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Anthony Mann
Biographie Anthony Mann
Naissance à San Diego le 30 juin 1906.
Mort à Berlin le 29 avril 1967.
Né dans une famille d'origine autrichienne, Emil Anton Bundmann, qui se fera par la suite appeler Anthony Mann, débute dans le théâtre dès son adolescence. Acteur puis régisseur, il fonde à dix-huit ans une petite troupe, la Stock Compagny, où il côtoie James Stewart. En 1938, il supervise les essais d'acteur pour le cinéma avant de devenir assistant du réalisateur Preston Sturgess puis de devenir réalisateur lui-même en débutant par des films de série B. pour la RKO et Universal.
C'est ainsi qu'en 1945 il offre son premier rôle à Jane Greer dans Two O'clock Courage, comédie noire sur fond d'amnésie. Mais c'est avec le genre western qu'il s'impose et propose ses plus grands films avec des acteurs talentueux à l'instar de James Stewart, qu'il aura l'occasion de diriger de nombreuses fois. L'acteur est d'ailleurs dans Winchester '73 dès 1950 dans le premier western qu'il tourne. Suivront Les Affameurs (1952) et L'Homme de la plaine (1955).
Avec l'adaptation cinématographique d'Erskine Caldwell en 1958, Le Petit arpent du bon dieu, il offre à Robert Ryan un rôle en or sur fond de pauvreté du Sud, avec L'Homme de l'Ouest, la même année, il permet à Gary Cooper d'incarner un criminel repenti, puis en 1960, c'est Glenn Ford qui tient le premier rôle de La Ruée vers l'or.
Mais cette même année 1960 est aussi celle du premier échec. Il est dépossédé de la réalisation de la plus grande fresque historique hollywoodienne à casting... hollywoodien qu'il ait eu à diriger. Spartacus sera terminé par Stanley Kubrick, soit en raison de reliquats maccarthystes, soit en raison de désaccord avec Kirk Douglas, alors producteur. Un premier échec avant celui plus spectaculaire de La Chute de l'empire romain, en 1964.
Revenant à ce qui avait fait sa célébrité, Anthony Mann se lance en 1968 dans Maldonne pour un espion, film d'espionnage sur fond de guerre froide, qui sera terminé par Laurence Harvey suite à la mort d'Anthony Mann à Berlin...
Bibliographie*
Réalisateur :
- 1945 - Two O'Clock Courage (Montparnasse "RKO", septembre 2012)
- 1947 - Desperate (Montparnasse "RKO", septembre 2009)
- 1948 - Il marchait la nuit (Wild Side "Vintage Classics", avril 2011)
Actualité
- 11/09 Librairie: Bertrand Tavernier et la collection "L'Ouest le vrai" à Ombres blanches & à la Cinémathèque (Toulouse)
- 29/04 Cinéma: Michael Henry Wilson et William A. Wellman
- 18/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale - acte II
- 11/06 Cinéma: Série B et La Dernière rafale
- 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
L'Action Christine* retrouve un certain calme avec ses deux festivals pour ses deux salles. Aucun n'est à strictement parler cette semaine, mais et Robert Ryan et les réalisateurs hollywoodiens sont des thématiques qui forcément imposent le genre. Si le premier est surtout connu pour ses interprétations dans des westerns de série B. et des films de guerre, il n'en demeure pas moins l'un des plus grands acteurs de sa génération immortalisé à l'écran dans Nous avons gagné ce soir mais aussi La Chevauchée des bannis. Quant aux réalisateurs, il suffit de savoir que l'on y trouve Fritz Lang et Alfred Hitchcock pour des films qui sont La Cinquième victime et Soupçons, pour justifier que l'on en parle en cette dépêche. Alors ?
