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Edward Dmytryk

MAJ dimanche 26 mai 2013
© D. R.

Biographie Edward Dmytryk


Naissance à Grand Forks le 04 septembre 1908.
Mort à Encino le 01 juillet 1999.
D'origine ukrainienne, Edward Dmytryk nait en Colombie britannique au Canada, avant de suivre sa famille à San Francisco où sa mère meurt, et son père se remarie.
En 1923, il est embauché comme coursier pour la Paramount. Il devient par la suite chef monteur, puis réalise son premier long métrage en 1935 avec The Hawk. Il obtient en 1939 la nationalité américaine. Plus connu pour ses films noirs, qu'il tourne pour la RKO, comme Adieu, ma belle (1944) où Dick Powell incarne Philip Marlowe, le détective de Raymond Chandler, ou Feux croisés (1947) avec les "Trois" Robert de l'époque - Young, Mitchum & Ryan -, Edward Dmytryk signe en 1943 avec Les Enfants de Hitler, un film réquisitoire contre le fascisme.
Sympathisant de la gauche politique américaine, il adhère au parti communiste américain entre 1944 et 1945. Avec Dalton Trumbo, il sera l'un des deux réalisateurs à faire partie des "Dix d'Hollywood", jugés à partir d'avril 1948 en raison de l'influence du communisme au sein de l'industrie du cinéma. Edward Dmytryk est condamné à six mois de prison et cinq cents dollars d'amende. La chasse aux sorcière n'en est pas encore à son apogée, mais Edward Dmytryk se rétracte, comparait de nouveau devant la Commission sur les activités antiaméricaines le 25 avril 1951, et donne vingt-six noms de personnalités adhérant au parti ou à l’idéologie communiste afin de pouvoir continuer à tourner.
Son contrat avec la RKO est rompu depuis 1947, mais il peut enfin réaliser un nouveau film en 1952 qui, ironie de l'histoire, s'intitule Mutinerie à bord, un film au relent nationaliste historique en plein blocus pendant la guerre d'indépendance américaine. Mais ses dénonciations, à l'instar de celles d'Elia Kazan, ont provoqué un véritable tollé dans le monde du cinéma, d'autant que certains des "Dix" on retrouvé du travail avec l'aide de personnalités du cinéma qui les emploient mais taisent leurs noms. Son œuvre déjà tourmentée ne l'en est que plus.
Edward Dmytryk cherche à se racheter de ses erreurs en tournant en 1954 un western antiraciste, La Lance brisée. En 1959, il réalise son plus beau succès d'après-guerre avec L'Homme aux colts d'or, qui met aux prises Henry Fonda et Anthony Quinn.
Il réalise entre 1935 et 1979 près de soixante films - dont une intéressante et surprenante adaptation de Barbe Bleue en 1972 dans un château que n'aurait pas renié Sade.
À la fin de sa vie, il enseigne à l'Université du Texas à Austin et à l'Université de Californie du Sud. Il s'éteint à l'âge de quatre-vingt-dix ans.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 07/04 Cinéma: Polars et plaisirs du cinéma - acte II
  • 31/07 Cinéma: Film noir, Gene Wider & Jerry Lewis
  • 25/06 Cinéma: Vincente Minelli & Film noir
  • 27/11 Cinéma: Robert Ryan à L'Action Christine
    Après l'égérie Marlene Dietrich, L'Action Christine rend hommage à Robert Ryan, dont elle loue à la fois les qualités artistiques et humaines. Inutile de dire que s'il a souvent joué les "bad guy" et les "though guys", c'est avant tout dans les films de mauvais genres qui nous sont chers. Dans une rétrospective débutée cette semaine, vous le verrez à l'œuvre dans des westerns, des films de guerre, des films noirs. Que de bons films par des réalisateurs de renom. Alors, pourquoi hésiter ?

