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Roland Lacourbe
Biographie Roland Lacourbe
Naissance à Paris le 04 novembre 1938.
Des études à l'école technique aéronautique de la ville d'Avray amènent Roland Lacourbe à travailler pour le ministère de l'Air, de 1959 à 1963. Étrangement, Roland Lacourbe passe alors des radars aux grandes ondes. Preneur de son à l'O.R.T.F. puis ingénieur du son à Antenne 2 à partir de 1975.
Passionné et spécialiste du cinéma, dès 1971 il publie de nombreux essais et monographies. Du cinéma à la littérature, il n'y a qu'un pas qu'il franchit d'autant plus aisément qu'il aime les films de mystère.
Aujourd'hui, s'il y a une personne pour qui les mystères en chambre close n'ont plus aucun secret, c'est peut-être bien Roland Lacourbe. Grand spécialiste de l'œuvre de John Dickson Carr, il est aussi un anthologiste renommé du genre. Ses recherches et écrits en revues et fanzines, précis, pointilleux, toujours remis en cause par lui-même, en font une matière de tout premier ordre. Le lecteur néophyte aurait grand tort de penser qu'il s'agit de travaux indigestes. Roland Lacourbe propose en effet un habile mélange qui ravit autant les spécialistes que les lecteurs occasionnels.
Bibliographie*
Anthologiste :
- 1997 - Les Chambres closes du Dr Hawthorne (Rivages "Noir", février 2013)
- 2014 - La Grande anthologie des chambres closes et du crime impossible, 1 (Manannan, juin 2014)
Préfacier :
- 1972 - Les Nouveaux mystères d'Udolpho : roman de détection victorien (Rivages "Noir", janvier 2010)
- 1997 - Les Chambres closes du Dr Hawthorne (Rivages "Noir", février 2013)
Présentation :
- 1933 - The Three Musketeers (Bach Films "Serial", juin 2013)
- 1937 - Dick Tracy (Bach Films "Serial", juin 2013)
- 1938 - The Fighting Devil Dogs (Bach Films "Serial", juin 2011)
Actualité
- 04/07 Édition: Parutions de la semaine - 4 juillet
- 14/04 Librairie: Mois du polar chez Gibert Joseph
- 19/07 Presse: Martin Winckler évoque Edward D. Hoch
Le 20994e numéro du Monde daté du vendredi 20 juillet propose dans sa rubrique "Été des livres" de donner la parole à un écrivain afin qu'il "évoque un trésor caché de sa bibliothèque". Le premier à la prendre n'est autre que Martin Winckler, à jamais catalogué romancier de La Maladie de Sachs. Sa maladie à lui, plutôt chronophage, est son addiction aux séries américaines (ne lui parlez pas des françaises, il les abhorre), mais là n'est pas le sujet. Avec trois-quarts de page mis à sa disposition, Martin Winckler raconte sa passion pour les nouvelles appréhendées dans les Hitchcock Magazine, qu'il piquait à sa mère. Aussi n'est-il pas surprenant que l'ouvrage qu'il déniche pour l'occasion dans sa bibliothèque est un recueil de nouvelles d'Edward D. Hoch, Les Chambres closes du Dr. Hawthorne. Qui plus est lorsqu'il avoue avoir un faible pour les meurtres impossibles (il rend d'ailleurs en une mise en abyme un hommage appuyé à Roland Lacourbe, qui fit nombre d'anthologies du genre). Ceux que l'on retrouve principalement dans ces mystérieuses chambres closes - fort éloignées des maisons du même type. D'Edward D. Hoch, Martin Winckler dit qu'il est marquant et attachant avec "son style sec et efficace, ses constructions diaboliques, son intelligence et son humour noir délectables". Il le rapproche de William Irish, autre maitre incontesté de la nouvelle noire américaine, et de James Mallahan Cain. Enfin, il s'attarde sur le personnage d'Ed Hoch, médecin de campagne (évidemment que la proximité s'imposait), protagoniste de soixante-douze enquêtes.
Évidemment, comme il n'y a rien sans rien, signalons également que Martin Winckler a fait récemment paraitre au Fleuve noir Les Invisibles.
Les Chambres closes du Dr. Hawthorne, d'Edward D. Hoch. Anthologie présentée par Roland Lacourbe. Traduit de l'américain par Danièle Grivel (Rivages, "Mystère" n° 34 - 436 p. ; 10,65 €.).
Les Invisibles, de Martin Winckler (Fleuve noir, "Thriller" - 278 p. ; 19,77 €.).
Liens : Martin Winckler |William Irish |James Mallahan Cain