Festival 1 : Robert Ryan
"Festival Robert Ryan, du 28 novembre au 18 décembre. Son physique de costaud (1,93 m, 89 kg), son visage aux traits rudes et saillants, valurent à Robert Ryan d'être utilisé par les studios hollywoodiens le plus souvent dans les rôles de méchants, de durs dans des films noirs ou des westerns. Pourtant, en dehors de ses succès comme boxeur au lycée et à l'armée, il était un étudiant diplômé de littérature anglaise, très tôt intéressé par l'art dramatique. Après deux ans de petits boulots, il parvint à Hollywood où il fut brièvement l'élève de Max Reinhardt puis de Vladimir Sokoloff qui lui enseigne la sobriété du jeu, la maîtrise gestuelle, suivant la méthode de Stanislavski. À trente ans, il débute au théâtre (1939) et épouse une jeune débutante, la belle Jessica Cadwalader (plus tard, écrivain), qui, au cours de leur longue vie commune, lui donnera trois enfants. En 1940, il obtint son premier rôle au cinéma, mais toute sa vie il restera fidèle au théâtre, et jouera O'Neil, Pirandello, Shakespeare, Giraudoux, Brecht. En 1959, avec John Houseman et Sidney Harmon, il fonda le Theatre Group à l'UCLA (Université de Californie) et en 1968, avec Henry Fonda et Martha Scott, la Plumstead Playhouse Repertory Company. Après son engagement dans les Marines de 1944 à 1945, il retourna aux studios. Le plus étonnant dans sa féconde carrière (71 films en trente ans) est l'exigence qu'il manifesta dans le choix de ses metteurs en scène. Peu d'acteurs de la même génération peuvent en effet se flatter d'un palmarès oû figurent les noms de Cecil B. DeMille, Jean Renoir, Raoul Walsh, Max Ophuls, Anthony Mann, Budd Boetticher, Jacques Tourneur, Nicholas Ray, Joseph Losey, Fritz Lang, Samuel Fuller, Richard Brooks, Allan Dwan, (on ne les cite pas tous). N'ayant pas le statut de 'star', il partagea très souvent les premiers rôles au générique, mais marquait les films par sa présence, donnant à ses personnages une vérité et une épaisseur humaine qui gardent toute leur intensité aujourd'hui. S'il fallait en citer qu'un seul, ce serait peut-être celui du boxeur déchu mais intègre, aux réflexes quasi titanesques, de Nous avons gagné ce soir (Wise, 1949), sans doute son plus beau rôle. En plus d'être un acteur distingué et intelligent, ce fut un homme qui s'engagea dans de forts combats comme celui qu'il mena contre la chasse aux sorcières maccarthyste, son engagement aux côtés des militants pour les droits civiques et pour la restriction des armes atomiques. Il est probablement le seul acteur ayant créé une école pour promouvoir les valeurs humaines : avec sa femme, en 1951, il ouvrit et entretint la Oakwood School à North Hollywood, qui est estimée, de nos jours, comme étant une des meilleures du pays. Un 'good guy' (un type bien)... "
Mercredi 5 décembre :
L'Appât (The Naked Spur), de Anthony Mann (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 6 décembre :
Un homme est passé (Bad Day at Black Rock), de John Struges (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Vendredi 7 décembre :
Le Coup de l'escalier (Odds Against Tomorrow), de Robert Wise (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 8 décembre :
La Maison dans l'ombre (On Dangerous Ground), de Nicholas Ray (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Dimanche 9 décembre :
Les Douze salopards (Dirty Dozen), de Robert Aldrich (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).
Lundi 10 décembre :
La Course du lièvre à travers les champs, de René Clément (14 h 30, 17 h 30 & 20 h 30).
Mardi 11 décembre :
Return of the Bad Men (Far West 89), de Ray Enright (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Festival 2 : Hollywood les talents européens
"Festival Hollywood : les talents européens, du 5 au 25 décembre. Peut-être une raison essentielle de l'importance de Hollywood et de l'universalité de son cinéma fut sa capacité à accueillir des talents venant du monde entier. Que ce soient des immigrés de fraîche date y trouvant leur voie et la réussite sociale, que ce soient des artistes réputés attirés par les grands studios ou chassés de leur propre pays par des régimes politiques xénophobes, tous contribuèrent à enrichir et à diversifier le cinéma américain, par leurs styles et les spécificités de leurs cultures d'origine. C'est particulièrement vrai pour les réalisateurs. De parfaits exemples peuvent être deux grands cinéastes comme Frank Capra, pauvre petit immigré italien devenu un des 'rois' de Hollywood, et Lubitsch, arrivé aux USA en 1923, auréolé de son prestige de grand metteur en scène allemand. Ils ne furent pas les seuls et en voici une illustration dans ce programme où vous trouverez des réalisateurs pourtant considérés comme 'typiquement' américains."
Mercredi 5 décembre :
La Cinquième victime (While the City Sleep), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 6 décembre :
Vivre libre, de Jean Renoir (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 7 décembre :
L'Arrangement (The Arrangement), de Elia Kazan (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Samedi 8 décembre :
Le Suspect (The Suspect), de Robert Siodmak (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 9 décembre :
Soupçons (Suspicion), d'Alfred Hitchcock (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 10 décembre :
Stars in My Crown (Stars in My Crown), de Jacques Tourneur (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 11 décembre :
Carrie, un amour désespéré (Carrie), de William Wyler (14 heures, 16 h 30, 17 heures, 19 heures & 21 h 30).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
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Liens : Robert Wise |Nicholas Ray |Fritz Lang |Alfred Hitchcock |Jacques Tourneur |Raoul Walsh |Robert Aldrich - 21/08 Cinéma: Le Mystérieux docteur Korvo
- 06/08 Cinéma: Égéries et série B - acte II
- 01/08 Cinéma: Égéries et série B