k-libre - auteur - Sam Peckinpah

On se calme, jeune homme. On est à Vegas, ici, et vous parlez de choses réprimées par la loi. Vous pourriez vous retrouver en prison juste pour avoir pensé des choses pareilles. Bon sang. Tout ce que j'aurais à faire, c'est vous dénoncer et... (du bout d'un ergot elle tembourine un rythme patriotique sur la coque de la souris) Guantanamo, mon coco.
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jeudi 28 mars

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Sam Peckinpah

MAJ jeudi 29 novembre 2012
© D. R.

Biographie Sam Peckinpah


Naissance à Fresno le 21 février 1925.
Mort à Inglewood le 28 décembre 1984.
Légende ou réalité, Sam Peckinpah assure qu'il a eu un grand-père indien. Sa famille démentira cette affirmation mais sait-on jamais. Ce qui est sûr en revanche, c'est qu'enfant il préfère la vie au grand air au confinement. C'est un adepte confirmé de l'école buissonnière. En 1943, il s'engage dans les Marines, et part pour la Chine observer le conflit avec le Japon. De retour à la vie civile, il écrit des scénarios pour le cinéma et réalise des westerns pour la télévision (Police des plaines & L'homme à la carabine). Mais c'est dans les années 1960 qu'il conquiert le cinéma avec une réputation sulfureuse d'enfant terrible. New Mexico (1961), Coups de feu dans la sierra (1962) sont annonciateurs de l'excellent La Horde sauvage (1969) puis de Pat Garrett et Billy le Kid (1973). Il tourne entre 1961 et 1983 quatorze films, essentiellement de genres avec une immixtion dans le thriller en 1974 (Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia) et le film de guerre en 1977 (Croix de fer). Avant de mourir, il travaille sur une adaptation de Stephen King pour un film fantastique qui ne verra jamais le jour. Tout au long d'une carrière entâchée par l'alcoolisme et la cocaïne, il aura dirigé Steve McQueen, Randolph Scott, Charlton Heston, Dustin Hoffman, Robert Ryan dans des films où violences physique et sociale se conjuguent. Adulé par beaucoup, il a reçu les hommages de Tonino Valerri et Sergio Leone dans Mon nom est personne en 1973 et de John Carpenter dans Vampires en 1998.


Bibliographie*

Réalisateur :

Co-scénariste :

Actualité

  • 08/07 Cinéma: SoFilm Summercamp (44)
  • 30/01 Cinéma: Fuller, Aldrich, Siegel & Peckinpah : de la violence à la passion
  • 27/11 Cinéma: Robert Ryan à L'Action Christine
    Après l'égérie Marlene Dietrich, L'Action Christine rend hommage à Robert Ryan, dont elle loue à la fois les qualités artistiques et humaines. Inutile de dire que s'il a souvent joué les "bad guy" et les "though guys", c'est avant tout dans les films de mauvais genres qui nous sont chers. Dans une rétrospective débutée cette semaine, vous le verrez à l'œuvre dans des westerns, des films de guerre, des films noirs. Que de bons films par des réalisateurs de renom. Alors, pourquoi hésiter ?

    Festival 1 : Robert Ryan
    "Festival Robert Ryan, du 28 novembre au 18 décembre.
    Son physique de costaud (1,93 m, 89 kg), son visage aux traits rudes et saillants, valurent à Robert Ryan d'être utilisé par les studios hollywoodiens le plus souvent dans les rôles de méchants, de durs dans des films noirs ou des westerns. Pourtant, en dehors de ses succès comme boxeur au lycée et à l'armée, il était un étudiant diplômé de littérature anglaise, très tôt intéressé par l'art dramatique. Après deux ans de petits boulots, il parvint à Hollywood où il fut brièvement l'élève de Max Reinhardt puis de Vladimir Sokoloff qui lui enseigne la sobriété du jeu, la maîtrise gestuelle, suivant la méthode de Stanislavski. À trente ans, il débute au théâtre (1939) et épouse une jeune débutante, la belle Jessica Cadwalader (plus tard, écrivain), qui, au cours de leur longue vie commune, lui donnera trois enfants. En 1940, il obtint son premier rôle au cinéma, mais toute sa vie il restera fidèle au théâtre, et jouera O'Neil, Pirandello, Shakespeare, Giraudoux, Brecht. En 1959, avec John Houseman et Sidney Harmon, il fonda le Theatre Group à l'UCLA (Université de Californie) et en 1968, avec Henry Fonda et Martha Scott, la Plumstead Playhouse Repertory Company. Après son engagement dans les Marines de 1944 à 1945, il retourna aux studios. Le plus étonnant dans sa féconde carrière (71 films en 30 ans) est l'exigence qu'il manifesta dans le choix de ses metteurs en scène. Peu d'acteurs de la même génération peuvent en effet se flatter d'un palmarès oû figurent les noms de Cecil B. DeMille, Jean Renoir, Raoul Walsh, Max Ophuls, Anthony Mann, Budd Boetticher, Jacques Tourneur, Nicholas Ray, Joseph Losey, Fritz Lang, Samuel Fuller, Richard Brooks, Allan Dwan, (on ne les cite pas tous). N'ayant pas le statut de 'star', il partagea très souvent les premiers rôles au générique, mais marquait les films par sa présence, donnant à ses personnages une vérité et une épaisseur humaine qui gardent toute leur intensité aujourd'hui. S'il fallait en citer qu'un seul, ce serait peut-être celui du boxeur déchu mais intègre, aux réflexes quasi titanesques, de Nous avons gagné ce soir (Wise, 1949), sans doute son plus beau rôle. En plus d'être un acteur distingué et intelligent, ce fut un homme qui s'engagea dans de forts combats comme celui qu'il mena contre la chasse aux sorcières maccarthyste, son engagement aux côtés des militants pour les droits civiques et pour la restriction des armes atomiques. Il est probablement le seul acteur ayant créé une école pour promouvoir les valeurs humaines : avec sa femme, en 1951, il ouvrit et entretint la 'Oakwood School' à North Hollywood, qui est estimée, de nos jours, comme étant une des meilleures du pays. Un 'good guy' (un type bien)..."

    Mercredi 28 novembre :
    La Horde sauvage (The Wild Bunch), de Sam Peckinpah (14 h 30, 17 h 30 & 18 h 30).
    Jeudi 29 novembre :
    Feux croisés (Crossfire), de Edward Dmytryk (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 30 novembre :
    Born To Be Bad (Born To Be Bad), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 1er décembre :
    Acte de violence (Act of Violence), de Fred Zinnemann (14 heures, 15 h 30, 17 heures, 18 h 30, 20 heures & 21 h 30).
    Dimanche 2 décembre :
    La Maison de bambou (House of Bamboo), de Samuel Fuller (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 3 décembre :
    Les Diables de Guadalcanal (Flying Leathernecks), de Nicholas Ray (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 4 décembre :
    Racket (Racket), de John Cromwell (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Edward Dmytryk |Nicholas Ray |Fred Zinnemann |Samuel Fuller |Raoul Walsh

  • 03/07 Cinéma: Western et Kirk Douglas - acte II
  • 04/01 Cinéma: Rétrospective "Littérature & cinéma" à Paris
* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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