k-libre - en marge - Django, prépare ton cercueil

Christophe était toujours coiffé en pétard, le cheveu noir et raide, comme le petit héros du dessin animé, Son Goku. J'ai dû l'appeler Goku jusqu'à l'adolescence, après quoi c'était redevenu Christophe, ou Tof. Visiblement, sur la ZAD, 'Goku' a repris du service.
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DVD - Western

Django, prépare ton cercueil

Braquage/Cambriolage - Vengeance - Corruption MAJ lundi 06 mai 2013

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 14,99 €

Ferdinando Baldi
Preparati la bara! - 1968
Jean-François Giré (présentation)
Paris : Sidonis, avril 2013
19 x 14 cm
Coll. "Westerns italiens"

Vengeance du bourreau

Terence Hill (Mon nom est personne) endosse le costume noir comme un corbeau du renommé - surtout pour les Italiens et les Allemands, puisqu'en France on lui préfère le personnage haut en couleur de Trinita ce qui fera que la production française trompera son monde en le titrant Trinita, prépare ton cercueil ! - Django. Django, prépare ton cercueil ! Tout un programme, et un hommage au premier du genre réalisé par Sergio Corbucci en 1966, quand le héros débarque sur une scène où un crime se commet, en plein désert, trainant un cercueil. Cercueil qui contient une mitrailleuse - vous imaginez la suite. Mais ici, il traine surtout son spleen tout en mijotant sa vengeance. Il faut dire qu'il avait dit à son ami, le sénateur David Barry, qu'il convoierait un chargement d'or, et serait accompagné de sa femme (mais quelle idée !). Le sénateur, ambitieux et filou comme pas deux, à la tête d'une bande de hors la loi, attaque le convoi, élimine l'escorte, assassine la femme de Django, laisse ce dernier pour mort, et s'empare d'un butin qui lui servira à financer une partie de sa campagne pour le poste de gouverneur qu'il brigue. Les vols se succèdent au rythme d'un tous les trois convois. À chaque fois, un innocent est jugé coupable du larcin, et un bourreau itinérant est chargé du lynchage. Chapeau noir et manteau noir (comme un corbeau, rappelez-vous) laissent juste deviner les yeux bleus implacables de Terence Hill. Un bourreau pas comme les autres puisqu'il propose un harnais à ses victimes afin de leur offrir une mort factice dans le but de les mobiliser et de monter une troupe contre Barry et sa clique. L'histoire ne se déroulera pas vraiment comme l'a prévu Django, mais après des détours qui plongent dans un étrange western spaghetti gothique avec son lot de passages à tabac et de duels sur fond de musique empathique signée Gianfranco Reverberi, elle offre un final hallucinant tout en faux rythme dans un cimetière, Django creusant une tombe dans laquelle se trouve déjà un cercueil, alors qu'autour de lui c'est une bande d'ignobles qui se rapprochent fusils en mains et que la caméra multiplie les plans fixes en faisant des allers et retours entre les visages resserrés de Django et Barry.

Django, prépare ton cercueil ! (88 min.) : réalisé par Ferdinando Baldi sur un scénario de Ferdinando Bassi & Franco Rossetti. Avec Terence Hill, Horst Frank, George Eastman, José Torres, Pinuccio Ardia...
Bonus. Présentation de Jean-François Giré. Galerie photos.

Citation

- J'ai besoin d'un torche et d'une douzaine de fusils.
- La dynamite, c'était facile, mais les fusils c'est dur à trouver... Pourquoi tu as changé d'avis ? Tu ne voulais pas tous les tuer ?

Rédacteur: Julien Védrenne samedi 04 mai 2013
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