k-libre - auteur - Arthur Hiller

Il ne se rend compte de la présence de sa femme qu'à l'instant précis où la lame du poignard pénètre dans sa jugulaire et que son sang jaillit de sa gorge, inonde le fauteuil et éclabousse la chienne pétrifiée.
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Arthur Hiller

MAJ lundi 05 août 2013
© D. R.

Biographie Arthur Hiller


Naissance à Edmonton le 22 novembre 1923.
Né de parents juifs émigrés de Pologne en 1912, Arthur Hiller est le benjamin d'une fratrie qui comporte deux sœurs bien plus âgées que lui, puisque elles ont respectivement treize et onze ans de plus que lui. À Edmonton, son père tient un magasin d'occasion d'instruments de musique. Arthur Hiller ne cessera de se rappeler que sur le chemin du retour de l'école, les Noirs le traitent comme un roi parce qu'ils adorent son père qui les considère comme n'importe quels musiciens quand ils viennent à son magasin.
Ses parents ne sont pas riches, et ne sont pas non plus des acteurs professionnels de théâtre, mais cela ne les empêche pas de monter une à deux fois par an une pièce juive pour leur communauté, principalement pour ne pas occulter leur héritage. À l'âge de sept ans, Arthur Hiller aide à la décoration du théâtre Yiddich, à l'âge de onze ans, il est comédien dans ce même théâtre. Il aime la musique, le théâtre et la littérature, et se dit qu'il sera réalisateur pour le cinéma.
Après l'obtention d'un Master de psychologie, il rejoint la Royal Canadian Air Force en qualité de navigateur à bord de bombardiers qui survolent l'Europe. De retour à la vie civile, il obtient en 1947 un Bachelor of Arts à l'université de Toronto. À la création d'Israël, avec la première guerre contre les nations arabes qui s'ensuit, il se porte volontaire à plusieurs reprises, mais on lui rétorque que puisqu'il est marié, il ne peut s'engager.
Il occupe un poste à la direction de la radio canadienne à la fin des années 1940. Quand la télévision devient un média dominant au début des années 1950, il devient réalisateur pour des programmes de la télévision canadienne. NBC, lui propose alors de réaliser des épisodes de séries comme Alfred Hitchcock Presents, Gunsmoke, Naked City, Perry Mason, L'Homme à la carabine...
C'est en 1957 qu'il dirige avec The Careless Year son premier film cinématographique, un mélodrame qui met aux prises deux adolescents issus de deux classes sociales différentes qui tombent amoureux et décident de se marier, et qui inaugure une carrière prolifique.
Ses premiers films montrent sa grande polyvalence. Avec Les Jeux de l'amour et de la guerre, il s'installe comme un réalisateur remarqué et obtient deux nominations aux Academy Awards pour ce qui s'avère être une comédie satyrique contre la guerre avec James Garner et Julie Andrews. S'engageant dans la comédie, il tourne successivement Promise Her Anything avec Warren Beatty puis Les Plaisirs de Pénélope avec Nathalie Wood avant de réaliser Tobrouk, commando pour l'enfer, véritable film de guerre avec Rock Hudson et George Peppard.
Pour la télévision, il dirige quelques épisodes de La Famille Addams en 1966. En 1967, il revient à la comédie avec The Tiger Makes Out, avec Eli Wallach, un film qui marque les débuts de Dustin Hoffman.
Mais c'est en 1970 avec Love Story, qu'il réalise son film le plus marquant. Il propose à Ryan O'Neal et à Ali MacGraw deux rôles pour une tragédie romantique sur fond de maladie mortelle, et est nommé pour sept Academy Awards.
Avec Transamerica Express, il offre à Gene Wilder un rôle hallucinant pour un huis clos ferroviaire que l'acteur ne cesse de quitter. Il croise d'ailleurs la route de Richard Pryor, un comédien noir qu'il retrouve en 1989 dans Pas nous, pas nous, comédie burlesque d'Arthur Hiller dans laquelle les deux hommes sont témoins d'un meurtre. Seul petit souci, le premier est aveugle et le second sourd...
Au long d'une carrière de réalisateur prolifique, il dirige également Peter Falk et Al Pacino. On lui doit alors une nouvelle carrière... d'acteur. On le voit notamment dans Le Flic de Berverly Hills 3. Mais cette partie de sa filmographie est construite essentiellement sur des apparitions.
Arthur Hiller est président de la Directors Guild of America de 1989 à 1993 et de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences de 1993 à 1997.
Il a également été nommé officier de l'Ordre du Canada en 2007.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 31/07 Cinéma: Film noir, Gene Wider & Jerry Lewis
  • 24/07 Cinéma: Jerry Lewis III & Transamerica Express, d'Arthur Hiller
    L'été est enfin là, et le film noir s'est fait la malle à L'Action Christine* pour être remplacé par de l'humour qui s'il n'est pas noir n'en est pas pour autant éloigné ni caustique. C'est ainsi que pour la troisième semaine une salle reste dédiée à la rétrospective Jerry Lewis avec les quatre mêmes films que les deux semaines précédentes, tandis que la seconde se dévoue à un unique film qui met à l'honneur pour, là, la deuxième semaine Gene Wilder dans un film comique et satyrique dans un univers que le polar aime, le train. Et ça tombe plutôt bien puisque dans Transamerica Express, vont se retrouver des gens guère catholiques, qui vont servir d'exutoire social au réalisateur Arthur Hiller, à l'instar de ce qu'a pu faire Agatha Christie avec Le Crime de l'Orient-Express... Le tout avec une galerie de seconds couteaux sortis des films de James Bond (certes avec Roger Moore)...

