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Joseph H. Lewis
Biographie Joseph H. Lewis
Naissance à New York le 06 avril 1907.
Mort à Santa Monica le 30 août 2000.
Fils d'un optométriste né dans le quartier new-yorkais de Brooklyn, Joseph H. Lewis poursuit des études au Bronx à la DeWitt Clinton High School. Lorsqu'en 1927 son frère Ben va à Hollywood, il l'accompagne avec le rêve de devenir un acteur. Son frère lui dégotte un contrat d'assistant-cameraman. Il devient assistant-monteur à l'époque charnière de l'arrivée du son. À l'apogée de sa carrière (1937-1940) alors qu'il tourne un nombre considérable de séries B, et principalement des westerns, il gagne le surnom de "Wagon-Wheel Joe" par sa propension à utiliser des wagons de chemin de fer en une composition artistique dans ses plans. Bien que connu pour avoir dirigé la star de l'époque des films d'horreur Bela Lugosi (Le Fantôme invisible, 1941), Joseph H. Lewis est plus renommé pour ses films noirs réalisés pendant les années 1940 et le début des années 1950, durant lesquelles il tourne Le Démon des armes (1950), sans aucun doute son meilleur film sur fond de romance et d'obsession des armes. À la fin de sa carrière, il se concentre sur des westerns pour la télévision comme The Rifleman, Bonanza ou encore Gunsmoke. Victime d'un violent arrêt cardiaque à l'âge de quarante-six ans, il continue de tourner jusqu'à son cinquante-neuvième anniversaire. Il donne par la suite des cours dans des écoles de cinéma ou devant des assemblées de fans, et participe à des rétrospectives avant de parcourir l'Europe de la France à l'Allemagne. En 1997, la Los Angeles Film Critics Association lui délivre un Lifetime Achievement Award. Cinq semaines avant sa mort, il apparait pour la dernière fois lors d'une projection du Démon des armes à l'université de Californie de Los Angeles. Il a alors quatre-vingt-treize ans.
Bibliographie*
Réalisateur :
- 1958 - Terreur au Texas (Sidonis "Western de légende", septembre 2014)
Scénariste :
- 2014 - Guerriers de l'enfer (Les Éléphants "Album", octobre 2019)
Actualité
- 20/01 Cinéma: Fritz Lang, Andre De Toth, Joseph H. Lewis & Orson Welles
- 13/01 Cinéma: Fritz Lang, Andre De Toth & Joseph H. Lewis
L'Action Christine* propose de survoler les mauvais genres qui nous sont chers du film de gangsters au western. Au milieu de tout ça, une rétrospective sur Fritz Lang qui permet de rajouter des films d'espionnage et d'aventure. Toutes les projections de la semaine sont k-librées, et il ne nous viendrait pas à l'esprit de mettre en avant tel film plutôt qu'un autre. Celles et ceux qui veulent (re)voir les films du réalisateur allemand ne seront pas surpris. Même si en dehors du Tigre du Bengale, de La Cinquième victime et de Chasse à l'homme (qui vient de sortir en coffret collector chez Sidonis) il n'y a pas ses plus connus. Celles et ceux qui sont avides de curiosités pourront se délecter du Démon des armes ou de cette Femme de feu, dont Bertrand Tavernier pense le plus grand bien.
