k-libre - auteur - George Stevens

Mais tu sais maintenant que ce n'est pas un suicide. Un homme congelé se relève rarement pour aller se mettre au lit.
David Moitet - L'Homme aux papillons
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

George Stevens

MAJ samedi 18 août 2012
© D.R.

Biographie George Stevens


Naissance à Oakland le 18 décembre 1904.
Mort à Lancaster le 08 mars 1975.
Réalisateur américain récompensé de deux Oscars du Meilleur réalisateur pour Une place au soleil en 1951, un drame avec Montgomery Clift et Elizabeth Taylor, et surtout Géant en 1957, une saga épique avec là encore Elizabeth Taylor, cette fois au côté de James Dean. Mais il débute dans le cinéma en qualité de directeur de la photographie de films de Laurel et Hardy. S'il tourne de nombreux films légers avant la Seconde Guerre mondiale, l'horreur de l'Histoire le façonne à jamais. Car il est l'une des personnes à filmer en 1945 le camp de concentration de Dachau. La tragédie ne cessera de le hanter au point qu'il cachera les films au fin fond de son jardin. De retour aux États-Unis, il fonde une société de production, Liberty Film, avec William Wyler et Frank Capra. Mais elle ne fait qu'un temps. Il multiplie par la suite les films à petits et grands succès jusqu'à la fin des années 1950 (son dernier film, dans les faits, remonte à 1970, Las Vegas, un couple, mais jusqu'alors, il tournait un film par an contre deux la dernière décennie). Il s'éteint en 1975 d'une crise cardiaque.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 07/04 Cinéma: Polars et plaisirs du cinéma - acte II
  • 16/12 Cinéma: Tant qu'il y aura des hommes
    L'Action Christine* vous propose chaque jour de la semaine, dans sa première salle, Montgomery Clift dans un film de Fred Zinnemann (auréolé du succès du Train sifflera trois fois) qui interpelle sur les prémices de la Seconde Guerre mondiale du côté américain. Tant qu'il y aura des hommes décrit en effet le quotidien de militaires, et met à jour certaines mesquineries et réalités sordides. Des thèmes très k-librés pour un film qu'il serait dommage de rater. L'autre salle continue de mettre à l'écran des films en 35 mm. Cette semaine, vous pourrez y voir des films de Jacques Tourneur, George Stevens, Nicholas Ray, John Huston ou Elia Kazan, autant de réalisateurs de mauvais genres. Alors, pourquoi se priver ?

    Exclusivité : Tant qu'il y aura des hommes, de Fred Zinnemann
    "Pur caprice du producteur Harry Cohn, ponte tyrannique de la Columbia, Tant qu'il y aura des hommes est un projet qui a connu de nombreux faux départs avant d'être enfin concrétisé en 1953. Effectivement, le roman de James Jones acheté à prix d'or par Cohn n'était pas sans poser de nombreux problèmes d'adaptation eu égard à son caractère sulfureux pour l'époque. Pour mémoire, le livre évoquait les prémices de l'attaque de Pearl Harbor en décrivant l'armée de manière peu orthodoxe puisque l'auteur insistait sur les rivalités entre gradés, mais aussi sur les mauvais traitements infligés de manière arbitraire à certains troufions, ainsi que le rôle des maisons de tolérance généralement situées à proximité des bases militaires. Autant de thèmes que le scénariste Daniel Taradash ne passe pas sous silence, tout en essayant d'édulcorer légèrement le discours. Cohn propose même à Fred Zinnemann de tourner le film comme il l'entend, privilège acquis par le cinéaste grâce au récent triomphe du Train sifflera trois fois (1952) qui lui donne un nouveau statut à Hollywood. En position de force, le réalisateur parvient même à imposer Montgomery Clift dans le rôle principal alors que Cohn y était fermement opposé. En contrepartie, Zinnemann a été contraint d'accepter Donna Reed dont il ne voulait pas. Parmi les victoires du cinéaste, on compte également le choix assez étrange de la très digne Deborah Kerr dans le rôle d'une nymphomane..."
    Virgile Dumez

    Mercredi 18 décembre :
    Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity), de Fred Zinnemann (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 19 décembre :
    Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity), de Fred Zinnemann (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 20 décembre :
    Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity), de Fred Zinnemann (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 21 décembre :
    Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity), de Fred Zinnemann (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 22 décembre :
    Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity), de Fred Zinnemann (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 23 décembre :
    Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity), de Fred Zinnemann (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 24 décembre :
    Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity), de Fred Zinnemann (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    Festival 1 : Plaisir de cinéma en 35 mm
    L'évolution de la technique cinématographique nous a obligés à nous équiper pour la projection numérique. Mais nous avons voulu garder la possibilité de projeter des copies sur pellicule 35 mm, afin de continuer à montrer des films qui ne seront pas numérisés avant longtemps. Notre nouvelle installation, conçue par CINÉMATÉRIEL PARIS, nous permet cette alternance. Voici un programme qui justifie ce choix.

    Mercredi 18 décembre :
    Mariage incognito (Vivacious Lady), de George Stevens (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 19 décembre :
    Secret de femmes (A Woman's Secret), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 20 décembre :
    L'Amour n'est pas en jeu (In This Our Life), de John Huston (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 21 décembre :
    La Fièvre dans le sang (Splendor in the Grass), de Elia Kazan (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 22 décembre :
    Un jour à New York (On the Town), de Stanley Donen (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 23 décembre :
    La Flèche et le flambeau (The Flame and The Arrow), de Jacques Tourneur (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 24 décembre :
    Haute société (High Society), de Charles Walters (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Fred Zinnemann |Nicholas Ray |Jacques Tourneur

  • 04/09 Cinéma: Restauration et burlesque à l'Action Christine
  • 16/04 Cinéma: Westerns et charlatanisme
  • 09/04 Cinéma: Tyrone Power est Le Charlatan à L'Action Christine
  • 02/04 Cinéma: Shane & Lancaster : acte II
  • 27/03 Cinéma: Shane & Lancaster : acte I
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



publicité

Pied de page