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Steve Rosa
Biographie Steve Rosa
Naissance à Montceau-les-Mines le 23 mai 1969.
Steve Rosa a la bonne idée de venir au monde quelque part en Bourgogne, la même année que Steffi Graf et Jennifer Aniston, et le même jour que Joan Collins et Anatoly Karpov – des références qui finalement sont loin de lui déplaire. Après quoi, il ne lui reste plus qu'à grandir, ce qu'il fait en compagnie du "Club des Cinq" et de Nancy Drew, et plus tard d'Agatha Christie et de John Dickson Carr. En y réfléchissant bien, il va finir par croire que les traumatismes de l'enfance, s'il en est, ont une influence réelle sur la vie adulte, car baigné par cette culture littéraire anglo-saxonne à laquelle pourtant rien ne le prédispose a priori, il n'a pas d'autre choix que de passer l'agrégation d'anglais. Entre-temps, une thèse de doctorat sur la Compagnie des Indes Orientales, parfaitement inutile sinon qu'elle lui permet d'éviter de passer pour un sombre monomaniaque enfermé dans sa bulle policière, puis un long crochet par Vesoul où se trouvent encore certains de ses meilleurs amis... et il ne lui reste plus qu'à atterrir à Metz et à créer les personnages d'Ève Morton et de Nicolas Reynaud – mais ceci est une autre histoire.
On lui demande souvent s'il est facile de se lancer dans l'écriture. À cela il répond (in)variablement oui et non. Tout le monde peut prendre la plume – ou dans son cas son ordinateur portable, car il écrit bien trop mal à la main – comme tout le monde peut prendre une raquette de tennis et taper dans une balle. Cela ne fera pas gagner un match et cela ne fera pas non plus un bon roman. Tout lecteur est en droit d'être exigeant, et Steve Rosa pense que pour un premier roman, il faut avant tout chercher à donner, bien avant de chercher à recevoir. C'est ainsi qu'en venant à l'écriture, il a essayé de faire partager à travers les lignes les passions qui lui sont chères : les énigmes et les situations impossibles, bien entendu, puisqu'elles forment le cœur de la série des Meurtres, mais aussi bien d'autres choses : son plaisir inconditionnel à commencer un jeu, quel qu'il soit, son goût pour l'opéra et les sports de raquette – qu'on retrouve essentiellement dans le premier ouvrage de la série – et bien entendu son amour pour les chats, qui rythme à sa façon chacune des enquêtes d'Ève et Nicolas.
On lui demande également souvent s'il est facile d'être édité. Tout auteur répondra que non. S'il n'est pas totalement vain d'envoyer un manuscrit par voie postale, les chances que celui-ci soit retenu demeurent infimes. Trouver un éditeur est souvent une question de rencontres et de hasard. Il est toujours plus facile de se hausser en selle lorsque l'on a déjà un pied à l'étrier, d'une manière ou d'une autre. Mais que cela n'empêche pas quiconque de persévérer, et quoi qu'il en soit, c'est avec plaisir qu'il apporte son aide à qui peut la solliciter.
site : http://steverosa.free.fr/