    Festival 1 : Robert Ryan
    "Festival Robert Ryan, du 28 novembre au 18 décembre.
    Son physique de costaud (1,93 m, 89 kg), son visage aux traits rudes et saillants, valurent à Robert Ryan d'être utilisé par les studios hollywoodiens le plus souvent dans les rôles de méchants, de durs dans des films noirs ou des westerns. Pourtant, en dehors de ses succès comme boxeur au lycée et à l'armée, il était un étudiant diplômé de littérature anglaise, très tôt intéressé par l'art dramatique. Après deux ans de petits boulots, il parvint à Hollywood où il fut brièvement l'élève de Max Reinhardt puis de Vladimir Sokoloff qui lui enseigne la sobriété du jeu, la maîtrise gestuelle, suivant la méthode de Stanislavski. À trente ans, il débute au théâtre (1939) et épouse une jeune débutante, la belle Jessica Cadwalader (plus tard, écrivain), qui, au cours de leur longue vie commune, lui donnera trois enfants. En 1940, il obtint son premier rôle au cinéma, mais toute sa vie il restera fidèle au théâtre, et jouera O'Neil, Pirandello, Shakespeare, Giraudoux, Brecht. En 1959, avec John Houseman et Sidney Harmon, il fonda le Theatre Group à l'UCLA (Université de Californie) et en 1968, avec Henry Fonda et Martha Scott, la Plumstead Playhouse Repertory Company. Après son engagement dans les Marines de 1944 à 1945, il retourna aux studios. Le plus étonnant dans sa féconde carrière (71 films en 30 ans) est l'exigence qu'il manifesta dans le choix de ses metteurs en scène. Peu d'acteurs de la même génération peuvent en effet se flatter d'un palmarès oû figurent les noms de Cecil B. DeMille, Jean Renoir, Raoul Walsh, Max Ophuls, Anthony Mann, Budd Boetticher, Jacques Tourneur, Nicholas Ray, Joseph Losey, Fritz Lang, Samuel Fuller, Richard Brooks, Allan Dwan, (on ne les cite pas tous). N'ayant pas le statut de 'star', il partagea très souvent les premiers rôles au générique, mais marquait les films par sa présence, donnant à ses personnages une vérité et une épaisseur humaine qui gardent toute leur intensité aujourd'hui. S'il fallait en citer qu'un seul, ce serait peut-être celui du boxeur déchu mais intègre, aux réflexes quasi titanesques, de Nous avons gagné ce soir (Wise, 1949), sans doute son plus beau rôle. En plus d'être un acteur distingué et intelligent, ce fut un homme qui s'engagea dans de forts combats comme celui qu'il mena contre la chasse aux sorcières maccarthyste, son engagement aux côtés des militants pour les droits civiques et pour la restriction des armes atomiques. Il est probablement le seul acteur ayant créé une école pour promouvoir les valeurs humaines : avec sa femme, en 1951, il ouvrit et entretint la 'Oakwood School' à North Hollywood, qui est estimée, de nos jours, comme étant une des meilleures du pays. Un 'good guy' (un type bien)..."

    Mercredi 28 novembre :
    La Horde sauvage (The Wild Bunch), de Sam Peckinpah (14 h 30, 17 h 30 & 18 h 30).
    Jeudi 29 novembre :
    Feux croisés (Crossfire), de Edward Dmytryk (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 30 novembre :
    Born To Be Bad (Born To Be Bad), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 1er décembre :
    Acte de violence (Act of Violence), de Fred Zinnemann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Dimanche 2 décembre :
    La Maison de bambou (House of Bamboo), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 3 décembre :
    Les Diables de Guadalcanal (Flying Leathernecks), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 4 décembre :
    Racket (Racket), de John Cromwell (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Nicholas Ray |Fred Zinnemann |Samuel Fuller |Sam Peckinpah |Raoul Walsh

  • 10/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte III
  • 03/10 Cinéma: Que fait la police ? au Forum des images
  • 25/09 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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