jouissance cinématographique.

    Exclusivité : L'Homme des vallées perdues, de George Stevens
    "L'un des westerns les plus célèbres dans les années qui suivirent sa réalisation, avant qu'ait lieu la nécessaire réestimation des valeurs consacrées du genre. Shane ne peut en aucun cas être mis sur le même plan qu'un western de Ford ou de DeMille, de Mann ou de Nicholas Ray. C'est avant tout un superbe spectacle familial, un admirable album d'images, filmé dans des extérieurs magnifiques auxquels le Technicolor de l'époque donne une saveur poétique toute particulière. George Stevens tint à conserver dans plusieurs de ses plans des variations de luminosité très spectaculaires et rarement tolérées par les chefs opérateurs. Réaliste dans le détail des décors, des costumes, de la lumière, le film présente une vision simplifiée et idéalisée de la vie dans l'Ouest, telle qu'elle est vue par un gamin de dix ans, fils d'un couple de colons, et qui est sans doute le personnage le plus important de l'histoire. Sa présence nettement marquée dans la plupart des scènes justifie en partie le shématisme de l'action, son culte du héros "bigger than life", son manichéisme presque caricatural (dans un rôle de tueur sadique qui le fit remarquer du public et qui allait inspirer le dessinateur de bande dessinée Morris, le créateur de Lucky Luke, pour le personnage de Phil Defer, Jack Palance frôle la parodie). Une scène résume l'aura du personnage : quand il entre dans un saloon désert, le chien présent se lève et, la queue basse, sort du champ de la caméra, sans doute pour aller lécher sa patte. Shane appartient à cette lignée de films d'aventures pour enfants dont le thème central est justement la découverte de la violence et de la beauté du monde par un enfant et n'a rien à voir avec le nouveau courant du western adulte et moderne des années 1950. "
    Jacques Lourcelles (Dictionnaire du cinéma/Robert Laffont).

    Mercredi 3 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures & 16 h 30).
    Jeudi 4 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 5 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 6 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 7 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 8 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures & 16 h 30).
    Mardi 9 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures).

    Festival : Burt Lancaster
    "À l'occasion de la réédition de Fureur apache de Robert Aldrich, nous vous proposons neuf films, dans lesquels Burt Lancaster fait preuve de sa capacité à interprêter des rôles totalement opposés, allant du combattant libertaire au 'looser' désabusé. Quel que soit le personnage, il lui donne une vérité indéniable, le marquant de son grand talent, de son jeu extrêmement travaillé et de sa forte présence. Ces œuvres de grands réalisateurs sont des jalons incontournables de sa longue et riche carrière d'acteur."

    Mercredi 3 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures).
    Jeudi 4 avril :
    Les Amants traqués (Kiss the Blood Off My Hands), de Norman Foster (14 heures).
    Vendredi 5 avril :
    Les Tueurs (The Killers), de Robert Siodmak (14 heures).
    Lundi 8 avril :
    Douze hommes en colère (12 Angry Men), de Sidney Lumet (14 heures).
    Mardi 9 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Homme des vallées perdues |L'Homme des vallées perdues |Fureur apache |Terreur apache |Norman Foster |Sidney Lumet |Robert Aldrich |Jack Schaefer |William Riley Burnett

  • 27/03 Cinéma: Shane & Lancaster : acte I
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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