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Brian De Palma
Biographie Brian De Palma
Naissance à Newark le 11 septembre 1940.
Originaire de l'État du New Jersey, né d'un père chirurgien orthopédiste et d'une mère au foyer, Brian De Palma grandit à Philadelphie puis dans le New Hampshire et est scolarisé dans des écoles protestantes ou quakers. Dans le sillon de son frère, brillant scientifique, il étudie la physique à l'université Columbia à Manhattan. Dans le même temps, il se passionne pour le cinéma depuis qu'il a vu Sueurs froides, d'Alfred Hitchcock. Il fréquente alors l'université d'arts libéraux Sarah Lawrence College, et s'offre au début des années 1960 une caméra 16 mm avec laquelle il tourne en amateur des courts et moyens métrages qui le font remarquer. En 1962, il tourne son premier long métrage avec Robert De Niro et des amis étudiants. The Wedding Party devra attendre sept ans pour être projeté dans les salles américaines. Mais Brian De Palma continue, il collabore même à nouveau avec De Niro qu'il dirige en 1967 dans Greetings, une satire sur la guerre du Vietnam puis, influencé par la nouvelle vague, il se lance dans Dionysus in '69 un documentaire entièrement monté en écrans divisés. Il croise pléthore de nouveaux réalisateurs, fondateurs du Nouvel Holywood : Coppola, Scorcese, Lucas, Spielberg... Après un essai infructueux à la Warner, loin de se démobiliser, il tourne Sœurs de sang (1973), un thriller horrifique avec Margot Kidder et William Finley, puis l'année suivante l'adaptation du Fantôme de l'Opéra, de Gaston Leroux, Phantom of the Paradise, toujours avec William Finley, récompensé à Avoriaz. Après deux films fantastiques dont le phénoménal Furie, il s'oriente vers des thrillers psychologiques sur fond de violence et de sexualité : Obsession, Pulsions, Blow Out... Scarface, remake du film de Howard Hawks, est un retour au film de gangsters des années 1930. Un retour à la source évident pour un réalisateur influencé par Alfred Hitchcock, ayant une très bonne culture de l'histoire du cinéma, et cinéphile plus qu'averti. Avec Les Incorruptibles, il continue d'explorer le thème des gangsters en y ajoutant les fameux bootleggers. En quelques trois films, il offre au public Al Pacino, Robert De Niro, John Travolta, Kevin Costner, Sean Connery... autant de monstres sacrés du cinéma. Au fait de sa gloire, à l'orée des années 1990, Brian De Palma change de registre et connait quelques échecs retentissants dont Le Bûcher des vanités qui fait perdre trente millions de dollars à la Warner.
