Contenu
John Sturges
Biographie John Sturges
Naissance à Oak Park le 03 avril 1910.
Mort à San Luis Obispo le 18 août 1992.
Originaire de l'Illinois, John sturges est issu d'une famille d'avocats renommés et d'architectes. Il suit des études au Marin College où il intègre une équipe de football. Il entre à la RKO au début des années 1930 où il travaille principalement sur les décors et les post-productions de films. À sa mobilisation par l'Armée de l'Air durant la Seconde Guerre mondiale, il est assistant de David O. Selznick. Il migre de l'US Army Signal Corps à l'US Air Force, et sert en Afrique, Italie, Corse et Bretagne. Dans l'intervalle, il réalise différents films de propagande et des documentaires. Démobilisé, c'est en qualité d'assistant réalisateur qu'il intègre la Columbia. En 1948, il signe avec Le Signe du Bélier le premier film d'une carrière riche en succès. En 1953, le western Fort Bravo avec William Holden lui assure une notoriété grandissante jamais mise à mal. John Sturges fait alors tourner les plus grands acteurs du moment. Avec Un homme est passé en 1956, il sera même nommé à l'Oscar du Meilleur réalisateur. L'année suivante c'est Règlements de comptes à OK Corral avec Burt Lancaster et Kirk Douglas puis en 1958, Kirk Douglas est épaulé par Anthony Quinn dans Le Dernier train de Gun Hill. Enfin, en 1960, une brochette d'acteurs (Charles Bronson, James Coburn, Yul Brynner, Steve McQueen...), sept pour être exact, se mettent à son service pour le très inattendu Les Sept mercenaires, une transposition western des Sept samouraïs du réalisateur culte japonais Akira Kurosawa - lors de sa rencontre avec le maître japonais, il ne sera pas peu fier d'entendre que son remake est un film très bien réussi. Il triomphe avec Steve McQueen à la sortie de La Grande évasion (1963). La suite de sa carrière est tout aussi étonnante, et se conclue avec L'Aigle s'est envolé, un film qui raconte l'improbable mission d'un commando allemand pendant la guerre qui a pour mission d'enlever le premier ministre anglais Winston Churchill. Marié une première fois avec Dorothy Lynn Brooks (deux enfants et un divorce), il se remarie avec Katherine Helena Soules qui l'accompagne jusqu'à sa mort en 1992.
Actualité
- 16/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte IV
La dichotomie polar-égéries hollywoodiennes continue de faire des siennes à L'Action Christine*, et même déborde depuis deux semaines sur le planning initial. Si le festival Signes de nuit s'est terminé, un autre prend le relais pour "perturber" les programmations des "Grands rôles féminins dans le cinéma hollywoodien" à partir du week-end. Cette programmation est d'ailleurs plus teintée de rose que de noir même si Frontière chinoise, de John Ford, avec la redoutable Anne Bancroft, devrait vous convaincre. Pour le très noir, il faudra bien entendu aller voir du côté du "Polar" où entre L'Énigme du Chicago Express, de Richard Fleischer, avec une vraie trame hard boiled, Niagara, de Henry Hattaway, avec le duo Marylin Monroe-Joseph Cotten, et Nous avons gagné ce soir, avec Robert Ryan en boxeur acculé, les différentes voies seront explorées. Surout qu'il faut rajouter des films de Nicholas Ray, Fritz Lang et Samuel Fuller pour ne citer qu'eux.
Festival 1 : le polar
"Par les sorties récentes des "5 pépites de la Série B", de Mark Dixon détective et du Mystérieux Docteur Korvo, vous avez pu constater que le POLAR couvre un vaste domaine. Des histoires d'hommes ou de femmes conduits à s'engager dans une voie criminelle, par un mauvais choix d'existence, par un contexte social dur ou injuste ou par faiblesse psychologique, les sujets ne manquent pas pour réaliser des œuvres passionnantes qui nous fascinent par la violence exposée, mais aussi par la vision sans concession qu'elles offrent de la société. Car la plupart des réalisateurs ne font pas de leurs personnages des héros positifs, montrant plutôt des individus inadaptés, souvent médiocres, tentant de survivre dans un monde sans pitié, et parfois de vrais déments, brutes sadiques ou psychopathes charmeurs et machiavéliques. Voici un programme qui en fait la démonstration."
Mercredi 17 octobre :
Traquenard (Party Girl), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Jeudi 18 octobre :
Niagara (Niagara), de Henry Hataway (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Vendredi 19 octobre :
Nous avons gagné ce soir (The Set-up), de Robert Wise (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Samedi 20 octobre :
L'Énigme du Chicago Express (The Narrow Margin), de Richard Fleischer (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Dimanche 21 octobre :
Le Ministère de la peur (Ministry of Fear), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Lundi 22 octobre :
Un homme est passé (Bad Day at Black Rock), de John Sturges (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
Mardi 24 octobre :
The Naked Kiss (The Naked Kiss), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
Festival 2 : les grands rôles féminins du cinéma hollywoodien
Du 26 septembre au 9 octobre, l'Action Christine vous propose de voir ou revoir une sélection de films qui mettent en lumière les grandes actrices du cinéma hollywoodien dans des rôles mythiques : Marilyn Monroe, Anne Bancroft, Gene Tierney, Barbara Stanwyck, Jennifer Jones, Bette Davis, Esther Williams...
Mercredi 17 octobre :
Deux têtes folles (Paris When it Sizzies), de Richard Quine (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Jeudi 18 octobre :
Les Jeux de l'amour et de la guerre (The Americanization of Emily), de Arthur Hiller (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
Vendredi 19 octobre :
Frontière chinoise (Seven Women), de John Ford (14 heures & 16 heures).
Lundi 22 octobre :
La Femme aux deux visages (Two-Faced Woman), de George Cukor (14 heures & 16 heures).
Mardi 24 octobre :
Vacances à Paris (The Perfect Furlough), de Blake Edwards (14 heures, 16 heures & 18 heures).
* L'Action Christine
4, rue Christine
75006 Paris
Tél; : 01.43.25.85.78
contact@actioncinemas.com
Liens : Nous avons gagné ce soir |Coffret Richard Fleischer |Nicholas Ray |John Ford |Richard Fleischer |Samuel Fuller |Fritz Lang - 10/07 Cinéma: Film noir et Manpower, de Raoul Walsh