    Festival 1 : quatre Jerry Lewis
    "Quel est le personnage de Lewis ? C'est un allergique, un dépaysé, un inadapté, un être sans proportion. Un garçon hypersensible, très excitable, névropathe. Il semblerait complètement stupide, sot, hors du monde, s'il n'avait parfois des résonances douloureusement humaines."
    Glauco Viazzi Jerry Lewis (cinema nuovo n°21)
    "Jerry Lewis, personnage asocial, personnage en marge, est pourtant un être libre. Ses gestes ne doivent rien à la caricature, ni à l'imitation ; ils sont une continuelle invention, la manifestation extérieure d'un caractère qui ne connaît pas, du fait de sa puérilité, les interdiction de la société qui l'entoure."
    Adriano Aprà Il maraviglioso mondo di Jerry Lewis (Filmcritica n°141)

    Mercredi 24 juillet :
    Docteur Jerry & Mister Love (Dr Jerry & Mr Love), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 25 juillet :
    Un galop du diable (Money from Home), de George Marshall (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 26 juillet :
    Le Tombeur de ces dames (The Lady's Man), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 27 juillet :
    Artistes et modèles (Artists and Models), de Frank Tashlin (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures). Dimanche 28 juillet :
    Docteur Jerry & Mister Love (Dr Jerry & Mr Love), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 29 juillet :
    Un galop du diable (Money from Home), de George Marshall (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 30 juillet :
    Docteur Jerry & Mister Love (Dr Jerry & Mr Love), de Jerry Lewis (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Exclusivité : Transamerica Express, de Arthur Hiller
    "Un film qui vise à distraire de bout en bout sans se prendre au sérieux tout en accumulant les gags, les quiproquos, les dangers de l'aventure et les gares brûlées dans un fracas d'enfer puisque le film se déroule quasi-intégralement dans l'un de ces express américains au luxe impensable chez nous qui relie Los Angeles à Chicago. Nombre de personnages se rencontrent, se catapultent hors du train, se lient ou s'affrontent au gré des circonstances. L'intrigue : des malfaiteurs veulent s'emparer des preuves mettant en évidence le caractère de faux présentés par des Rembrandt. Ajoutons à cette trame divers personnages mêlés contre leur gré aux rebondissements et, surtout, un anti-héros par excellence qui ne comprend pas grand-chose à ce qui se passe, ni à ce qui lui arrive. Un rôle joué à la perfection par un Gene Wilder dont on a oublié ni l'interprétation de Frankenstein Jr ni celle du Frère le plus fûté de Sherlock Holmes. Le tout aboutit à un excellent spectacle mené tambour battant par un train d'enfer... Ce cinéma-là, dépourvu pourtant de toute prétention et ambition intellectuelle, présente pas mal de connotations sociales visant la société présente dans ce train mais il le fait comme par hasard ce qui, peut-être, est le fin du fin."
    Jacques Belmans (Les Amis du film)

    Mercredi 24 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 25 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 26 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 27 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 28 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 29 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 20 juillet :
    Transamerica Express (Silver Streak), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Transamerica Express |George Marshall

  • 15/07 Cinéma: Jerry Lewis II & Transamerica Express
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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