k-libre - auteur - Otto Preminger

Je suis bien incapable de donner une explication. Je sais seulement que nous sommes des quantités de réfractaires, partout, et à toutes les époques. Des emmerdeurs, en somme. Ou bien des bêtes, oui, comme le saumon qui se crève à remonter la rivière pour aller pondre en eau pure. On est faits comme ça, c'est tout. Et il n'y aucune raison de nous classer chez les dingues parce qu'on est faits pour nager à contre-courant. Il ne s'agit pas tellement d'illumination ou de message. Au fond, on n'a presque rien à dire. Dès qu'on se met à 'vouloir ' dire quelque chose, c'est qu'on se laisse emporter par le courant. Alors on devient feignasse, on fait la bonne glisse sur les mots, ça n'a plus aucune importance. Je me fais comprendre ?
Jean Meckert - Comme un écho errant
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

dimanche 24 novembre

Contenu

Otto Preminger

MAJ jeudi 13 septembre 2012
© D. R.

Biographie Otto Preminger


Naissance à Wiznitz le 05 décembre 1905.
Mort à New York le 23 avril 1986.
Otto Preminger est issu d'une famille juive austro-hongroise qui s'installe à Vienne où il se passionne pour le théâtre. Il intègre la troupe de Max Reinhardt avant d'en prendre la direction, et de monter une cinquantaine de pièces.
Le cinéma, qui fait de nombreux émules à cette époque, l'attire et, en 1931, il réalise son premier film avec Le Grand amour. À la fin de l'année 1935, il arrive à Hollywood sur l'insistance de Joseph Schenck, grand patron de la 20th Century Fox. Là-bas, il est devant et derrière la caméra. Son accent autrichien le cantonne à des rôles d'Allemands nazis.
Il n'abandonne pas le théâtre, et découvre Broadway, qui le monopolise entre 1936 et 1940. C'est à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qu'à l'instar de Josef von Sternberg dix années avant lui, il s'impose comme l'un des plus grands réalisateurs de films noirs avec Laura (1945) et Le Mystérieux docteur Korvo (1949). L'actrice Gene Tierney est au cœur de ces deux films, et trouble le spectateur par ses prestations d'une grande classe. Jean Simmons lui offre Un si doux visage en 1952, alors que le film noir est à un tournant de son histoire avec la disparition programmée du noir et blanc.
Épuisé d'avoir à se battre avec Darryl Zanuck, big boss de la Fox, il intègre les Artistes associés et entend produire seul ses films, se heurtant cette fois-ci à la Ligue de décence. Mais sa pugnacité fait effet et, en 1953, il sort La Lune était bleue.
La suite est parsemée de films avec un unique western en 1954, Rivière sans retour, où il dirige le couple détonnant Marylin Monroe-Robert Mitchum. De 1943 à 1971, il réalise un film par an et dirige les plus grands acteurs de l'époque de James Stewart à David Niven en passant par Frank Sinatra, Lawrence Olivier, Kim Novak, Peter O'Toole, Deborah Kerr et Jean Seberg.
Marié à l'actrice Gypsy Rose Lee, il a eu un fils devenu scénariste, EriK Lee Preminger.


Actualité

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



publicité

Pied de page