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Raoul Walsh
Biographie Raoul Walsh
Naissance à New York le 11 mars 1887.
Mort à Simi Valley le 31 décembre 1980.
D'ascendance irlandaise aussi bien par sa mère que son père, Raoul Walsh grandit à New York où il côtoie Virginia O'Hanlon, qui demanda au New York Sun si le Père Noël existait et dont la colonne parue le 21 septembre 1897, "Yes, Virginia, there is a Santa Claus", fait aujourd'hui partie du folklore américain. Membre de l'Omega Gamma Delta, une confrérie fondée en 1902, pendant ses études, il fraye également avec la famille Barrymore dont le fils John fera une carrière d'acteur.
La carrière cinématographique de Raoul Walsh, elle, débute en 1914. Il est à la fois devant et derrière sa caméra avant de devenir l'assistant de David Wark Griffith. Il joue d'ailleurs en 1915 dans Naissance d'une nation, un film qui aurait pu établir un record au box office, le rôle de John Wilkes Booth, l'homme qui assassina le président Abraham Lincoln. De 1914 à 1929, il réalise cinquante-neuf films dont quatorze en 1915 ! Il croise la route d'Ernst Lubitsch pour Rosita, en 1923, un film muet avec Mary Pickford.
C'est en 1929, alors qu'il fait des repérages pour In Old Arizona, un film qu'il doit diriger tout en étant l'acteur vedette, qu'il perd un œil dans un accident de voiture lorsqu'un lièvre fracasse son pare-brise. Il abandonne le rôle, ne jouera plus jamais, mais assure la réalisation. C'est donc Warner Baxter qui remporte l'Oscar du Meilleur acteur qui aurait pu lui être dévolu. Raoul Walsh décide de porter un bandeau, qui ne l'abandonnera alors plus.
Les années 1930 amènent leur lot de stars. Au premiers jours du parlant, il tourne pour la Fox La Piste des géants, un western ferroviaire, qui donne la vedette à l'inconnu John Wayne, qui mettra encore six ans avant d'être révélé au grand public sous la direction de John Ford.
Raoul Walsh s'attaque à de nombreux films de genre - du western au film noir - avec des acteurs tels Humphrey Bogart (High Sierra, 1941), James Cagney (L'Enfer est à lui, 1949) ou Errol Flynn (La Charge Fantastique, 1941). Il multiplie les succès aussi bien à la Paramount qu'à la Warner où il tourne Les Fantastiques années 20 (1939), l'un des films cultes de gangsters avec James Cagney et Humphrey Bogart, High Sierra (1941), avec Ida Lupino et Humphrey Bogart, et L'Enfer est à lui (1949), où il révèle la face psychotique de James Cagney. Sous sa direction, Bogart joue aussi bien le criminel endurci que l'implacable justicier.
En 1953, son contrat avec la Warner expire. S'il réalise encore plusieurs films dont trois avec Clark Gable, il prend sa retraite en 1964. Marié à trois reprises (Miriam Cooper, Lorraine Miller puis Mary Simpson), il est un des membres fondateurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences.
Bibliographie*
Réalisateur :
- 1939 - Les Fantastiques années 20 (Warner Bros., octobre 1939)
- 1951 - La Femme à abattre (Films Sans Frontières "Films du Siècle", septembre 2011)
Actualité
- 04/12 Cinéma: Le Parrain, du 35 mm (bis)
- 13/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir - acte II
- 07/08 Cinéma: Jerry Lewis, Scorcese et le film noir
- 31/07 Cinéma: Film noir, Gene Wider & Jerry Lewis
- 09/07 Cinéma: Jerry Lewis et films noirs
- 01/07 Cinéma: Rétrospective Marlene Dietrich
- 04/06 Cinéma: Le film noir, Les Incorruptibles et deux coups d'État - acte II
- 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
- 05/12 Cinéma: Humphrey Bogart - Acte II
- 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
- 27/11 Cinéma: Robert Ryan à L'Action Christine
- 20/11 Cinéma: Marlene, encore et toujours
- 14/11 Cinéma: Humphrey Bogart au Desperado
- 13/11 Cinéma: Marlene, toujours Marlene
- 10/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte III
- 03/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte II
- 14/08 Cinéma: Ida Lupino réalisatrice et actrice
- 01/08 Cinéma: Égéries et série B
- 24/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine - semaine II
- 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine
- 10/07 Cinéma: Film noir et Manpower, de Raoul Walsh
- 03/07 Cinéma: Western et Kirk Douglas - acte II
Le ciné-club parisien L'Action Christine continue son inlassable exploration des films de (mauvais) genres, que ce soit par un biais thématique, de réalisateurs ou d'acteurs. Cette semaine et pour la seconde fois d'affilée, il s'arrête à la fois sur le western et sur Kirk Douglas. Commençons par ce dernier. Il fait l'objet d'une rétrospective où le spectre de son talent est mis à bonne épreuve. Si l'on ne pouvait que regretter la semaine dernière l'absence du très bon Out of the Past de Jacques Tourneur , il n'en sera évidemment pas de même puisque le film est à l'affiche dimanche. L'Emprise du crime passe encore deux fois. N'oubliez pas La Captive aux yeux clairs, de l'immense Howard Hawks. La deuxième thématique de la semaine touche un genre connexe au noir. Il s'agit du western. Mais le western avec un grand W, l'un de ceux qui broient du colt et de la winchester. les films pour la plupart sont connus de tous. Grandioses bien évidemment. Si vous aimez les westerns, vous aurez votre lot de John Ford, mais nous aurons une attention toute particulière pour le Johnny Guitare, du brillant Nicholas Ray...
