ChériBibi

Si c'est l'or que vous cherchez, il est tout autour de vous. ça ne va faire que s'accélérer, encore et encore, jusqu'au jour où... il ne restera plus rien.
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jeudi 21 novembre

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ChériBibi n°5

Revue

MAJ mercredi 10 mars 2010
Visuel de la revue ChériBibi n°
Pays : France





Prix: 5 €
ChériBibi n°5
automne/hiver 2009-2010
A peu près semestrielle
90 p. : 21.00 x 26.00 cm
ISSN 1957-4592
Comment se procurer la revue ?

On y va
Adresse : BP 17, 94201 cedex Ivry-sur-Seine, France
E-mail : asso.onyva@gmail.com; contact@cheribibi.net
Site : http://www.cheribibi.net

Ce qu'il faut savoir sur la revue
Le nom semble suggérer une référence à l'âge d'or du roman-feuilleton, à un auteur, à un personnage, à une certaine tonalité romanesque... L'on s'aperçoit pourtant bien vite que le contenu amène assez loin du XIXe siècle et que ce n'est pas la littérature feuilletonesque qui a la vedette. On est en présence d'un magazine à large spectre en matière de domaines abordés (beaucoup de musique tendance reggae punk, du cinéma couleur bis, des chroniques littéraires et "fanzinatiques" de même nuance, un soupçon de théâtre...) mais d'une grande unité visuelle et tonale.
Côté maquette et mise en page, la densité - l'extrême densité devrait-on écrire - règne : les caractères sont petits, les pages contiennent en moyenne trois colonnes de texte et sont abondamment illustrées de dessins ou de photographies - de manière harmonieuse quoique fort ramassée... Quant au ton d'ensemble il est direct, plein d'humour - l'incitation à l'abonnement est à cet égard assez représentatif - et l'on note qu'une large place est donnée aux "causeries" (c'est un peu comme une interview ou un entretien, mais l'on y sent davantage d'amitié, de chaleur). Conformément à cette convivialité, le registre est à la relâche : on cause pas le petit doigt en l'air, mais ça ne veut pas dire qu'on traite la langue par-dessus la jambe (sans jeu de mot et sans allusion cachée) : en exergue de chaque édito est cité un mot suivi de la définition qu'en donne le Larousse et, dans sa familiarité, l'écriture reste de bonne tenue. À noter également que dans chaque numéro un petit espace est dédié à la création : on découvre une nouvelle inédite, un "strip" de quatre cases Bébert, l'as du hold-up et deux épisodes d'un feuilleton en BD, Verminax, le gredin de l'ombre. C'est une évidence : on a entre les mains une revue pas conformiste qui fleure la vigueur libertaire - vigueur dont on a envie de dire qu'elle est bienvenue dans un monde où prévalent mollesses consensuelles et indignations bien-pensantes.
Si vous êtes du genre très prudent, voire un peu méfiant, vous aurez un premier contact avec la revue des plus édifiants en visitant son site internet, le Chéribiblog. On y trouve, en guise de présentation, une reproduction de l'éditorial du number ouane, véritable régal d'écriture qui n'en est pas moins clair quant à la "ligne" suivie. On y lit notamment cet heureux "self portrait" : Zonard curieux (ou curieux zonard ?), le ChériBibi dérive dans les recoins malfamés où ne s’aventure guère la lumière blafarde des lampadaires médiatiques.
Ces recoins laissés pour compte relèvent de ce que l'on appelle communément la "culture populaire" - avec ce rien de condescendance dont les plus snobs voilent leur profond mépris. Le ChériBibi, lui, a pour ambition de réhabiliter la culture populaire, et ce dans toutes ses formes d'expression - musique, images, films, livres... - et à travers tous lieux, toutes époques - dans les champs de coton plutôt que dans les salons, dans les faubourgs de Kingston en 1969 ou à Roubaix le mois dernier. - regardant avec autant d'intérêt le graffiti tracé à la hâte sur un mur lépreux de banlieue que les œuvres des pionniers du roman-feuilleton.

Le premier numéro est sorti en avril 2007, et l'équipe - la trime team chéribibine... - prévoyait alors une périodicité semestrielle. L'intention semble avoir connu quelques cahots : le numéro 2 sortait en été 2007, le 3 au printemps 2008... et le 4 au printemps 2009.
Un numéro coûte 5 euros - frais de port compris si vous vous le faites envoyer. On peut s'abonner (trois formules au choix) via le Chéribiblog ou bien aller chercher son numéro là où la revue est distribuée - officines dont vous trouverez la liste exhaustive sur le Chéribiblog à la rubrique "Nos dealers".
I. Roche/k-libre

Pour l'avoir attendu, on l'a attendu. On finissait par en rêver, "ils" ont fini par le faire - "ils", ceux de la Trime team chéribibine, ont enfin sorti le cinquième numéro de leur revue, en mars 2010. Un "dépôt légal en retard" précisent-ils... mais comme on leur pardone aisément ce délai ! Voyez donc ce qui vous guette au seuil de ces 90 pages, ô vous amateurs et ardents défenseurs de la culture populaire - au sens chéribibin de l'expression cela va sans dire...

SOMMAIRE
Chéribibeat (musique populaire) :
Causerie avec Wanda Jackson. "Du son des oubliettes" : Las Vulpess. Sisters de choc. "Chanson populaire" : Nancy Sinatra met les botes dans l'plat. "Chroniques disques et skeuds". Causerie avec Sonia Pottinger. "Reggaemotion" : Skinhead Reggae. "Mondo Punk" : Nipponk.
Chéribibis (cinéma populaire) : Délivrez-nous du mâle ! "Le petit pervers du peuple" (nouvelle rubrique érotique, et populaire...) : Doris Wishman. Blaxpanther 2. Deuxième partie de la causerie avec Melvin Van Peebles.
Théâtre populaire : "Les hérauts du peuple sont immortels" : hommage à André Benedetto.
Chéribibli (BD & littérature populaire) :Vermimax, le gredin de l'ombre - pp. 4 et 89, le grand feuilleton en cases à suivre de Tôma. "Chérie noire" : deux nouvelles de DPC, l'une en page 4, Sauvage et fier de l'être ? et la seconde, Croque-Mitaine, en page 80. Dossier sur "La Môme double shot", grande série de romans noirs de George Maxwell. Arrogance - Ein gross BD par Craoman. "Le papelard c'est bonnard" (autre nouvelle rubrique) : La souris du Balajo. Bébert l'as du hold up. Portfolio de Mireia Bordonada, quelques punks en noir & blanc. Causerie avec Jean-Marie Arnon. "Chroniques bouquinzines".
Si tu sais faire un gâteau, tu sais faire une bombe... et si tu sais faire une bombe, tu sais emplir un bulletin d'abonnement à ChériBibi !

Petit décryptage

samedi 10 juillet 2010

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