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George Cukor
Biographie George Cukor
Naissance à New York le 07 juillet 1899.
Mort à Los Angeles le 24 janvier 1983.
Originaire du Lower East Side de Manhattan, George Cukor est le plus jeune enfant, et le seul garçon, d'une famille d'immigrés juifs hongrois. Son père est assistant du procureur, sa mère est femme au foyer. Ses parents ne sont pas de fervents religieux, aussi ne suivra-t-il pas les traditions et coutumes de ses ancêtres. Enfant, il apparait dans plusieurs pièces de théâtre et prend des leçons de danse. Adolescent, il fréquente l'hippodrome mais ne s'écarte pas pour autant des planches. Il manque souvent lescours de la DeWitt Clinton High School pour de petits rôles. Il est surnuméraire au Metropolitan Opera gagnant cinquante cents par apparition et un dollar s'il joue maquillé. Après l'obtention de ses diplômes, en 1917, il est censé suivre la voie de son père et faire une carrière en droit. Il intègre le Student Army Training Corpse en octobre 1918, mais son expérience militaire est très limitée puisque l'armistice est signé un mois après. Dans les années 1920, il devient metteur en scène de théâtre à Broadway. L'arrivée du cinéma parlant oblige Holliwood à faire appel à des hommes de théâtre pour diriger de nouveaux films. Son ami d'enfance, le producteur David O. Selznick, l'engage pour tourner Autant en emporte le vent, mais un différent les oppose, accentué par Clark Gable. La réalisation est finalement donnée à Victor Fleming, mais George Cukor donne en secret des cours à Vivian Leigh et à Olivia de Havilland. Plus tard, pressenti pour Le Magicien d'Oz, il est là aussi remplacé par Victor Fleming. Pourtant, il bénéficie d'une certaine aura née de ses comédies, et une réputation de directeur d'actrice. Il fait tourner aussi bien Marilyn Monroe que Greta Garbo,
Actualité
- 27/08 Cinéma: Lauren Bacall, Carol Reed et d'autres stars
- 10/12 Cinéma: Othello, 35 mm et affiches de cinéma (75)
L'Action Christine* vous propose chaque jour de la semaine dans sa première salle Montgomery Clift dans un film de Fred Zinnemann (auréolé du succès du Train sifflera trois fois) qui interpelle sur les prémices de la Seconde Guerre mondiale du côté américain. Tant qu'il y aura des hommes décrit en effet le quotidien de militaires, et met à jour certaines mesquineries et réalités sordides. Des thèmes très k-librés pour un film qui serait dommage de rater. L'autre salle continue de mettre à l'écran des films en 35 mm. Cette semaine, vous pourrez y voir des films de Jacques Tourneur, George Stevens, Nicholas Ray, John Huston ou Elia Kazan, autant de réalisateurs de mauvais genres. Alors, pourquoi se priver ?
Exclusivité : Othello, A Double Life, de George Cukor
"Le célèbre acteur Anthony John (Ronald Colman) trouve dans le rôle d'Othello un succès triomphal mais, peu à peu, au fil des représentations, sa raison s'égare et la passion d'Othello devient sienne, le poussant bientôt jusqu'au meurtre...
George Cukor travaille pour la première fois avec ceux qui deviendront ses scénaristes réguliers, Ruth Gordon et Garson Kanin. Tous les trois connaissent bien l'univers du théâtre et Cukor s'attache, superbement servi par son chef-opérateur Milton Krasner, à opposer les deux mondes dans lesquels évoluent les comédiens. D'un côté la scène et les coulisses, de l'autre, le monde réel.
Le héros du film finira par basculer de l'un dans l'autre et vaudra à Ronald Colman l'Oscar de la meilleure interprétation masculine de l'époque, l'emportant sur William Powell, Michael Redgrave, John Garfield et Gregory Peck. On notera la présence au générique de deux futurs cinéastes, Harry Horner, responsable ici de la direction artistique, et Robert Parrish, auteur du montage du film. On remarquera aussi l'audace - pour l'époque - de certaines phrases et des gestes de la scène entre Ronald Colman et la débutante Shelley Winters... à découvrir.
Superbe illustration - clinique presque - d'un cas de dédoublement de personnalité dont le héros ne découvre sa propre vérité que par rapport à un personnage légendaire issu du théâtre. Comme un miroir brisé qui renvoie le reflet de celui qui s'y regarde en fractions d'image, l'œuvre garde une sobriété d'exécution qui la rend convaincante d'une image à l'autre. "
Daniel Collin (Le Dictionnaire du cinéma, Jean Tullard)
Mercredi 11 décembre :
Othello, A Double Life (Othello, A Double Life), de George Cukor (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 12 décembre :
Othello, A Double Life (Othello, A Double Life), de George Cukor (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Vendredi 13 décembre :
Othello, A Double Life (Othello, A Double Life), de George Cukor (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 14 décembre :
Othello, A Double Life (Othello, A Double Life), de George Cukor (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 15 décembre :
Othello, A Double Life (Othello, A Double Life), de George Cukor (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 16 décembre :
Othello, A Double Life (Othello, A Double Life), de George Cukor (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 17 décembre :
Othello, A Double Life (Othello, A Double Life), de George Cukor (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Festival 1 : Plaisir de cinéma en 35 mm
L'évolution de la technique cinématographique nous a obligés à nous équiper pour la projection numérique. Mais nous avons voulu garder la possibilité de projeter des copies sur pellicule 35 mm, afin de continuer à montrer des films qui ne seront pas numérisés avant longtemps. Notre nouvelle installation, conçue par CINÉMATÉRIEL PARIS, nous permet cette alternance. Voici un programme qui justifie ce choix.
Mercredi 11 décembre :
L'Amour en première partie (Love is News), de Tay Garnett (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 12 décembre :
Pension d'artiste (Stage Door), de Gregory La Cava (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 13 décembre :
La Femme aux chimères (Young Man With a Horn), de Michael Curtiz (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Samedi 14 décembre :
Le Roman de Mildred Pierce (Mildred Pierce), de Michael Curtiz (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Dimanche 15 décembre :
Ève (All About Eve), de Joseph L. Mankiewicz (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Lundi 16 décembre :
The Mortal Storm (The Mortal Storm), de Frank Borzage (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 17 décembre :
Le Mécano de la général (The General), de Buster Keaton (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Soirée documentaire : L'Affiche fait son cinéma, de Bertrand Stephant-Andrews
L'affiche fait son cinéma est le premier et le seul documentaire retraçant l'histoire des affiches de cinéma. Au travers de plus de cent cinquante affiches parmi les plus exceptionnelles de l'histoire du cinéma et vingt-cinq témoignages de professionnels ; affichistes, producteurs, distributeurs, directeurs de salles, collectionneurs, experts en affiche ancienne, réalisateurs, journalistes, conservateurs de musée, marchands et responsables de collections, le film propose un panorama complet. Pour la première fois, des affichistes de toutes générations confondues, dévoilent leurs secrets de fabrication et nous parlent de leur métier méconnu du grand public. Du plus âgé, Cyril Arnstam, né en 1918 (Katia de Maurice Tourneur 1937, Sur les quais d'Elia Kazan en 1954) au plus jeune, Laurent Lufroy (Le Grand Bleu de Luc Besson en 1988, The Artist de Michel Hazanavicius en 2011).
Jeudi 12 décembre :
L'Affiche fait son cinéma, de Bertrand Stephant-Andrews (20 h 30).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél. : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : Le Roman de Mildred Pierce |Michael Curtiz