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Sébastien Lepetit
Biographie Sébastien Lepetit
Naissance à Loudéac le 30 août 1969.
Fils d'une mère mayennaise et d'un père normand, originaire des Côtes-d'Armor, Sébastien Lepetit voit le jour à l'heure où le monde entier a encore le nez levé pour tenter d'apercevoir le drapeau que les Américains viennent de planter sur la Lune.
Après sept années passées en Bretagne, ses parents décident de s'installer en Charente, près de la ferme de ses grands-parents. Il passe donc le reste de son enfance dans les chemins creux ou sur les berges des rivières à exercer un imaginaire déjà bien entraîné, et commet alors par centaines des poèmes heureusement oubliés aujourd'hui.
Son adolescence s'écoule à la campagne, entre les disques vinyles et les romans d'Agatha Christie, de Maurice Leblanc ou encore de Gaston Leroux. Peu à peu, les filles de la campagne étant plus attirées par la musique dansante des hit-parades que par la littérature, les disques prennent le dessus sur les livres, et il se consacre à l'animation : tout d'abord les boums avec les copains du lycée, puis la radio à Confolens. Il est même, pendant quelques semaines, DJ dans une discothèque perdue au milieu de nulle part. Pendant ce temps-là, le travail scolaire du lycée attend très patiemment, mais en vain, qu'il daigne lui accorder un peu de son précieux temps. C'est donc sans avoir le bac qu'en juin 1988 il rejoint la vie active, quittant alors la Charente pour entrer au service de l'Administration des Postes, Télécommunications et Espace, où il trie des colis internationaux, charge et décharge des camions la nuit à l'aéroport d'Orly. Une prédisposition qui trouve écho l'année où le devoir l'appelle sous les drapeaux en étant affecté au traitement du courrier des casernes de Bordeaux.
L'expérience du travail de nuit à Orly le convainc de reprendre ses études par correspondance et de décrocher un bac, puis le concours d'entrée à l'École Nationale Supérieure des PTT, suivi d'un DESS en management d'entreprises. Il entreprend alors une carrière de cadre.
Il vit ainsi en région parisienne une quinzaine d'années et, parallèlement à sa carrière professionnelle, ressent l'envie de s'impliquer dans la vie de son pays. Il est tout d'abord élu adjoint au maire chargé des finances de Viry-Châtillon, en Essonne, puis il conduit plusieurs campagnes électorales à Méréville, le village que Jean-Louis Bory avait rebaptisé Jumainville pour écrire Mon village à l'heure allemande, prix Goncourt 1945, et à Étampes. Puis, ayant perdu ses illusions, il décide en 2002 de mettre fin à cette parenthèse politique pour se consacrer à sa vie professionnelle et à l'envie d'écrire qui le titille depuis l'adolescence.
Après un rapide passage sur la Côte d'Azur où il en profite pour rencontrer sa future épouse et écrire son premier roman, La Korrandine de Tevelune, il s'installe en Franche-Comté. Là, lui le postier, donc homme de lettres, épouse une prof de français, donc une femme de lettres. Aux côtés de cette femme à la fois inspiratrice, correctrice, critique et muse, il écrit Barnabé, un roman où il donne la parole à un handicapé mental accusé d'être pyromane. Pendant ce temps, il rattrape le temps perdu en lisant goulûment tant des classiques que des contemporains : Balzac, Umberto Eco, Victor Hugo, Émile Zola, Iain Pears, Eugène Sue, Pierre Magnan, Peter Tremayne, Alexandre Dumas, Anne Perry, Georges Simenon, Jean-François Parot... Il doit cependant attendre presque dix ans pour publier en 2012 ses deux premiers romans aux éditions Hélène Jacob, essentiellement en ebook et en impression à la demande. Ne voulant pas mélanger sa vie professionnelle et sa vie d'auteur, il opte pour un pseudonyme et choisit le nom du village de son père décédé quelque temps plus tôt, Saint-Fromond.
Entre 2009 et 2011, il écrit un nouveau roman, policier cette fois-ci. Mais si le genre est nouveau, l'inspiration est toujours le lieu et l'histoire du lieu où se déroule le roman. Merde à Vauban est donc totalement imbriqué avec l'histoire de Besançon. Il s'attend, comme pour ses deux premiers romans, à essuyer moult refus des grands éditeurs et il n'est pas déçu, mais à sa grande surprise, le roman obtient le Coup de cœur des lecteurs du prix VSD du polar 2013. Ce prix, qui l'oblige à tomber le masque et à publier pour la première fois sous son vrai nom, lui permet d'être diffusé dans toutes les librairies et lui donne envie, plus que jamais, de continuer à écrire des romans agréables à lire, mêlant le suspense et l'humour, tout en partageant ses coups de cœur pour les lieux où il décide de situer ses romans.
Présence à un festival :
2015 : Salon du polar du Lavandou
2014 : Le Chien jaune