Contenu
Images innées et le Capitaine Corcoran
Il y a longtemps, bien longtemps, la ville d'Aubusson inventait la pédiatrie (le
docteur Babonneix), cartographiait l'Algérie (Achille Fillias) ou donnait son
indépendance à l'Inde soixante ans avant qu'elle ne l'obtienne (Alfred Assollant dans
Le Capitaine Corcoran) entre autres.
Bercés par ces récits de découvreurs et d'aventuriers, imaginaires ou réels, quelques gars et filles d'Aubusson avaient la même flamme et la même volonté de sortir ses images que l'on a au fond de soi, ces IMAGES INNÉES. Regroupés au sein d'un Association Loi 1901, avec à leur tête Jean-Noël Saintrapt et François Têtevide, ils commencent par éditer des petites revues pliées et cousues main, partages de textes, d'images. ils la vouent à PROMÉTHÉE, grâce à qui l'homme écrit, dans cette infinie douleur, et durent de 1994 à 1999.
Dans une deuxième phase, de 2005 à 2009, cette association, ancrée dans son territoire, travaille sur le partage de l'histoire intime de la ville, celle des familles modestes qui croise souvent la grande Histoire, celle des grands hommes qui découvrent, inventent, écrivent, apportent à l'Art nombre de ses grandes pièces via la tapisserie.
Elle utilise pour cela les moyens les plus modernes (site-blog) mais aussi les plus traditionnels (revue papier avec "ENTRE LES ÉPINES", petits livres.) pour transmettre cet "épique" qui va de Pierre d'Aubusson, grand maître de l'Ordre de Malte, aux Vicomtes du même nom ainsi que les aventures de nos gars d'ici, entre guerres, travail, combats syndicaux. Ces pages servent aussi à raconter l'histoire du premier romancier académicien, Jules Sandeau et de celui qui inspira de Sartre au père de Bob Morane : Alfred Assollant.
Pendant cette dernière phase et depuis le début, IMAGES INNÉES génère de nouvelles représentations de son espace de vie, développement d'une iconographie locale grâce à quelques dessinateurs de bandes dessinées, illustrateurs qui investissent nos lieux de leurs personnages.
Le croisement de tout cela a donné lieu à de belles recherches, de belles découvertes mais aussi de belles rencontres, ainsi qu'à l'édition à tirage limitée d'une série de cartes postales.
Cette attirance naturelle vers la bande dessinée nous a permis, il y a quelques mois, de découvrir une adaptation de ce fameux Capitaine Corcoran en bandes dessinées.
Nous en avions recensé déjà trois mais cette dernière avait la particularité d'être assez récente, publiée durant l'année 1964 dans l'hebdomadaire "Lisette", du n° 37 (13 septembre 1964) au n° 43 (25 octobre 1964).
Elle est l'ouvre de Fernando FUSCO, dessinateur illustre, d'origine italienne, de Bonanza, Willy West ainsi que des séries d'aventures telles que Tarzan, Aigle Noir ou Le Cheval de fer.
Grâce à la gentillesse de l'auteur qui nous a confié les droits, nous avons eu la possibilité de rééditer cette adaptation en album.
"Le Capitaine Corcoran" adapté par F. Fusco est donc en passe de devenir un Album de 26-pages, noir et blanc plus une couleur par page, format 30 sur 21,5 cm. La couverture est cartonnée et plastifiée. Le dos de l'album est toilé. Notre aventure ne s'arrête pas là puisque nous avions un souci avec la couverture : encore fallait-il la composer !
François en parle à Patrick Dumas, illustre dessinateur en autres de la série "Allan Mc Bride" et auteur d'une de nos cartes postales qui se propose de nous réaliser une couverture inédite.
Restait à financer l'objet.
Souvent tourné vers le passé pour en tirer des leçons mais aussi de bonnes idées, IMAGES INNÉES lance une souscription, modèle de financement un peu disparu qui rend hommage au moyen souvent utilisé par nos prédécesseurs pour publier mais aussi qui nous parait dans nos objectifs : la possibilité de donner à ceux qui s'y intéressent, de partager avec des passionnés, des gens à l'écoute. et ça marche.
L'objet est à l'impression et l'angoisse grandit.
Jean-Noël Saintrapt
Images innées
NdR - S'il existe un aspect positif à des sites comme celui de Facebook c'est bien de promouvoir ce qui se fait un peu partout en dehors de la toile. Une souscription m'est ainsi non pas passée sous le nez mais sous le clavier. J'ai cherché à en savoir plus, j'ai envoyé un mail à Jean-Noël Saintrapt - car le journal de "Lisette" a bercé mon enfance à moi aussi. L'histoire était en route !