Festival 1 : Kirk Douglas
"Kirk Douglas fut une des douze plus grandes stars hollywoodiennes des décennies 1950-1970, mais son professionnalisme exigeant, sa volonté d'indépendance vis-à-vis des grands studios, son caractère intransigeant, le firent considéré comme une 'maverick star'. Très rapidement, il créa sa propre maison de production 'Bryna' afin de pouvoir réaliser des films dans lesquels il pouvait défendre des idées qui lui tenaient à cœur, et qui, bien souvent, était jugées progressistes. Ne cherchant pas, comme la plupart des stars, à ne tenir que des 'beaux rôles', il n'hésitait pas à jouer des personnages négatifs si le scénario, qu'il étudiait soigneusement, traitait un sujet intéressant, et pas simplement susceptible d'être distractif. Ainsi, il travailla avec les plus grands réalisateurs, Aldrich, Fleischer, Hawks, Huston, Kazan, Kubrick, Mankiewicz, Mann, Minnelli, Wilder, Wyler... marquant de sa forte personnalité des œuvres majeures du cinéma.
Après la réédition de L'Emprise du crime, nous vous proposons de revoir ou de découvrir quelques uns des meilleurs films de sa longue carrière, dans lesquels nous pouvons juger de sa présence indéniable et de la vérité de son interprétation quel que soit le type humain qu'il incarne.
Le mercredi 27 juin, la séance de 19 heures est présentée par Dennis Broe, écrivain et universitaire américain, spécialiste du film noir.
Mercredi 4 juillet :
L'Emprise du crime, de Lewis Milestone (The Strange Love of Martha Ivers, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Jeudi 5 juillet :
Une corde pour te pendre, de Raoul Walsh (Along The Great Divide, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 6 juillet :
L'Emprise du crime, de Lewis Milestone (The Strange Love of Martha Ivers, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Samedi 7 juillet :
La Rivière de nos amours, de André de Toth (The Indian Fighter, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 8 juillet :
Pendez-moi haut et court, de Jacques Tourneur (Out of the Past, 14 heures, 16 heures & 18 heures).
Lundi 9 juillet :
La Captive aux yeux clairs, de Howard Hawks (The Big Sky, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Mardi 10 juillet :
Les Ensorcelés, de Vicente Minelli (The Bad and the Beautiful, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Festival 2 : Western
"Du 27 juin au 10 juillet, les cinémas Action vous proposent de voir ou revoir des grands classiques du westerns. Cette semaine, de L'Appât à L'Homme des hautes plaines, de Ford, Mann, Ray, Eastwood, etc. Pour tous les goûts, à ne pas manquer ! "
Mercredi 4 juillet :
La Conquête de l'Ouest, de John Ford, Henry Hathaway & George Marshall (How the West Was Won, 14 heures, 17 h 20 & 20 h 40).
Jeudi 5 juillet :
La Dernière chasse, de Richard Brooks (The Last Hunt, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 6 juillet :
La Prisonnière du désert, de John Ford (The Searchers, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Samedi 7 juillet :
Pat Garrett & Billy the Kid, de Sam Peckinpah (Pat Garrett & Billy the Kid, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Dimanche 8 juillet :
Johnny Guitare, de Nicholas Ray (Johnny Guitar, 14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 9 juillet :
La Ville abandonnée, de William A. Wellman (The True Story of Jesse James, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 10 juillet :
Le Fils du désert, de John Ford (Three Godfathers, 14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
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Liens : André De Toth |Jacques Tourneur |Nicholas Ray |Sam Peckinpah |William A. Wellman |George Marshall - 24/04 Cinéma: Marlene Dietrich et Hollywood
- 03/08 Cinéma: L'Action Christine remet les pieds dans le polar
- 25/07 Cinéma: Thématique polar à L'Action Christine (Paris)
- 22/06 Cinéma: L'Action Christine porte les durs à l'écran