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Anthony Mann

MAJ dimanche 16 septembre 2012
© D. R.

Biographie Anthony Mann


Naissance à San Diego le 30 juin 1906.
Mort à Berlin le 29 avril 1967.
Né dans une famille d'origine autrichienne, Emil Anton Bundmann, qui se fera par la suite appeler Anthony Mann, débute dans le théâtre dès son adolescence. Acteur puis régisseur, il fonde à dix-huit ans une petite troupe, la Stock Compagny, où il côtoie James Stewart. En 1938, il supervise les essais d'acteur pour le cinéma avant de devenir assistant du réalisateur Preston Sturgess puis de devenir réalisateur lui-même en débutant par des films de série B. pour la RKO et Universal.
C'est ainsi qu'en 1945 il offre son premier rôle à Jane Greer dans Two O'clock Courage, comédie noire sur fond d'amnésie. Mais c'est avec le genre western qu'il s'impose et propose ses plus grands films avec des acteurs talentueux à l'instar de James Stewart, qu'il aura l'occasion de diriger de nombreuses fois. L'acteur est d'ailleurs dans Winchester '73 dès 1950 dans le premier western qu'il tourne. Suivront Les Affameurs (1952) et L'Homme de la plaine (1955).
Avec l'adaptation cinématographique d'Erskine Caldwell en 1958, Le Petit arpent du bon dieu, il offre à Robert Ryan un rôle en or sur fond de pauvreté du Sud, avec L'Homme de l'Ouest, la même année, il permet à Gary Cooper d'incarner un criminel repenti, puis en 1960, c'est Glenn Ford qui tient le premier rôle de La Ruée vers l'or.
Mais cette même année 1960 est aussi celle du premier échec. Il est dépossédé de la réalisation de la plus grande fresque historique hollywoodienne à casting... hollywoodien qu'il ait eu à diriger. Spartacus sera terminé par Stanley Kubrick, soit en raison de reliquats maccarthystes, soit en raison de désaccord avec Kirk Douglas, alors producteur. Un premier échec avant celui plus spectaculaire de La Chute de l'empire romain, en 1964.
Revenant à ce qui avait fait sa célébrité, Anthony Mann se lance en 1968 dans Maldonne pour un espion, film d'espionnage sur fond de guerre froide, qui sera terminé par Laurence Harvey suite à la mort d'Anthony Mann à Berlin...


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 11/09 Librairie: Bertrand Tavernier et la collection "L'Ouest le vrai" à Ombres blanches & à la Cinémathèque (Toulouse)
  • 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
  • 18/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale - acte II
  • 11/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale
  • 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
  • 21/08 Cinéma: Le Mystérieux docteur Korvo
  • 06/08 Cinéma: Égéries et série B - acte II
  • 01/08 Cinéma: Égéries et série B
    L'Action Christine* en cette période estivale propose une réponse alléchante à l'absence de soleil. Cette semaine, elle nous a choisi quatre films de série B comme on les aime, dont La Tigresse avec le toujours fantastique en "bad guy" Dan Duryea, et que dire du Balafré, avec l'éblouissante Joan Bennett, et Paul Henried qui joue également dans Casablanca au côté de Humphrey Bogart ? Mais il n'y a pas que ces films de seconde zone (parfois bien mieux réalisés que d'autres de série A avec beaucoup moins de moyens financiers), il y a aussi quatre égéries du cinéma noir, d'aventure et de comédie qui sont à l'honneur avec des réalisateurs tels Nicholas Ray, Rouben Mamoulian, John Ford et Anthony Mann. La thématique proposée n'est pas à proprement parler composée uniquement de films noirs malgré la présence de ces femmes fatales hollywoodiennes, le premier est même une comédie (ce qui se comprend lorsque l'on voit Gene Kelly à la co-réalisation), mais les autres font tous partie de ces mauvais genres, même Prince Vaillant avec tout ce que le technicolor a amené à cette époque aux grands épopées...

    Quatre pépites du film noir : richesse de la série B
    "Pépinière de nouveaux auteurs, terrain d'élection de cinéastes chevronnés, la Série B est indissociable de l'ère des grands studios et d'une forme de cinéma hollywoodien tristement disparu depuis une vingtaine d'années. Méprisée par les incompétents paresseux qui ne voyaient en elle que le refuge d'une bande de cinéastes sans talent, confrontés tout à la fois à des sujets sans intérêt et à des budgets de misère, la Série B était au contraire, pour ceux qui voulaient bien la fréquenter, une succession de surprises... C'est dire que, contrairement à une idée souvent répandue, un film de Série B peut être une véritable œuvre d'auteur, produite avec un soin exceptionnel, le même que celui qui présidait à la fabrication de films plus onéreux. La présence des mêmes techniciens, le fait que les scénaristes travaillaient indifféremment pour des films de Série B ou de Série A et surtout la grande modestie des cinéastes hollywoodiens - y compris les plus célèbres - créaient une perpétuelle osmose au sein du studio, entre ces deux types de films."
    Patrick Brion (extraits de la préface de Série B, de Pascal Mérigeau & Stéphane Bourgoin, éditions Edilig)

    - Je dois tuer (Suddenly), un film de Lewis Allen avec Frank Sinatra.
    - La Tigresse (Too Late For Tears), un film de Byron Haskin avec Lizabeth Scott & Dan Duryea.
    - Le Balafré (Hollow Triumph), un film de Steve Sekely avec Paul Henreid & Joan Bennett.
    - Il marchait la nuit (He Walked By Night), un film de Alfred L.. Werken & Anthony Mann avec Richard Basehart.

    Mercredi 1er août :
    Le Balafré (Hollo Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Jeudi 2 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Vendredi 3 août :
    La Tigresse (Too Late For Tears), de Byron Haskin (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 4 août :
    Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Dimanche 5 août :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 6 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Mardi 7 août :
    La Tigresse (Too Late For Tears), de Byron Haskin (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Actrices magiques : Gene, Janet, Ida & Cyd
    Gene Tierney, Janet Leigh, Ida Lupino et Cyd Charisse, quatre actrices magique sont à l'honneur à l'Action Christine au mois d'août. Éblouissantes !

    Mercredi 1er août :
    Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather), de Stanley Donen & Gene Kelly (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 2 août :
    Les Forbans de la nuit (Night And The City), de Jules Dassin (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 3 août :
    L'Appât (The Naked Spur), de Anthony Mann (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 4 août :
    La Maison dans l'ombre (On Dangerous Ground), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 5 août :
    La Belle de Moscou (Silk Stockins), de Rouben Mamoulian (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 6 août :
    Prince Vaillant (Prince Valiant), de Henry Hathaway (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 7 août :
    La Route au tabac (Tobacco Road), de John Ford (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : La Maison dans l'ombre |Il marchait la nuit |Je dois tuer |Patrick Brion |Stéphane Bourgoin |Nicholas Ray |John Ford |Alfred L. Werker |Lewis Allen |Raoul Walsh

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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