Exclusivité 1 : Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis
"Un joyau du film noir. Aucun aspect directement social ici, mais une plongée dans l'univers mental de deux personnages particulièrement névrotiques, reliés entre eux par une sexualité plus intense que de coutume chez les couples en fuite qui peuplent le genre, et par un amour instinctif et profond, au-delà des mots. On a beaucoup parlé à leur propos d''amour fou'. Dans le dialogue, le personnage de Bart compare son union avec Laurie à celle d'une arme et de ses munitions. Un ensemble de qualités formelles soudées ensemble par une nécessité esthétique profonde (et par le manque d'argent) font du film un chef d'œuvre : expressionnisme de la photo, précision fulgurante des cadrages et des mouvements d'appareil, virtuosité des plans-séquences (le célèbre hold-up filmé en un seul plan), utilisation réaliste et inventive des extérieurs réels, énergie et sécheresse du montage. Sans oublier deux acteurs étonnants qui trouvent le rôle de leur vie dans cette manière inoubliable et sublime de coller à leur personnage ; la perversité enchaînée à l'immaturité avec, chez l'un comme chez l'autre, une trace encore sensible - mais lointaine et souillée - de l'enfance. Sans la moindre complaisance à leur égard, Joseph H. Lewis manifeste vis-à-vis de ses deux héros une sorte de curiosité distante et très attentive : celle qu'on doit à la monstruosité quand elle est aussi parfaite et qu'elle devient alors, comme c'est le cas ici, un document brut sur certaines anomalies de la nature humaine."
Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma (Robert Laffont)
Mercredi 15 janvier :
Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Jeudi 16 janvier :
Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 17 janvier :
Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Samedi 18 janvier :
Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 19 janvier :
Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Lundi 20 janvier :
Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (18 heures, 20 heures & 22 heures).
Mardi 21 janvier :
Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (14 heures, 16 heures & 18 heures).
Exclusivité 2 : Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth
"Martin Scorsese considère Ramrod comme étant 'un western cynique et macabre, qui conserve une fraîcheur étonnante'.
Dans un ouvrage consacré à André De Toth, Bertrand Tavernier déclare que ce cinéaste savait donner aux rôles féminins une 'consistance, une force tout à fait rare'. Et que Ramrod 'bien avant Johnny Guitare, faisait des femmes les vraies héroïnes du récit. Confronté à des sujets ultra-conventionnels, De Toth parvient à donner une vraie présence à ses actrices'."
Mercredi 15 janvier :
Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (20 heures & 22 heures).
Jeudi 16 janvier :
Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (14 heures & 16 heures).
Vendredi 17 janvier :
Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (20 heures & 22 heures).
Samedi 18 janvier :
Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (14 heures & 16 heures).
Dimanche 19 janvier :
Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (20 heures & 22 heures).
Lundi 20 janvier :
Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (14 heures & 16 heures).
Mardi 21 janvier :
Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (20 heures & 22 heures).
Festival : Fritz Lang
Dès 1922, la réussite des Trois lumières établit son statut de grand réalisateur. M. le Maudit (1931) lui vaut une réputation internationale. À tel point, qu'en 1933 Goebbels, ministre de la propagande du IIIe Reich, lui propose la direction du cinéma allemand. Ce qu'il refuse en partant immédiatement pour Paris. En France, Lang tourne Liliom (1934), puis part pour Hollywood. Malgré ses difficultés face aux méthodes de travail des grands studios, il parvient à contrôler la production de ses films, travaillant discrètement aux scénarios et s'arrangeant pour éviter des coupes trop mutilantes au montage. C'est ainsi que sa période américaine est riche en œuvres majeures telles que Les Bourreaux meurent aussi (1943), La Femme au portrait (1944), Les Contrebandiers de Moonfleet (1955). Après L'Invraisemblable vérité (1956), son dernier film américain, Lang rentre en Europe. Il se retire à Beverley Hills en 1960, afin d'y finir ses jours le 2 août 1976.
Mercredi 15 janvier :
Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 16 janvier :
La Cinquième victime (While the City Sleep), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 17 janvier :
L'Invraisemblable vérité (Beyond a Reasonable Doubt), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Samedi 18 janvier :
Chasse à l'homme (Man Hunt), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Dimanche 19 janvier :
Le Démon s'éveille la nuit (Clash By Night), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 20 janvier :
Les Bourreaux meurent aussi (Hungmen Also Die), de Fritz Lang (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Mardi 21 janvier :
Le Tigre du Bengale (Der tiger von eschnapur), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
* L'Action Christine
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75006 Paris
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Liens : André De Toth |Fritz Lang |Bertrand Tavernier - 04/12 Café littéraire: François Guérif fait son ciné à Nantes