k-libre - auteur - Anthony Mann

Serguei Poliakov, de petite taille, un air de fouine, le front dégarni, luisant par la sueur, n'en menait pas large. Il était même franchement terrifié. Il était rarissime d'être convoqué par Vladimir Poutine, en personne, de surcroit dans son bureau, en plus ce n'était manifestement pas pour le féliciter.
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Anthony Mann

MAJ dimanche 16 septembre 2012
© D. R.

Biographie Anthony Mann


Naissance à San Diego le 30 juin 1906.
Mort à Berlin le 29 avril 1967.
Né dans une famille d'origine autrichienne, Emil Anton Bundmann, qui se fera par la suite appeler Anthony Mann, débute dans le théâtre dès son adolescence. Acteur puis régisseur, il fonde à dix-huit ans une petite troupe, la Stock Compagny, où il côtoie James Stewart. En 1938, il supervise les essais d'acteur pour le cinéma avant de devenir assistant du réalisateur Preston Sturgess puis de devenir réalisateur lui-même en débutant par des films de série B. pour la RKO et Universal.
C'est ainsi qu'en 1945 il offre son premier rôle à Jane Greer dans Two O'clock Courage, comédie noire sur fond d'amnésie. Mais c'est avec le genre western qu'il s'impose et propose ses plus grands films avec des acteurs talentueux à l'instar de James Stewart, qu'il aura l'occasion de diriger de nombreuses fois. L'acteur est d'ailleurs dans Winchester '73 dès 1950 dans le premier western qu'il tourne. Suivront Les Affameurs (1952) et L'Homme de la plaine (1955).
Avec l'adaptation cinématographique d'Erskine Caldwell en 1958, Le Petit arpent du bon dieu, il offre à Robert Ryan un rôle en or sur fond de pauvreté du Sud, avec L'Homme de l'Ouest, la même année, il permet à Gary Cooper d'incarner un criminel repenti, puis en 1960, c'est Glenn Ford qui tient le premier rôle de La Ruée vers l'or.
Mais cette même année 1960 est aussi celle du premier échec. Il est dépossédé de la réalisation de la plus grande fresque historique hollywoodienne à casting... hollywoodien qu'il ait eu à diriger. Spartacus sera terminé par Stanley Kubrick, soit en raison de reliquats maccarthystes, soit en raison de désaccord avec Kirk Douglas, alors producteur. Un premier échec avant celui plus spectaculaire de La Chute de l'empire romain, en 1964.
Revenant à ce qui avait fait sa célébrité, Anthony Mann se lance en 1968 dans Maldonne pour un espion, film d'espionnage sur fond de guerre froide, qui sera terminé par Laurence Harvey suite à la mort d'Anthony Mann à Berlin...


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 11/09 Librairie: Bertrand Tavernier et la collection "L'Ouest le vrai" à Ombres blanches & à la Cinémathèque (Toulouse)
  • 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
  • 18/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale - acte II
  • 11/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale
  • 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
  • 21/08 Cinéma: Le Mystérieux docteur Korvo
  • 06/08 Cinéma: Égéries et série B - acte II
    Thématiques inchangées en cette semaine aoûtienne à L'Action Christine*. Et pour les malheureux qui auraient été absents de la Capitale la semaine dernière, les quatre pépites de série B. ne se sont pas fait la malle. Ce sont les mêmes films. En revanche, la programmation de l'autre salle propose de nouveaux films. Bien sûr, tous ne sont pas de notre genre de prédilection. Mais la plupart s'en approchent. Ainsi, si Quinze jours ailleurs, de Vicente Minelli n'entre dans aucune de nos catégories, il n'en est pas de même pour Une femme dangereuse, de Raoul Walsh. Mais, un peu comme d'habitude, nous vous laissons faire votre choix...

    Quatre pépites du film noir : richesse de la série B
    "Pépinière de nouveaux auteurs, terrain d'élection de cinéastes chevronnés, la Série B est indissociable de l'ère des grands studios et d'une forme de cinéma hollywoodien tristement disparu depuis une vingtaine d'années. Méprisée par les incompétents paresseux qui ne voyaient en elle que le refuge d'une bande de cinéastes sans talent, confrontés tout à la fois à des sujets sans intérêt et à des budgets de misère, la Série B était au contraire, pour ceux qui voulaient bien la fréquenter, une succession de surprises... C'est dire que, contrairement à une idée souvent répandue, un film de Série B peut être une véritable œuvre d'auteur, produite avec un soin exceptionnel, le même que celui qui présidait à la fabrication de films plus onéreux. La présence des mêmes techniciens, le fait que les scénaristes travaillaient indifféremment pour des films de Série B ou de Série A et surtout la grande modestie des cinéastes hollywoodiens - y compris les plus célèbres - créaient une perpétuelle osmose au sein du studio, entre ces deux types de films."
    Patrick Brion (extraits de la préface de Série B, de Pascal Mérigeau & Stéphane Bourgoin, éditions Edilig)

    - Je dois tuer (Suddenly), un film de Lewis Allen avec Frank Sinatra.
    - La Tigresse (Too Late For Tears), un film de Byron Haskin avec Lizabeth Scott & Dan Duryea.
    - Le Balafré (Hollow Triumph), un film de Steve Sekely avec Paul Henreid & Joan Bennett.
    - Il marchait la nuit (He Walked By Night), un film de Alfred L.. Werken & Anthony Mann avec Richard Basehart.

    Mercredi 8 août :
    Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Jeudi 9 août :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Vendredi 10 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Samedi 11 août :
    La Tigresse (Too Late For Tears), de Byron Haskin (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 12 août :
    Il marchait la nuit (He Walked By Night), de Alfred L. Werken & Anthony Mann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Lundi 13 août :
    Le Balafré (Hollow Triumph), de Steve Sekely (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Mardi 14 août :
    Je dois tuer (Suddenly), de Lewis Allen (18 h 30, 20 heures & 21 h 30).

    Actrices magiques : Gene, Janet, Ida & Cyd
    Gene Tierney, Janet Leigh, Ida Lupino et Cyd Charisse, quatre actrices magique sont à l'honneur à l'Action Christine au mois d'août. Éblouissantes !

    Mercredi 8 août :
    Le Vaisseau fantôme (The Sea Wolf), de Michael Curtiz (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 9 août :
    Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town), de Vicente Minelli (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 10 août :
    Acte de violence (Act of Violence), de Fred Zinnemann (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 11 août :
    La Femme aux cigarettes (Roadhouse), de Jean Negulesco (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 12 août :
    Péché mortel (Leave Her to Heaven), de John M. Stahl (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 13 août :
    Ville haute ville basse (East Side, West Side), de Mervyn LeRoy (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 7 août :
    Une femme dangereuse (The Drive by Night), de Raoul Walsh (18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Il marchait la nuit |Je dois tuer |Patrick Brion |Michael Curtiz |Alfred L. Werker |Lewis Allen |Mervyn LeRoy

  • 01/08 Cinéma: Égéries et série B
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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