Par La Rédaction
Bercés par ces récits de découvreurs et d'aventuriers, imaginaires ou réels, quelques gars et filles d'Aubusson avaient la même flamme et la même volonté de sortir ses images que l'on a au fond de soi, ces IMAGES INNÉES. Regroupés au sein d'un Association Loi 1901, avec à leur tête Jean-Noël Saintrapt et François Têtevide, ils commencent par éditer des petites revues pliées et cousues main, partages de textes, d'images. ils la vouent à PROMÉTHÉE, grâce à qui l'homme écrit, dans cette infinie douleur, et durent de 1994 à 1999.
Dans une deuxième phase, de 2005 à 2009, cette association, ancrée dans son territoire, travaille sur le partage de l'histoire intime de la ville, celle des familles modestes qui croise souvent la grande Histoire, celle des grands hommes qui découvrent, inventent, écrivent, apportent à l'Art nombre de ses grandes pièces via la tapisserie.
Elle utilise pour cela les moyens les plus modernes (site-blog) mais aussi les plus traditionnels (revue papier avec "ENTRE LES ÉPINES", petits livres.) pour transmettre cet "épique" qui va de Pierre d'Aubusson, grand maître de l'Ordre de Malte, aux Vicomtes du même nom ainsi que les aventures de nos gars d'ici, entre guerres, travail, combats syndicaux. Ces pages servent aussi à raconter l'histoire du premier romancier académicien, Jules Sandeau et de celui qui inspira de Sartre au père de Bob Morane : Alfred Assollant.
Pendant cette dernière phase et depuis le début, IMAGES INNÉES génère de nouvelles représentations de son espace de vie, développement d'une iconographie locale grâce à quelques dessinateurs de bandes dessinées, illustrateurs qui investissent nos lieux de leurs personnages.
Le croisement de tout cela a donné lieu à de belles recherches, de belles découvertes mais aussi de belles rencontres, ainsi qu'à l'édition à tirage limitée d'une série de cartes postales.
Cette attirance naturelle vers la bande dessinée nous a permis, il y a quelques mois, de découvrir une adaptation de ce fameux Capitaine Corcoran en bandes dessinées.
Nous en avions recensé déjà trois mais cette dernière avait la particularité d'être assez récente, publiée durant l'année 1964 dans l'hebdomadaire "Lisette", du n° 37 (13 septembre 1964) au n° 43 (25 octobre 1964).
Elle est l'ouvre de Fernando FUSCO, dessinateur illustre, d'origine italienne, de Bonanza, Willy West ainsi que des séries d'aventures telles que Tarzan, Aigle Noir ou Le Cheval de fer.
Grâce à la gentillesse de l'auteur qui nous a confié les droits, nous avons eu la possibilité de rééditer cette adaptation en album.
"Le Capitaine Corcoran" adapté par F. Fusco est donc en passe de devenir un Album de 26-pages, noir et blanc plus une couleur par page, format 30 sur 21,5 cm. La couverture est cartonnée et plastifiée. Le dos de l'album est toilé. Notre aventure ne s'arrête pas là puisque nous avions un souci avec la couverture : encore fallait-il la composer !
François en parle à Patrick Dumas, illustre dessinateur en autres de la série "Allan Mc Bride" et auteur d'une de nos cartes postales qui se propose de nous réaliser une couverture inédite.
Restait à financer l'objet.
Souvent tourné vers le passé pour en tirer des leçons mais aussi de bonnes idées, IMAGES INNÉES lance une souscription, modèle de financement un peu disparu qui rend hommage au moyen souvent utilisé par nos prédécesseurs pour publier mais aussi qui nous parait dans nos objectifs : la possibilité de donner à ceux qui s'y intéressent, de partager avec des passionnés, des gens à l'écoute. et ça marche.
L'objet est à l'impression et l'angoisse grandit.
Jean-Noël Saintrapt
Images innées
NdR - S'il existe un aspect positif à des sites comme celui de Facebook c'est bien de promouvoir ce qui se fait un peu partout en dehors de la toile. Une souscription m'est ainsi non pas passée sous le nez mais sous le clavier. J'ai cherché à en savoir plus, j'ai envoyé un mail à Jean-Noël Saintrapt - car le journal de "Lisette" a bercé mon enfance à moi aussi. L'histoire était en route !