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Jacques Sadoul

MAJ lundi 21 janvier 2013
© D. R.

Biographie Jacques Sadoul


Naissance à Agen le 08 décembre 1934.
Mort à Astaffort le 18 janvier 2013.
À la fois écrivain, directeur littéraire et directeur de collection, Jacques Sadoul, connu également dans le monde littéraire sous les pseudonymes de Dominique Forasté, Luc Veyrac et de Bruce Wayne, a à peine fini ses études qu'il monte à Paris en 1956. Quatre ans plus tard, il publie son premier roman, La Passion selon Satan avant de devenir rédacteur en chef des revues Mystère-Magazine et Hitchcock Magazine (1964-1965). À la même époque, il co-dirige Le Club du livre d'anticipation et Le Club du livre policier (1965-1968) aux éditions Opta. C'est d'ailleurs dans ces deux mauvais genres littéraires qu'il laissera le plus d'empreintes.

Nommé directeur littéraire chez J'ai lu en 1968, il y restera plus de trente ans, et dirigera la collection "Science-fiction". De 1974 à 1979, il publie de façon régulière des anthologies au sein de la collection "Les Meilleurs récits de...", et s'attaque ainsi à des revues - souvent des pulps -, comme Weird Tales lancée en mars 1923, qui promouvait le fantastique et la fantasy sous la plume de H. P. Lovecraft ou Robert E. Howard, ou même Thrilling Wonder Stories, magazine de science-fiction qui débute en 1929. Il faut dire que l'homme est aussi un grand collectionneur de pulps. Il est donc quasiment normal de le voir écrire des études dans différents domaines : bande dessinée, science-fiction, cinéma et... alchimie !

En 1972, il crée le Prix Apollo qui récompense les meilleurs romans de science-fiction publiés en France jusqu'en 1990. Parallèlement, Jacques Sadoul continue à écrire des fictions - de la nouvelle au roman - dans des genres éclectiques. C'est ainsi que ce passionné de science-fiction, à l'instar de ses aînés américains, se lance dans le récit d'aventure, du fantastique et du policier avec une certaine réussite puisque en 1987 il obtient le Grand Prix de littérature policière pour Trois morts au soleil. Il donne une brève vie à Carol Evans, une ancien agent de la CIA devenue détective privée aux mœurs licencieuses, qui apparait en 1990 dans L'Héritage Greenwood, et dont la renommée culmine en 1997 dans Trop de détectives, une murder party qui n'est pas sans rappeler Un cadavre au dessert, comédie policière truculente.

En 2006, il publie ses mémoires, intitulées C'est dans la poche aux éditions Bragelonne. Il s'éteint en 2013.


* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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