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Otto Preminger
Biographie Otto Preminger
Naissance à Wiznitz le 05 décembre 1905.
Mort à New York le 23 avril 1986.
Otto Preminger est issu d'une famille juive austro-hongroise qui s'installe à Vienne où il se passionne pour le théâtre. Il intègre la troupe de Max Reinhardt avant d'en prendre la direction, et de monter une cinquantaine de pièces.
Le cinéma, qui fait de nombreux émules à cette époque, l'attire et, en 1931, il réalise son premier film avec Le Grand amour. À la fin de l'année 1935, il arrive à Hollywood sur l'insistance de Joseph Schenck, grand patron de la 20th Century Fox. Là-bas, il est devant et derrière la caméra. Son accent autrichien le cantonne à des rôles d'Allemands nazis.
Il n'abandonne pas le théâtre, et découvre Broadway, qui le monopolise entre 1936 et 1940. C'est à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qu'à l'instar de Josef von Sternberg dix années avant lui, il s'impose comme l'un des plus grands réalisateurs de films noirs avec Laura (1945) et Le Mystérieux docteur Korvo (1949). L'actrice Gene Tierney est au cœur de ces deux films, et trouble le spectateur par ses prestations d'une grande classe. Jean Simmons lui offre Un si doux visage en 1952, alors que le film noir est à un tournant de son histoire avec la disparition programmée du noir et blanc.
Épuisé d'avoir à se battre avec Darryl Zanuck, big boss de la Fox, il intègre les Artistes associés et entend produire seul ses films, se heurtant cette fois-ci à la Ligue de décence. Mais sa pugnacité fait effet et, en 1953, il sort La Lune était bleue.
La suite est parsemée de films avec un unique western en 1954, Rivière sans retour, où il dirige le couple détonnant Marylin Monroe-Robert Mitchum. De 1943 à 1971, il réalise un film par an et dirige les plus grands acteurs de l'époque de James Stewart à David Niven en passant par Frank Sinatra, Lawrence Olivier, Kim Novak, Peter O'Toole, Deborah Kerr et Jean Seberg.
Marié à l'actrice Gypsy Rose Lee, il a eu un fils devenu scénariste, EriK Lee Preminger.
Actualité
- 27/08 Cinéma: Lauren Bacall, Carol Reed et d'autres stars
- 31/12 Cinéma: Fritz Lang, Joan Fontaine et Peter O'Toole - Acte II
- 25/12 Cinéma: Fritz Lang, Joan Fontaine et Peter O'Toole
- 20/08 Cinéma: Festival polar action-cristolien
- 13/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir - acte II
- 07/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir
- 08/05 Cinéma: Films mythiques et réalisateurs
- 14/03 Musique: Films noirs à la Cité de la musique
- 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
- 10/10 Cinéma: Rétrospective Otto Preminger au Desperado
- 04/09 Cinéma: Mark Dixon détective & Ernst Lubitsch à l'honneur
- 21/08 Cinéma: Le Mystérieux docteur Korvo
- 05/06 Cinéma: Alfred Hitchcok et les femmes fatales à L'Action Christine
Le cinéma L'Action Christine*, dont nous avions délaissé la programmation ces dernières semaines, revient sur le devant de la scène k-libriste avec une double thématique qui ne peut que nous satisfaire. Toute la semaine vous pourrez visionner des films d'Alfred Hitchcock mais aussi des films mettant en scènes des femmes fatales. Nous n'avons pas besoin de vous convaincre que cette double programmation est noire à souhait. Cela étant dit et par souci de simplicité, voilà ce qu'en dit le cinéma :
Festival 1 : Alfred Hitchcock - première période
"Hitchcock disait : 'Il n'y a pas de terreur dans un coup de fusil, seulement dans son anticipation.' Le suspense doit se distinguer de la surprise, plus caractéristique du cinéma d'horreur ou d'épouvante. Il est obtenu par un décalage entre ce que le spectateur sait et ce que le personnage sait. L'anxiété du spectateur augmente au fur et à mesure que le personnage reste inconscient du danger. Il se demande ce qui va arriver quand ce dernier l'apercevra enfin. Tous les films d'Alfred Hitchcock s'appuient sur cet effet. C'est pourquoi il fut le 'maître du suspense'. Mais ce titre cache le génie qu'il fut. Créateur complet, il ne cessa d'innover dans la mise en scène de ses films, divertissant son public en lui infligeant son constat de la fascination qu'exercent la violence, le sexe, la culpabilité. Il est le Maître."
Mercredi 6 juin :
Correspondant (Foreign Correspondant, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Jeudi 7 juin :
Meurtre (Murder, 14 heures, 16 heures & 18 heures).
Vendredi 8 juin :
Soupçons (Suspicion, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 9 juin :
L'Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 10 juin :
Une femme disparait (The Lady Vanishes, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 11 juin :
Rebecca (Rebecca, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Mardi 12 juin :
À l'est de Shanghaï (East of Shanghai, 14 heures, 16 heures & 18 heures).
Festival 2 : Femmes fatales
"La 'Femme fatale' est un des personnages essentiels du cinéma, peuplant les drames comme les films noirs. Séductrice, dotée d'un physique sensuel, elle 'piège' le héros, le menant parfois jusqu'à sa perte. Malgré son immoralité - aux yeux des censeurs, gardiens des bonnes mœurs, dont elle eut souvent à souffrir - elle fascine le spectateur qui se rêve volontiers à la place de son partenaire, en dépit de la vénalité ou de la cruauté qu'elle affiche. Bien sûr, il faut qu'elle soit punie, et bien souvent la fin de l'histoire coïncide avec la sienne, mais son image demeure inoubliable. C'est pourquoi ce rôle apporte la notoriété aux actrices qui osent l'interpréter."
Mercredi 6 juin :
Péché mortel (Leave Her To Heaven), de John M. Stahl (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Jeudi 7 juin :
L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Vendredi 8 juin :
La Lettre (The Letter), de William Wyler (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 9 juin :
Le Facteur sonne toujours deux fois (The Postman Always Rings Twice), de Tay Garnett (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Dimanche 10 juin :
Ville haute ville basse (East Side, West Side), de Mervyn LeRoy (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 11 juin :
Un si doux visage (Angel Face), de Otto Preminger (14 heures, 16 heures, 18 heures & 22 heures).
Mardi 12 juin :
La Malle de Singapour (China Seas), de Tay Garnett (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : Une femme disparait |Alfred Hitchcock |Richard Fleischer |Mervyn LeRoy - 07/02 Cinéma: Cycle RKO à l'Action Christine avec TCM
- 23/11 Cinéma: Film noir : acte III à l'Action Christine
- 16/11 Cinéma: Film noir : acte II à l'Action Christine
- 25/07 Cinéma: Thématique polar à L'Action Christine (Paris)
- 22/06 Cinéma: L'Action Christine porte les durs à l'écran
- 19/10 Cinéma: Le Polar américain à l'Action Christine
- 31/05 Télévision: Le polar britannique invité au Cinéma de Minuit